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 Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.

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Lyana L. Lungwen

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MessageSujet: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyMer 14 Mai - 15:31

Lyana ∞ Charlie
>I see Fire, Burn the tree.
Je n’avais pas la tête à sortir. Ni à aller me promener dans la ville aujourd’hui. J’avais ce qu’on appelait en médecine un « coup de blues ». Sofia appelait cela « broyer du noir » mais moi je préférais « laisser moi en paix ». Rester seule était la seule chose que je demandais. Il faisait froid, l’humidité commençait à s’installer dans la maison, et cela me rendait grognonne. Je détestais l’eau depuis que j’avais le feu dans mes mains. Elle me rendait malade et j’avais toujours extrêmement froid en sa présence. Bref j’étais enfermée dans mon monde, je ne ressentais plus rien, et le monde dehors pouvait aller se faire voir. Je voulais juste avoir la paix. Mais il semblait que Sofia n’était pas de cet avis. Comme d’habitude, elle avait envie d’aller à la découverte de nouvelles choses, de nouveaux endroits, trouver d’autres personnes comme nous. Et quand elle utilisait ce prétexte, elle savait que j’étais la première à me lever et à être motivée.

Ce fut donc par obligation que je sortis de mes couettes. Je n’avais pas l’air de grand-chose habillée ainsi. Comme une mère avec une petite fille, elle m’obligea à me changer pour être présentable et pour « passer dans la société ». Il fallait rester normal, et surtout ne pas attirée l’attention. Ca je le savais, même si sans le vouloir, j’avais attirée l’attention déjà deux fois sur moi. Quand j’avais sauvé Sofia, et quand j’avais voulu m’introduire dans le château et que ça avait été une bêtise. A la différence de la première fois, j’avais prouvé que je n’étais pas comme les autres. Et ça on me l’avait fait regretter. Tout en habillant, Sofia m’expliqua qu’elle avait trouvé une maison abandonnée non loin de j’habitais petite. Elle pensait peut-être trouver une preuve que quelqu’un comme nous avait vécu là-bas. Mais elle n’avait aucunes idées de comment faire. C’était d’ailleurs pour que je l’aide qu’elle m’avait obligé à me bouger.

Je sortis enfin mon nez dehors en grognant de nouveau. C’était le soir à Arendul, mais malgré la nuit qui tombait et le couvre-feu qui approchait, de nombreux passants se bousculaient. Tous rentraient chez eux après une dure journée de labeur. Sofia m’entraina avec elle vers les quartiers ouest de la ville, les plus anciens, les plus pauvres… Là où je pouvais retrouver mon ancienne maison qui aujourd’hui n’était qu’un tas de cendre. Préférant la brûler pour effacer les souvenirs, je savais pourtant toujours retrouver son emplacement précis. Sofia préféra me laisser seule dans ce quartier, partant d’un autre coté sachant pertinemment que je ferais bien attention à ce que personne ne me trouve dehors en pleine nuit.

Je parcourais les derniers centimètres qui me séparaient de mon ancien chez moi et ne réussit pas à m’arrêter devant. Trop peur d’avoir autant de souvenirs en pleine figure, trop peur de voir ce qu’était devenue mon enfance. Je continuais ma route sans m’arrêter sans savoir où j’allais.
J’errais. Je marchais sans trop regarder, et je m’arrêtais seulement lorsque je trouvais la fameuse maison abandonnée. Elle n’était effectivement pas belle à voir, rongée par l’humidité et le froid. J’essayais d’imaginer comment quelqu’un avait pu vivre là dedans. Sans aucune autorisation, je rentrais par ce qui devait être la porte. Je regardais tout ce qu’il y avait autour de moi pour trouver un indice, un signe de vie. Quelque chose qui contenterait Sofia pendant au moins une semaine pour qu’elle me laisse vivre un peu. Mais il n’y avait rien. Juste de la poussière, des plantes qui poussaient sous le plancher, et des planches de bois souillés par l’humidité.

Lorsque je voulu ressortir, j’eus l’impression de voir une silhouette à l’entrée. Je ne fus sur que lorsque je réussis à distinguer clairement une ombre. Je me rappelais alors que le couvre feu était passé et que je n’avais aucune autorisation d’entrée ici. Incertaine de ce qui allait se passer je sortie, brûlante de honte. Je regardais trop mes pieds pour oser croiser le regard de la personne en face de moi.  «  Pardon… Je me suis … Egarée, enfin peut-être... Je ne sais pas trop… L’angoisse, la peur, la sanction certaine… Une boule dans le ventre, l’anxiété qui s’installait dans mon corps… Les premiers tremblements.  Une flamme… Puis deux, et ainsi de suite. Je ne le remarquais que lorsque je sentis l’odeur d’un feu. La maison d’où je venais de sortir était entrain de brûler. La peur empêcha mes jambes de bouger.  « Oh non, pas ça, pas ça… » Et cette personne derrière moi qui ne disait rien… Qui ne parlait pas, qui ne m’avait pas encore frappée. Je me retournais, et la surprise me redonna la force de fuir. C’était lui. Je n’avais pas de nom pour lui mettre sur son visage mais c’était lui. Je l’avais vu deux fois dans ma vie. Et je m’en souvenais que trop bien, c’était des souvenirs gravés.  « Non pas encore vous ! » . Je n’attendais aucunes réponses, et prenant mes jambes à mon cou, j’essayais de fuir par le champ derrière la maison. Le feu crépitait dans mes oreilles et je n’avais aucun moyen de le stopper…
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Charlie James

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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyMer