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 Eugène ∞ L'enfer c'est les autres.

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Raiponce S. Fitzherbert

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MessageSujet: Eugène ∞ L'enfer c'est les autres.   Eugène ∞ L'enfer c'est les autres. EmptySam 10 Mai - 17:27

Eugène ∞ Raiponce
Une brise légère souffle lorsque je rentre au château. Les nuages n’ont pas encore totalement cachés le ciel mais cela ne serait tardé. Je n’ai pas tellement envie de rentrer à la maison. Je ne sais pas pourquoi, mais aujourd’hui j’aimerais bien fuir. Prendre la route loin de toute cette folie et retrouver ma tour. Depuis mon retour à Westphalie je n’ai pas regretté une seule fois d’être partie. Je ne pouvais pas regretter après tout, car j’avais la seule chose qui me comblait. J’avais lui, je l’avais toujours prêt de moi, fort et protecteur. Mais pourtant depuis quelques temps, je le sentais ailleurs. Perdu… Il me fuyait autant qu’il le pouvait et il partait dans des bordels sans même se cacher. Alors à mon tour je prenais la fuite. Mais aujourd’hui, c’était un grand jour. Aujourd’hui j’avais laissé ma meilleure amie partir à Arendelle, alors aujourd’hui je pouvais bien enfin, prendre la parole et comprendre. Comprendre pourquoi entre Eugène et moi cela ne marchait plus droit.

Tout avait été parfait entre nous jusqu’à il y a peu. Bien que tous les deux apeurés par nos nouvelles fonctions nous avions réussit à nous battre et à gagner la confiance de tout un peuple. Mon père l’avait considéré dès son arrivé comme son propre fils. Fils qui avait reprit la couronne et qui tentait de mener à bien son règne. Mais à chaque roi sa peur. La sienne était un secret trop peu caché qui refaisait surface trop souvent. Le voleur. Voilà comment parfois, on le surnommait. Voilà à quoi je devais faire face. Ce n’était pas des cris, juste des murmures contre mon mari. Et moi, je devais faire quoi ? Leur couper la tête ? Me taire ? Dire à Eugène ce que j’entendais ? Non, je faisais la fière, je jouais mon rôle de Reine. Mais ce rôle m’épuisait. Je ne pouvais pas tenir pour tout un peuple et en plus jouer le rôle d’un mari. J’avais besoin le soir, de nous retrouver, mais cela ne nous arrivait plus. Il n’y avait plus de discussion plus de rires, plus de confiance… J’espérais seulement qu’il restait encore de l’amour pour moi. Qu’il m’aimait juste encore.

Je montais les marches par derrière la cour et rentrait par la petite porte secrète que j’étais l’une des seules à connaitre. Je remontais le long des cachots puis j’arrivais dans un long couloir. Il n’y avait personne, aussi je me dirigeais vers la salle du trône. Là, je retrouvais un peu plus de vies, avec notamment de nombreuses servantes et cuisiniers qui courraient un peu partout. Je prenais la porte sur la droite des deux trônes. Ce n’était pas un très long couloir mais la porte du fond m’emmenait vers mes appartements personnels. Oui les miens, les seuls. C’était un petit bureau où je prenais plaisir à m’isoler de temps à autre. C’était aussi là qu’Alexis et moi avions créé nos plans et c’était ici qu’Eugène m’avait fait sa demande en mariage. Il s’agissait d’une pièce importante pour moi.  Surtout ce balcon qui donnait vu sur la mer et le ciel. J’avais une belle vue sur le port, l’activité et la mer douce, ou bien agitée que j’aimais tant regarder. Lorsque j’ouvris la porte, je fus stoppée par ce fameux balcon. Quelqu’un avait déjà prit ma place, quelqu’un que je connaissais que trop bien. « Eugène. Qu’est ce qui t’amène ici ? » J’avais plus envie de lui demander ce qui l’emmenait à moi, puisqu’il semblait m’éviter depuis deux ou trois lunes je ne comptais plus. Je rentrais le soir et il faisait semblant de dormir ou bien le contraire. Nos vies n’étaient même plus entremêlées.  Ce n’était que deux parallèles qui ne se coupaient plus. « Tu as besoin de quel…. » Je ne finis pas ma phrase face à ce que je vis. Sur le bureau se tenait les plans qu’avec Alexis nous avions élaborés. Une colère s’immergea en moi. Pourquoi avait-il fouillé ? Pourquoi cherchait-il quoique ce soit ? « Depuis quand tu fouilles dans mes affaires ? Moi je ne m’immisce pas dans les tiennes.  » Je pensais bien trop fort à cette Naila, et ce bordel, si fort qu’il aurait pu le deviner. Mon regard se fit noir en attente d’une réponse. D’une réponse claire et assez nette pour que je puisse enfin avouer ce que je savais…
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MessageSujet: Re: Eugène ∞ L'enfer c'est les autres.   Eugène ∞ L'enfer c'est les autres. EmptyLun 12 Mai - 19:27

Eugène ∞ Raiponce
L'horizon se découpait devant moi comme une mâchoire prête à se refermer au dessus du royaume. La mer, pourtant synonyme de liberté, dégageait une impression étrange, une impression de peur. Ou peut-être étais-ce moi qui avait peur. J'avais la sensation d'être face à mon destin, un destin borné et sans issu. Si jusque-là je m'étais battu contre les craintes et contre les doutes, une telle bataille m'avait épuisé, et à présent, j'ignorais quelle marche suivre pour satisfaire toutes les attentes qui pesaient sur moi. Plus le temps passait, et plus je me questionnais quand à ma capacité à être roi. Il fallait bien se l'avouer, je n'en avais vraiment pas la carrure. Je craignais de m'être leurrer, de m'être trompé de voie en acceptant une telle destinée. Bien sûr, je ne pouvais pas tout laisser tomber, bien que l'envie ne m'en manquait pas, toutefois, je ne pouvais demeurer ainsi. J'étais épuisé, et rien ne semblait pouvoir m'apaiser. Pas même la vue magique que m'offrait ce balcon. Pas même Raiponce.
Raiponce, parlons-en. Très sincèrement, je m'en rendais compte chaque jour, les événements actuels nous éloignaient l'un de l'autre, et je tendais à me détacher d'elle. Bien sûr, je l'aimais. Bien sûr, je n'aurais jamais pu l'abandonner. Cependant, elle portait en elle trop d'espérance à mon sujet, et je vivais dans l'hantise de la décevoir. Car j'en étais persuadé, je finirais par la décevoir. Je n'étais qu'un voleur après tout. Un bandit de bas étage... En la détournant de moi, je désirais simplement la protéger de celui que j'étais...

Un immense besoin de réfléchir s'était emparé de ma personne, et instinctivement, je m'étais dirigé vers ce balcon qui avait abrité tellement de moments importants... Je savais que depuis notre mariage, Raiponce devait faire face à bon nombre de critiques me concernant, ce qui, somme toute n'était pas surprenant. Mais elle ne m'avait jamais rejeté, sans cesse elle avait affronté les regards obliques et les murmures. Je ne pouvais pas oublié tout cela, pourtant, mon naturel revenait à galop. Je savais pertinemment que Raiponce souffrait de cette situation, mais je ne parvenais à y remédier. Cela me déchirait le coeur, j'aurais donné beaucoup pour pouvoir remonter le temps. Revenir à notre première rencontre, à notre aventure dans les bois, où je découvrais à chaque seconde une nouvelle facette de sa surprenante personnalité. Revivre nos premières années de mariage, nos regards complices... Tout cela semblait s'être envolé. Par ma faute. J'en venais même à fréquenter les bordels, pour me changer les idées, pour réfléchir, pour discuter. Cela devenait complètement fou, j'en étais venu à me confier à Naïla, une prostituée que je connaissais à peine... Ma vie me dépassait, ma relation avec Raiponce filait entre mes doigts, et la situation politique paraissait sans issues.
Je poussais un cri de rage en frappant contre la rembarre du balcon. Quelle solution à présent ? Que faire ? Fuir ou affronter la réalité ? J'entendis des pas dans mon dos, mais ne pris pas la peine de me retourner. Je savais très bien qui se tenait derrière moi.

" Eugène. Qu’est ce qui t’amène ici ? " Cette fois-ci je me retournais. Les appartements de Raiponce constituaient son jardin secret. Elle aimait s'y retrouver, seule ou avec cette Alexis, pour discuter de choses qui m'échappaient. Les deux jeunes femmes étaient très proches, c'était sans doute pour cela que je faisais l'effort de la supporter. Mais derrière le dos de Raiponce, la situation était bien différente. Alexis éprouvait pour moi une méfiance que je ne comprenais pas - certainement craignait-elle que je fasses du mal à mon épouse - de mon coté, je n'appréciais pas ses manières et cette manie de scruter mes moindres faits et gestes. Quoi qu'il en soit, nous avions un point en commun, nous tenions tout les deux à Raiponce, et pour cela nous étions prêts à faire des concessions.
Je lançais un regard sur la mer, qui se mêlait au ciel, et respirait une bouffée d'air en comprenant qu'une conversation était inévitable. " Je ne sais pas, je... J'avais envie de voir la mer. " Une réponse évasive mais qui illustrait très bien le fond de ma pensée. Je me posais exactement la même question. Qu'est-ce qui m'amenait dans ce bureau ? Qu'est-ce que je faisais sur ce trône ? Pourquoi je demeurais aux cotés de Raiponce ? Elle méritait tellement mieux qu'un simple voleur. " Tu as besoin de quel… " Je plissais les yeux, la voyant observer le bureau sur lequel trônait les plans qu'elle avait élaboré avec Alexis. Je vis l'expression de son visage se transformer, un éclair de colère la traversa. Je n'eus le temps de m'expliquer. " Depuis quand tu fouilles dans mes affaires ? Moi je ne m’immisce pas dans les tiennes. " A cet instant précis, je parvenais à lire en elle comme dans un livre ouvert. J'eus alors la nette impression qu'elle savait quelque chose sur moi, quelque chose qu'elle me cachait. Et je me sentis terriblement honteux, ce qui me fit entrer à mon tour dans une forme de colère. En réalité, j'étais en colère contre la situation actuelle, contre moi-même et mon impuissance. " Inutile de t'énerver, je cherchais des solutions à toute cette pagaille ! Et puis, je ne sais pas où tu veux en venir mais je n'ai rien à cacher. " On aurait pu croire qu'elle attendait quelque chose, une parole, un geste qui lui aurait permis de me sauter au cou comme une tigresse. De vider son sac et d'alléger son coeur. Inconsciemment, je me rendis compte que je venais de lui tendre le bâton pour me faire battre. Bien sûr que j'avais des choses à cacher... " Mais peut-être n'as-tu pas assez confiance en moi.. Ou bien penses-tu comme tout les autres... Que je suis un voleur. " C'était petit et méchant. Toutefois, cela restait ma seule défense. Se braquer et attaquer. Pour n'avoir pas de comptes à rendre... J'agitais la tête avec déni. " Excuses-moi, je n'aurais pas du dire ça, répliquai-je en me calmant. "
Après toutes les épreuves, voilà où nous en étions arrivé. Cela me paraissait tellement improbable. Elle était mon rêve après tout...
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Raiponce S. Fitzherbert

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MessageSujet: Re: Eugène ∞ L'enfer c'est les autres.   Eugène ∞ L'enfer c'est les autres. EmptyMer 14 Mai - 12:54

Eugène ∞ Raiponce
Qu’est ce qui se passait ? Pourquoi entre nous tout semblait s’éclater ? Pourquoi je l’agressais comme ça ? Une femme ne devait pas avoir de secret pour l’homme qu’elle aimait. Elle devait l’aider et l’épauler comme le jour où je lui avais promit d’être à ses cotés toute sa vie. Et aujourd’hui j’avais juste l’impression qu’il cherchait une solution pour fuir cette promesse. Qu’il n’en voulait plus, qu’il ne supportait plus ma vue.  La mer… Je ne savais pas si je devais le croire ou si il me mentait. Si il cherchait une simple excuse ou si il avait besoin de réfléchir. Réfléchissait-il à moi ? A nous, à notre avenir ? Cela faisait déjà dix ans que nous étions côté à côté et que j’étais fière d’être à son bras. Mais les demandes changeaient en dix ans. Avant nous passions qu’à notre aventure, nous changions chaque jour de rôle comme un jeu, nous étions nous. Aujourd’hui, nos responsabilités nous rattrapaient et chaque fois que je me promenais dans les rues de Westphalie on me demandait qu’en allait arriver un hériter… Comment pouvais-je tomber enceinte d’un homme infidèle ? Un homme qui ne se cachait même plus de mes yeux. C’était comme si il avait prit son envol et que je n’arrivais pas à voler à ses cotés. Et que pire, il n’attrapait pas ma main pour m’aider. Je souffrais, j’en souffrais terriblement parce que je l’aimais. Comme au premier jour, comme une folle. Il n’avait que quelques mots à dire pour que nous nous retrouvions enfin ensemble. Dis quelque chose s’il te plait…. Je serais toute à toi, nous serions comme avant… " Inutile de t'énerver, je cherchais des solutions à toute cette pagaille ! Et puis, je ne sais pas où tu veux en venir mais je n'ai rien à cacher. " Je me sentais si horrible de penser à tant de mauvaises pensées en même temps. J’imaginais tant de scénarios impossibles il y a encore quelques temps. Je relevais les yeux, croisant ses yeux bleus qui savaient calmer mon regard sombre.  « Quelle pagaille ? » Celle de notre couple ? De notre royaume ? De notre vie ? Quelle pagaille voudrais-tu t’occuper en premier ? Moi je n’avais plus la force de te regarder, de croire à ses rumeurs. De croire que j’étais l’une de ses reines trompées par leur mari. Mais nous, j’avais toujours cru que c’était différent. Nous étions unis par l’amour, pas par un arrangement.

Mes pensées étaient un bateau qui coulait dans des eaux sombres et je n’avais aucune notion de la profondeur. Je me laissais faire c’était tout. J’acceptais. " Mais peut-être n'as-tu pas assez confiance en moi.. Ou bien penses-tu comme tous les autres... Que je suis un voleur. " Il savait que je détestai quand il parlait ainsi. Mais depuis dix ans, ce souvenir de Flynn Rider n’arrêtait pas de le suivre. N’arrête pas de le hanter. Cela c’était calmer à notre retour à la capitale puis à notre mariage. Mais je sentais bien que le goût de l’ivresse de l’aventure lui manquait. Il en avait besoin et moi je le retenais dans une prison dorée. Je n’osais pas lui dire de prendre son envol. Enfin, je n’aurais pas osé jusqu’à aujourd’hui. Mais là, j’étais tout simplement perdue. . " Excuses-moi, je n'aurais pas du dire ça. " Son regard fuyant repartit sur la mer comme si il espérait qu’elle l’entraine pour qu’il n’est pas à entendre ce que je voulais lui dire.  .  « Je n’ai plus assez confiance en toi. » Je savais que cela ferait l’effet d’une bombe. Qu’il allait sûrement me regarder les yeux grands ouverts comme si je lui avais annoncé une nouvelle des plus importantes. Mais c’était le cas. J’avais perdu toute confiance en lui. J’avais tout perdu de lui, de mon amant, de mon mari, de mon rêve. .  « Comment le pourrais-je avec un homme qui me trahit ? Qui va dans des bordels sans aucune honte et qui se cherche une putain en espérant qu’elle réglera ses problèmes de mariage.  » Tout sortait d’un coup. Je n’haussais pourtant pas la voix, je n’hurlais pas, je ne bougeais pas. J’étais droite, face à lui, les yeux dans le vide, sans oser croiser son regard pour découvrir que tout ce que je savais était vrai. . « Comment te faire confiance alors que tu ne crois pas en toi ? Que tout ce que tu voudrais c’est retrouver ta vie d’avant car tu ne supportes pas d’être roi ? Tu ne supportes pas les rumeurs, les critiques. Tu tombes plus bas à chacune d’elle.  » Je sentais la colère monter en moi et grandir de plus en plus. Je n’avais plus l’homme que j’avais épousé en face de moi. Ce n’était qu’une copie bien trop pâle pour moi, une épave.  .  « Comment être encore debout si je n’ai plus personne pour m’aider ? Comment apprécier la vie, si je n’ai plus personne à coté ? Comment t’aimer quand tu es devenu une copie de celui que j’ai épousé ? Que penser quand je te vois fuir le soir ? Ou est-il parti encore ? Voir une autre femme ou prendre la fuite ? Sera-t-il la quand je me réveillerais ? Peut-être sait-il décidé à fuir. Peut-être a-t-il reprit sa vie sous un autre nom. Plus de Flynn, plus d’Eugène. Un nouvel inconnu.  » Je tapais du poing contre la table faisant voler tous mes plans et toutes mes idées. Qu’importe. Cela n’avait plus d’importance. Mon royaume n’avait plus aucune importance. Je devais sauver un mariage qui s’écroulait. « Et quoi répondre quand on me demande un héritier ? » Ce fut la goutte de trop. Je baissais la tête, ma voix brisée par un chagrin qui m’envahissait trop fort pour que je tienne le coup.

Voilà, il savait enfin tout. Enfin tout. Enfin, il n’avait plus de raison de s’inquiéter de pourquoi nous ne dormions plus dans la même chambre. Parce que, je ne dormais tout simplement plus depuis de nombreuses nuits. Trop occupé à s’inquiéter de notre futur. De son futur. Du mien. Et je ne pouvais plus affirmer que nous allions encore vivre longtemps toujours au coté de l’un et de l’autre.
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F. Eugène Fitzherbert

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MessageSujet: Re: Eugène ∞ L'enfer c'est les autres.   Eugène ∞ L'enfer c'est les autres. EmptyVen 16 Mai - 20:56

Eugène ∞ Raiponce
Comment ? Comment avais-je pu laisser notre relation se dégradait de la sorte ? Était-ce lié aux événements qui étaient en train de se produire ? Non, bien sûr que non, j'étais le seul responsable. Ou peut-être que non.. Je ne savais pas, je ne savais plus. Quoi qu'il en était, la situation était au plus mal et j'ignorais comment m'en sortir. Je ne pouvais tout de même pas lui avouer que je détestais ma vie. Après tout ce qu'elle avait fait pour me la rendre facile, après ces dix années merveilleuses passées à ses côtés, je n'avais pas le droit de lui dire ça. Et puis, ce n'était pas totalement vrai. Seulement, parfois, cela le devenait, et c'était sans doute pour cela que j'avais besoin de fuir. Au final, je n'avais pas totalement changé. J'étais toujours le même, le voleur, le bandit, celui qui s'était infiltré dans la tour de Raiponce. Celui qui voulait les joyaux de la couronne. Mais pas celui dont elle était tombé amoureuse. Raiponce aimait Eugène, mais Eugène se faisait grignoter chaque jour plus par Flynn Rider.
La mer. C'était sorti naturellement, et en soit, ce n'était pas un mensonge. J'éprouvais un horrible besoin de réfléchir, et la vue de Raiponce me tourmentait plus encore, nouant le fil de mes pensées. La voir dans cette pièce me rappela le jour où je lui avais demandé sa main, le jour où je m'étais engagé à devenir son pilier pour le reste de la vie. Aujourd'hui le pilier s'effritait, il partait en miette, et notre mariage avec. Bien évidemment, j'en souffrais terriblement. J'aimais Raiponce plus que tout au monde, cependant, je l'aimais au-delà de ces barrières et de ces responsabilités qui entravaient mon amour.
Voilà ce que j'aurais du lui avouer, en toute franchise. Mais j'en étais incapable. Alors je me dissimulais derrière mes grands airs, derrière une carapace et une arrogance sans faille. Je rendais notre vie impossible pour nous protéger du mal qui nous guettait. Celui de la rupture. A vrai dire, notre mariage était déjà rompu. Nous vivions l'un à coté de l'autre, sans partager autre chose qu'une salle de trône. Pas le moindre héritier pour nous lier... Cela nous faisait mal, à tout les deux. Mais je ne trouvais guère d'autre solution que le mutisme, à vrai dire, c'était une manière de fuir mes problèmes.

Je croisai son regard, ses yeux parcourus par un feu qui pouvait passer de la passion à la colère. A cet instant précis, ses pupilles semblaient errer dans le vide. " Quelle pagaille ? " Je fronçais les sourcils, pensant qu'elle plaisantait. Mais elle ne paraissait plus apte à me regarder en face. Qu'avais-je bien pu lui faire ? Son attitude me frappait de plein fouet, comme les sous-entendus qui pesaient sur ses paroles. Elle savait très bien de quoi je voulais parler, je n'avais même pas besoin de le formuler. C'était bien vrai, en venant ici, je cherchais des réponses : pourquoi nous arrivait-il cela ? N'étions-nous pas censé être Raiponce et Eugène ? Qui devenions-nous ? Une femme jalouse, terrifiée par l'attitude de son mari, et un époux errant comme un fantôme, ne tenant compte d'aucune limite, d'aucun sentiment. En guise de réponse, j'agitai la tête en signe de déni. Puis je débitais mes absurdités, lâchait ce venin qui envahissait mon corps qui me paralysait. Je lui lançais mes problèmes à la figure, comme si je répondais à un instinct primaire. Et j'imaginais sans mal l'effet que cela devait avoir sur son coeur, son esprit. Tellement de non-dits persistaient entre nous, un trop grand manque de franchise venait gâcher le bonheur que nous tentions de construire sur des bases déjà peu solides. Mais l'affrontement était pour aujourd'hui. Je le voyais, la détermination de cette femme de poigne affichait aujourd'hui une réalité que j'espérais éviter. Le dialogue. Mais je m'étais laissé prendre au jeu, à la fois pour me défendre, mais sans doute aussi pour m'exorciser.
Cependant, je pris conscience de mon emportement et tentai de faire un pas en arrière. Mais il était trop tard, j'étais allé trop loin. Je lui avais tendu la perche. Il était temps pour moi d'affronter le fond de sa pensée.

" Je n’ai plus assez confiance en toi. " Une claque. Une claque énorme, mais fidèle à moi-même, je ne cillai pas. Alors qu'à l'intérieur, tout mon monde venait de s'effondrer. Je recevais exactement le produit de ce que j'avais semé. Mais je ne pouvais le réaliser. Malgré tout mes doutes, malgré cette envie de fuir intarissable, j'avais résisté. Simplement car j'avais confiance en elle. Comment ? Raiponce. Comment pouvais-tu penser cela ? Raiponce. Que nous arrive-t-il ? Raiponce. Pourquoi restes-tu avec moi ? Si tu n'as plus ton appui, si tu n'as plus confiance en celui qui t'épaule chaque jour, que faisions-nous ensemble ? Cela n'avait plus aucun sens... Aucun sens... Une colère m'envahit alors. Elle avait prononcé l'imprononçable. Alors que j'avais abandonné ma vie pour elle. Alors que... Impossible de raisonner. Impossible de suivre le fil de ma pensée. J'avais perdu ma femme. J'avais perdu ma Raiponce. " Comment le pourrais-je avec un homme qui me trahit ? Qui va dans des bordels sans aucune honte et qui se cherche une putain en espérant qu’elle réglera ses problèmes de mariage. " Nouveau coup de poing. Bien sûr, je compris qu'elle parlait de Naïla. Mais seulement, elle ne savait rien. Il ne s'était strictement rien passé avec la fille de joie. Nous avions discuté, car nous nous connaissions, mais cela s'arrêtait là. J'appréciais énormément la jeune femme, mais jamais je n'aurais pu coucher avec elle. Oui, mon intention en entrant dans le bordel n'était pas honorable, mais au fond de moi, je savais que je n'aurais pu aller au bout. " Comment te faire confiance alors que tu ne crois pas en toi ? Que tout ce que tu voudrais c’est retrouver ta vie d’avant car tu ne supportes pas d’être roi ? Tu ne supportes pas les rumeurs, les critiques. Tu tombes plus bas à chacune d’elle. " Ses paroles étaient comme des lames qui me transperçaient. Je fermais les yeux, comme pour me protéger. Elle qui me connaissait, elle qui m'aimait, elle qui utilisait mes faiblesses pour me faire du mal. Elle s'envolait loin de moi, et le pire dans tout ça résidait sans doute dans son air impassible, bien que la colère commençait à percer sur son visage. Je ne préférais pas la couper, je la laissais se vider et s'éloignait plus de moi à chaque mot, attendant le bon moment pour la retenir. J'ignorais d'ailleurs si j'allais réellement la retenir... Après tout ça, mon esprit n'avait plus la moindre envie. Ne ressentait plus le moindre sentiment. " Comment être encore debout si je n’ai plus personne pour m’aider ? Comment apprécier la vie, si je n’ai plus personne à coté ? Comment t’aimer quand tu es devenu une copie de celui que j’ai épousé ? Que penser quand je te vois fuir le soir ? Ou est-il parti encore ? Voir une autre femme ou prendre la fuite ? Sera-t-il la quand je me réveillerais ? Peut-être sait-il décidé à fuir. Peut-être a-t-il reprit sa vie sous un autre nom. Plus de Flynn, plus d’Eugène. Un nouvel inconnu. " Je le comprenais à présent, elle me dévoilait ses faiblesses, ses craintes. Ce n'était pas mon procès qui avait lieu somme toute.. Mais chaque phrase semblait peser un peu plus lourd dans ma poitrine. Elle se trompait... Mais j'avais également fait erreur. J'aurais dû être franc. Ne pas me taire. Lui confier mes doutes, mes envies de fuir. Je n'avais jamais pris la fuite. Jamais. Je m'étais battu contre moi même pour elle... " Et quoi répondre quand on me demande un héritier ? "
Non. Pas ça.
Le temps s'arrêta une seconde. Il n'y avait plus rien. Elle. Moi. Le bruit lointain de la mer. Et les paroles.
Cette fois-ci, je vis Raiponce sombrer dans la tristesse. Elle venait se de mettre à nue devant moi. Elle venait de me faire du mal comme jamais auparavant. Mais elle venait également de crever l'abcès. Nous avions stopper notre course devant un carrefour de notre vie, réfléchissant à quel chemin chacun de nous allait emprunter. Je pris une grande inspiration. " C'est bon, tu as fini ? Tu as fini de vider ton sac ? Tu ne crois pas que tu aurais mieux fait de le faire avant ? De ne pas laisser tout s'accumuler ? J'ai fait les mêmes erreurs, et ça m'a coûté ta confiance. Sans elle, je me demande ce que je fais à tes côtés. Tu crois vraiment qu'il est possible de vivre près d'un homme auquel on ne croit pas ? J'ai des doutes. Et si tu penses réellement cela de moi, alors, tu sais ce qu'il te reste à faire. Si tu me penses aussi faible, aussi différent de l'homme que tu as épousé, alors laissons tomber l'aventure. Mettons un terme à cette relation qui n'a plus de sens. Tu sais très bien que ce n'est pas ce que je veux. Tu sais très bien que je t'aime. Mais tu n'as pas tord, je ne suis plus la même personne. Peut-être parce que dix ans se sont écoulés ? Peut-être parce que j'ai mûri ? Ou peut-être car mon naturel est revenu ? Mais si cela ne te satisfait pas, si tu as honte de ce que je suis, alors tant pis. Je suis celui que je suis Raiponce. Je n'ai cessé d'être grimé, et je ne pensais pas qu'un jour tu ferais partie de ces personnes. Tu m'as demandé d'être moi-même, et voilà ce que je suis. Désolé de te décevoir. " Ce n'était pas totalement juste, ce n'était pas totalement faux. J'avais évidemment changé, mais celui que j'étais depuis ces derniers mois m'écoeurait. " Mais je t'interdis de dire que je t'ai trahis. Il ne s'est rien passé avec Naïla, c'est une amie, une personne avec qui je peux échapper à cette existence. Je me suis sacrifiée pour toi, je n'ai jamais fui, bien que l'envie ne me manquait pas. Je ne pouvais pas te faire ça. Alors constater que tu penses le contraire, je... Je ne peux réaliser. Tu ne comprends pas ? Je déteste ma vie, je déteste les murs, les lois, les barrières. Mais je suis près à les affronter pour toi. J'étais prêt du moins. " Je fermais les yeux. " Maintenant, je ne suis plus certain de rien. " J'agitais la tête, j'arrivais au point délicat de l'héritier. " Si tu ne sais pas quoi répondre à cette question, la réponse est alors toute faite, n'est-ce pas évident ? "
Nous y étions arrivé. Pour la première fois depuis un bon moment, nous avions réussi à vider notre sac. Quelles qu'en seraient les conséquences, nous venions de respecter pour la première depuis des années l'un des fondement du mariage, l’honnêteté. Nous avions agi comme un couple. Pour le meilleur et pour le pire.    


Dernière édition par F. Eugène Fitzherbert le Mer 21 Mai - 18:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Eugène ∞ L'enfer c'est les autres.   Eugène ∞ L'enfer c'est les autres. EmptyMer 21 Mai - 12:42

Eugène ∞ Raiponce
Tout semblait s’arrêter. Le temps, le royaume, les sentiments. Tout était à ce moment, sur pause. Il n’y avait rien que du néant autour de nous. Nous étions entourés du néant et de haine, que nous étions les seul à pouvoir disperser. Et je savais qu’après cette discussion, quand je sortirais de cette pièce ce serait main dans la main avec lui, où seule, le laissant prendre la fuite et ne plus revenir. Mais je ne voulais pas me résoudre à cela. Je ne voulais pas le perdre si facilement, pas après autant d’années de bonheur et de joie à ses côtés. Nous avions vécu comme parfait mari et femme jusqu’aux débuts de ses événements. Jusqu’à ce que la pagaille s’invite chez nous. Mais nous n’étions pas préparés. Alors nous n’avions pas pu fermer les portes, juste l’accepter, et perdre chaque jour plus l’être aimé. Même si il le pensait, il n’était pas le seul dans cette défaite. Nous étions deux, deux êtres pleins de doutes et incapable d’accepter les remords de l’autre. Nous étions tellement similaires, que mes qualités étaient les siennes et ses défauts les miens. Pendant des années nous avions été en parfait accord, mais aujourd’hui, cela jouait contre nous. Ce fut si naturellement que je sortis autant de reproches autant de souffrances.  Pas que de lui, de moi, de nous. Nous n’avions pas eu l’idée de nous mettre une seule fois à nue. Pas une seule fois nous avions pensé à nous poser chaque soirée, et discuter pour voir comment allait l’autre. " C'est bon, tu as fini ? Tu as fini de vider ton sac ? Tu ne crois pas que tu aurais mieux fait de le faire avant ? De ne pas laisser tout s'accumuler ? J'ai fait les mêmes erreurs, et ça m'a coûté ta confiance.  " Ma gorge était serrée et je sentais mes larmes me monter. Mais je refusais de les laisser me submerger. Je ne pleurerais pas. Je n’étais pas décidé, pas encore. Nous devions nous expliquer, pas repartir comme si rien ne c’était passé. Sans elle, je me demande ce que je fais à tes côtés. Tu crois vraiment qu'il est possible de vivre près d'un homme auquel on ne croit pas ? Des poignards. Chaque moit, chaque syllabe, s’attaquait à notre amour, et le poignardait. Mes mots comme les siens. Nous étions entrain de nous entretuer, pour voir si nous arrivions à survivre. Mais il avait raison. Pourquoi vivre auprès d’un homme en qui je ne croyais plus. Et lui, pourquoi vivait-il encore avec une femme inconnue ? Et si tu penses réellement cela de moi, alors, tu sais ce qu'il te reste à faire. Si tu me penses aussi faible, aussi différent de l'homme que tu as épousé, alors laissons tomber l'aventure. Mettons un terme à cette relation qui n'a plus de sens. Je baissais les yeux ainsi que ma tête, refusant de me montrer faible face à ses paroles. Mais c’était bien des larmes coulant le long de mes joues et qui n’arrivait pas à se stopper. Il semblait nous laisser partir si facilement. Si simplement, comme si nous n’avions rien été pendant dix ans. Comme si c’était si simple. Même en oubliant comment l’annoncer au royaume, ou à nos amis, j’avais l’impression qu’il trouverait réponse à tout, qu’il serait tout régler quand c’était pour stopper une histoire. J’écoutais, j’entendais mais je n’arrivais  pas à répondre, à répliquer. A faire aussi mal qu’il était entrain de me faire. Désolé de te décevoir. " Autant de sentiments qui s’entremêlaient. Après la tristesse, la colère, je ressentais du désespoir.  J’étais totalement perdue parce qu’il pensait encore cela de moi. Que j’étais comme les autres, comme ceux qui l’attaquaient pour lui faire mal. " Mais je t'interdis de dire que je t'ai trahis. Il ne s'est rien passé avec Naïla, c'est une amie, une personne avec qui je peux échapper à cette existence. Alors maintenant il avait besoin d’échapper à son existence ? Elle était si pathétique que cela ? Il n’aimait réellement plus le royaume ? Plus du tout. Je me sentais trop petite et trop faible pour combattre ce sentiment qui l’habitait depuis si longtemps. Qui encré et marqué en lui. Tu ne comprends pas ? Je déteste ma vie, je déteste les murs, les lois, les barrières. Mais je suis près à les affronter pour toi. J'étais prêt du moins. " C’était ce que je voulais entendre. Il ne l’était plus. Il était las de sa vie, et il voulait repartir. Il attendait juste un mot de ma part, une réponse pour enfin reprendre son envol. " Si tu ne sais pas quoi répondre à cette question, la réponse est alors toute faite, n'est-ce pas évident ? " Sans était assez. Je n’en pouvais plus d’écouter sans répondre, d’étouffer sans réussir à respirer. Mes larmes avaient eu le temps de sécher, elles n’étaient plus apparentes. J’avais juste les yeux rouges, rouges de larmes, de colère, d’amour. Mais je le regardais. Je ne voulais pas détourner, ni perdre son regard. Il me semblait que c’était notre unique lien maintenant. Que répondre à toutes ses attaques ? Que lui dire à part de partir ? A part que je l’aime et que je ferais tout pour le garder près de moi ? Mais je ne voulais pas garder un fantôme. Je voulais mon mari pas une copie. « Je t’ai soutenu. Je t’ai défendu quand on t’attaquait. Mais je n’ai jamais répondu pour toi. Parce que si tu avais voulu être accepté, tu aurais répondu. Tu aurais montré que tu étais fort. Parce que tu l’es. Ou tu l’étais en tout cas.  »

J’avais l’impression d’être en plein combat. Et de ne pas être assez forte avec une arme, alors j’utilisais mes mots pour faire mal, pour le fatiguer, et pour le blesser.  « Si tu veux fuir ton existence vas-y, retourne la voir. Elle est sûrement meilleure écoute que moi puisque de toute façon, je suis inexistante. Aimée, mais inexistante.» Je levais les yeux en soupirant. Comment réussir à passer au dessus de toute cette pagaille ? Comment retrouver un équilibre.   « Je n’ai rien à te répondre. Je n’ai plus rien à te dire pour te faire comprendre ce que je ressens, non, je n’ai plus rien. » Je me poussais laissant la porte bien en face de lui pour qu’il la voit et je la pointais du doigt. « Tu as le choix. Vas-y pars. Si tu veux reprendre cette liberté, et laisser le passé ici, laisse ta couronne. Va te trouver une nouvelle vie.  » Je baissais le bras qui avait le poids de cette décision et la peur de sa réponse. La peur qu’il décide de prendre le chemin facile et qu’il parte. Qu’il me laisse seule, sans repère, sans personne.   « Ou reste. Reste et bas-toi si tu en es toujours capable. Essaye de reprendre un mariage et un royaume en main, essaye de retrouver la femme que tu aimes et qui serait bien malheureuse et dépressive sans son mari.   » Les larmes remontaient le long de mes yeux, les bordant comme une petite rivière.  « Qui serait bien triste parce qu’elle l’aime plus qu’à leur rencontre et moins que les jours qui vont venir… » Je reprenais doucement ma respiration, posant une main sur mon ventre et l’autre et posant tout mon corps contre les étagères derrière moi. « Et qui serait incapable de le prévenir à l’arrivé d’un futur Fitzherbert »  Voilà qui était dit. Comment l’avouez autrement ? Comment lui dire que je n’avais pas saigné depuis trois lunes, trois longs mois à me rongez les ongles, à ne pas comprendre ce qui se passait dans mon corps... Tous ses changements d’attitudes, de comportements inexpliqués..

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MessageSujet: Re: Eugène ∞ L'enfer c'est les autres.   Eugène ∞ L'enfer c'est les autres. EmptyLun 26 Mai - 20:33

Eugène ∞ Raiponce
Ce n'était pas la fin. Cela ne pouvait être la fin. Je refusais de croire que tout ce que nous avions bâti ensemble allait s'effondrer en un claquement de doigt. Pour quelque chose qui nous échappait. Seulement, plus la conversation avancer, et plus j'avais l'impression que nous prenions deux chemins séparés, et que peu à peu nos mains se déliaient. Raiponce était une reine, une femme forte, empli de courage, et à vrai dire, j'étais tout l'opposé. Nous nous ressemblions autant que nous étions différents. Et si jusque-là, nous avions réussi à baser notre existence sur nos similitudes, nos divergences reprenaient le dessus et nous entraînaient dans les ténèbres. Bientôt, nous allions passer la limite, le point de non-retour. Nous tirions sur la corde, qui était prête à céder, et aucun de nous n'était prêt à lâcher du leste. Prêt à tout sacrifier pour elle, je doutais aujourd'hui de mon aptitude à le faire. Ses paroles m'avaient perdre ma foi. Ma foi en elle, ma foi en nous.
Elle avait déversé tellement de venin, oubliant un instant mes sentiments, ce que des telles affirmations allaient provoquée au fond de mon coeur. Au moment où j'avais entendu ses reproches, et constaté le mal qu'elles me causaient, je m'étais juré de ne jamais lui faire subir une telle souffrance. Cependant, je me retrouvais dans la position, à lui déballer ce que j'avais sur le coeur. Que faisions-nous ? Pourquoi aucun de nous ne se décidait à mettre un terme à cette situation absurde et douloureuse ? Je l'ignorais, et je continuais de parler machinalement. Je voyais le visage de Raiponce se transformer mais cela ne me stoppait pas. Je pouvais percevoir la boule qui se formait dans son ventre, sentir cette tristesse, ce désespoir qui l'envahissait et grignotait son esprit. Je connaissais ces émotions, je les vivais avec elle, mais pourtant, ma bouche ne cessait de remuer. Cette fois-ci, Raiponce se mit à pleurer. Elle avait retenu ses larmes pendant plusieurs minutes, mais évoquer une séparation, la fin de cette aventure qui durait depuis dix ans, avait été la goutte de trop. Je voyais ses larmes glissaient contre ses joues roses, tandis que mon visage n'affichait aucune expression. Pourtant, j'aurais voulu la serrer dans mes bras, et la rassurer. Cela n'est pas la fin Raiponce, cela n'est qu'un renouveau. Un renouveau plus beau, plus solide. Mais pour cela tu dois croire en moi. Je suis égoïste, mais je veux que tu comprennes que ce sont des sacrifices, des sacrifices que je peux faire pour toi. Si tu me donnes la force d'y parvenir.
Tristesse, colère. Autant de sentiments qui se lisaient sur le visage de Raiponce quand je lui avouais haïr mon existence, vouloir y échapper. Des émotions exacerbées quand elle prenait conscience que je n'avais plus de raison de me battre. Un choc. Mais le coeur plus léger. Puis subitement empli de culpabilité quand je croisais son regard. Elle ne pleurait plus, elle respirait à peine, mais elle me fixait d'un regard qui me fit perdre pied. Son regard était celui qui comptait le plus pour moi, et ce que j'y voyais à cet instant me ramenait à ma misérable condition.

" Je t’ai soutenu. Je t’ai défendu quand on t’attaquait. Mais je n’ai jamais répondu pour toi. Parce que si tu avais voulu être accepté, tu aurais répondu. Tu aurais montré que tu étais fort. Parce que tu l’es. Ou tu l’étais en tout cas. " Après mon offensive, Raiponce se lançait à nouveau dans le combat. Ses mots étaient des flèches, qui, je le savais, ne tarderait pas à me transpercer. Je ne voulais même pas lui répondre, je préférais attendre qu'elle termine. Qu'elle vide définitivement son sac. Notre échange était comme une bandage que l'on arrache, douloureux sur le moment, mais bénéfique pour la suite. Je voulais y croire de toute manière. Je voulais croire en nous. Comme lors de ce moment, sous toutes ces lumières qui nous entouraient, avant que Raiponce ne prenne conscience de qui elle était. Mais plus elle parlait, plus l'espoir me désertait. " Si tu veux fuir ton existence vas-y, retourne la voir. Elle est sûrement meilleure écoute que moi puisque de toute façon, je suis inexistante. Aimée, mais inexistante. " J'agitai simplement la tête, prenant sur moi pour soutenir son regard. La résignation commençait à me gagner, mais je refusais de la laisser prendre possession de mon être. Raiponce ne comprenait pas, ce n'était qu'une façade, qu'un moyen pour moi de la protéger. " Je n’ai rien à te répondre. Je n’ai plus rien à te dire pour te faire comprendre ce que je ressens, non, je n’ai plus rien. " Un coup de poing dans l'estomac. La fin, nous y étions. Non. Si. Je ne savais plus, j'étais en train de me noyer, cette fois-ci, la planche qui me soutenait venait de se briser. Et j'entendais que quelqu'un me tende la main pour m'aider à remonter. Mais Raiponce semblait avoir tourné les talons. Elle ne laissait entre nous qu'une porte béante. " Tu as le choix. Vas-y pars. Si tu veux reprendre cette liberté, et laisser le passé ici, laisse ta couronne. Va te trouver une nouvelle vie. " La fuite. Le départ. Définitif. Tentant. Une belle vie aurait pu m'attendre. Une vie sans limite, sans règle. Une vie pleine d'adrénaline. Mais une vie sans amour. Je venais de le réaliser. De prendre conscience. Devant elle, devant ses yeux emplis de tristesse, je compris que la fuite, bien que tentante, m'était impossible. Seulement, elle semblait ne plus vouloir de moi. Finalement, c'était moi qui avait trop tiré sur la corde. Mes jambes commençaient à ne plus me soutenir, j'étais pendu à son haleine, mais sur le point de balbutier quelques messages de détresses. Mais je n'en eu le temps. " Ou reste. Reste et bas-toi si tu en es toujours capable. Essaye de reprendre un mariage et un royaume en main, essaye de retrouver la femme que tu aimes et qui serait bien malheureuse et dépressive sans son mari. " Un soulagement. Toute la pression accumulé dans mon corps se dissipa en un instant. Une seconde chance. Une seconde chance à saisir semblait se dessiner. Et les larmes de Raiponce me donnait plus encore envie de la saisir. " Qui serait bien triste parce qu’elle l’aime plus qu’à leur rencontre et moins que les jours qui vont venir… " Un sourire triste se dessina sur mon visage. Après m'avoir blessés, ses mots venaient me panser. Après avoir marché jusqu'aux frontières de l'enfer, nous rebroussions chemin, plus fort, et peut-être aussi plus soudés. Puis soudain, je la vis poser ses mains sur son ventre, et ma gorge se serra. " Et qui serait incapable de le prévenir à l’arrivé d’un futur Fitzherbert. "

Mes yeux s'écarquillèrent, et mon corps fut traversé d'une horde de sentiments insoutenables. Trop d'émotions m'avaient parcourus en si peu d'instant, je ne savais si je pourrais le supporter. Mais la joie prit le dessus sans que je ne le contrôle. Cependant, celle-ci fut immédiatement remplacée par la peur de n'avoir pas bien compris. J'eus l'impression d'être un idiot. " Je... Tu veux dire que... ? Tu... Enfin on.. Tu es enceinte ? " Je la fixai un instant, une longue seconde, avant de m'approcher toute doucement d'elle et de la serrer dans mes bras. J'avais peur de lui faire mal, elle avait l'air si fragile à ce moment précis. Je craignais également qu'elle me repousse, toutefois, j'exerçais une étreinte qui me faisait du bien. Je sentais son parfum, ses cheveux, et tout me paraissait mieux, le monde semblait plus léger. Je m'écartais alors, et pris son visage entre mes mains. J'avais oublié tout ce qui avait été dit auparavant, ce n'était plus qu'un mauvais souvenir. " Je suis désolé Raiponce, tellement désolé. J'étais perdu, je le suis sans doute encore, mais à présent, je veux croire à des lendemains meilleurs. La fuite n'est pas une solution. Elle ne l'est plus. Tu as raison, je peux rester et me battre. " Je secouais la tête, pensant un instant à Naïla. La situation était plus délicate de ce coté-là, mais pour sauver mon mariage, j'étais prêt à mettre de la distance dans cette amitié qui n'enchantait pas mon épouse. " Je ne dis pas que ce sera simple. Ni pour toi, ni pour moi. Je vais devoir regagner ta confiance, et toi, il va falloir que tu prennes ton mal en patience. La lutte sera dure, il y aura des mauvais moments, des bas qui nous donneront l'impression que toute cette pagaille est à nouveau-là. J'aurais encore envie de fuir, et toi, tu regretteras plusieurs fois de m'avoir épousé. Car ce que nous venons de nous dire à noirci notre coeur, mis une ombre au dessus de notre amour. " Je m'écartais un peu d'elle pour la considérer. Après un passage obscur, un chemin semblait se dessiner. " Il va falloir la chasse, et parfois nous n'y parviendrons pas. Tu te lèveras certains matins en te demandant ce qu'aurait pu être ta vie si tu ne m'avais pas épousé. Si tu avais trouvé un roi digne de cela. Tu auras des remords. Parfois, tu m'en voudras au point que tu me détesteras. Et tu te diras que finalement, tu aurais mieux fait de me laisser partir aujourd'hui. Quand tu entendras toutes les critiques à mon égards, tu finiras par te dire qu'ils ont raisons, que je ne suis qu'un voleur. De mon coté, ce sera la même histoire. A des moments, l'envie de fuir sera immense, au point que je devrais m'isoler loin de tout ça. D'autres fois, je te regarderais avec haine, pour m'avoir priver de ma liberté. J'irais sans doute revoir Naïla, je continuerais de voler quand ça n'ira pas. Je me dirais qu'il m'aurait fallu quitter cette vie quand l'étau n'était pas encore fermé. " Je la regardais d'un regard que je savais vacillant. Mais je tenais le choc. " Mais à coté de tout ça, nous vivrons des moments uniques. Nous connaîtrons des joies que tout le monde envierons, notre amour se renforcera chaque jour, il deviendra plus dur que le fer. Nous nous réveillerons avec la certitude d'avoir fait le bon choix, nous prendrons conscience qu'une vie sans l'autre n'est plus envisageable, que notre amour est tellement fort, que sans lui, nous se serions plus rien. Et nous avancerons pas à pas, main dans la main. " Je pris la sienne et la serrai avec détermination. " Cela sera difficile, mais nous y arriverons. Nous connaîtrons le pire pour obtenir le meilleur. " Mes jambes n'allaient pas tarder à me lâcher. Je pouffai de fierté, de joie, de peur également. " Je reste Raiponce. Je me bats, car je viens de retrouver l'espoir qui me manquait. Il est là, en toi, la concrétisation de nos sentiments. Cela vaut le coup. Si tu es prêtes à accepter l'avenir que je viens de te décrire, alors je te suivrais. Toujours. "
Je la regardais en comprenant que notre avenir, mais surtout celui de notre héritier résidait dans ce choix. Partir ou rester. Dans mon esprit, il n'y avait plus de royaume, de peuple. Il n'y avait plus que nous. Nous deux. Nous trois.       
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MessageSujet: Re: Eugène ∞ L'enfer c'est les autres.   Eugène ∞ L'enfer c'est les autres. EmptyMer 4 Juin - 17:06

Eugène ∞ Raiponce
Je ne savais pas si c’était le bon moment. Mais existait-il vraiment le bon moment ? Non, il n’y avait que l’instant. L’instant où j’avais décidé d’avouer. D’avouer nos tords, nos différences, nos peines. D’avouer que ce bébé qui grandissait en moi, était-il réellement le bienvenu dans cette famille bouleversée par la colère ? Je ne savais pas, je ne savais plus. Mais ce bébé était bien là, présent et arriverait très bientôt. Bien plus vite que nous le pensions. Face à la surprise, je crus d’abord qu’Eugène n’avait pas comprit ce que je lui disais. Puis je le vis alors retrouver l’usage de la parole, " Je... Tu veux dire que... ? Tu... Enfin on.. Tu es enceinte ? " J’hochais positivement la tête. Mon corps tremblait face aux vibrations d’émotions qui passaient en moi. J’avais du mal à rester encore debout, mais les bras forts d’Eugène m’encerclèrent et me retenir. Nous étions deux, deux personnes et nous allions devoir faire de la place à une troisième vie. Une vie que nous espérions depuis tellement longtemps. Pendant de nombreuses années je crus que j’étais fertile. L’enfant n’arrivait pas. Je n’avais pourtant pas de problèmes particuliers. Face aux échecs nous avions laissé cela de coté. Mais aujourd’hui, nous avions encore la chance de croire. Coire que nous allions enfin pouvoir nous occuper d’un petit nous. " Je suis désolé Raiponce, tellement désolé. J'étais perdu, je le suis sans doute encore, mais à présent, je veux croire à des lendemains meilleurs. La fuite n'est pas une solution. Elle ne l'est plus. Tu as raison, je peux rester et me battre. " Je passais mes mains sur son visage retrouvant enfin cette proximité avec mon mari. Tout m’avait manqué en lui, de ses yeux bleus, à sa barbe un peu crochue tout comme ses cheveux qui avaient bouclés avec les années. J’aimais entendre dans sa bouche des mots forts, des mots qui me prouvaient qu’il était là, bien là, et prêt à tout. Pour nous. Il parlait, il parlait m’expliquant qu’à chaque épreuve, nous devrions tenir. Mais je savais, nous arriverions. La preuve aujourd’hui, nous avions réussit à surmonter nos doutes et nos peurs pour nous retrouver l’un l’autre. Mais à coté de tout ça, nous vivrons des moments uniques. Nous connaîtrons des joies que tout le monde envierons, notre amour se renforcera chaque jour, il deviendra plus dur que le fer. Nous nous réveillerons avec la certitude d'avoir fait le bon choix, nous prendrons conscience qu'une vie sans l'autre n'est plus envisageable, que notre amour est tellement fort, que sans lui, nous se serions plus rien. Et nous avancerons pas à pas, main dans la main. " J’avais totalement confiance en ses paroles. Je savais que je pouvais compter sur lui et que ce qu’il disait était vrai. Notre amour grandissait chaque jour et rien n’allait le stopper. Depuis presque dix ans nous avions juré de nous aimer pour la vie. Certes nous étions jeunes et fougueux, mais cette fougue nous avons sauvés et nous avait portés à chaque moment de doute ou de peur. Je sentis sa main dans la mienne et je la serrais aussi fort que je pouvais. " Je reste Raiponce. Je me bats, car je viens de retrouver l'espoir qui me manquait. Il est là, en toi, la concrétisation de nos sentiments. Cela vaut le coup. Si tu es prêtes à accepter l'avenir que je viens de te décrire, alors je te suivrais. Toujours. " Je ne pouvais plus attendre je passais mes bras autour de son cou et le serrait du plus fort que je pouvais. Il avait raison, il avait raison dans tout ce qu’il disait. Et je le croyais, je réussis à croire à des jours beaux, des meilleurs jours. « Je t’ai épousé pour le meilleur et pour le pire. Et je ferais avec les deux… Mais s’il te plait, ne nous cachons plus des choses. Je ne veux plus de disputes aussi violentes que celle-ci. » Je me détachais légèrement de lui pour le regarder dans les yeux. Ses beaux yeux bleus qui m’avaient tant de fois craqué dans le passé. Aujourd’hui c’était toujours pareil. « Promet moi que l’hiver qui arrive ne nous battra pas. Qu’on arrivera toujours à lui tenir tête.»

Mes yeux dans les siens je sentais de la force me revenir, je me sentais prête à affronter les royaumes tous autant qu’ils étaient. Qu’ils viennent je n’avais plus peur. Je pouvais réussir, nous pouvions réussir. J’en étais certaine. « Mais si tu évitais les bordels et que tu préférais le château pour voir d’autres femmes je ne serais pas aussi jalouse. . » dis-je en rigolant et en posant mon visage sur son épaule. Maintenant que les choses étaient mises au clair, je devais lui parler de tout ce qui se passait. De tout ce que j’avais fais dans son dos. Je me défis de lui et prit ma main libre pour lui donner un parchemin. Toutes nos idées et recherches avec Alexis afin de trouver un moyen de percer l’ennemi. « J’ai envoyé Alexis à Arendelle. Je sais que tu ne l’aimes pas spécialement mais si elle pouvait nous rapporter quelques informations ce serait bien… Non ? » J’embrassais les lèvres d’Eugène comme pour mieux faire passer la pilule. Je n’étais pas sûre que cela marcherait, mais je pouvais toujours tenter. Il fallait qu’il comprenne ce que j’avais crée et pourquoi. « J’ai aussi reçu ça ce matin. Ca vient d’Arendelle. » Je pris une lettre posée sur le bureau à moitié déchirée et sortit l’invitation officielle. « Nous sommes cordialement invités à rencontrer, je cite le roi Elyan, à un bal prévu pour la prochaine lune. » Je n’étais pas pour et ni contre l’idée d’y aller. Il savait que j’adorais les bals, la musique et les robes, et puis surtout touts les royaumes étaient invités. Mais nous serions en terrain ennemi, et je ne savais pas pour qui Elyan était. Son père, indépendant ? « Je crois que c’est un garçon. » Histoire de détendre l’atmosphère dans la petite salle, et surtout de parler d’autres choses que de politique, je préférais lui parler bébé. Histoire qu’il se rende réellement compte que c’était vraiment là. Dans mon ventre. Et qu’il n’allait pas se volatiliser comme ça.


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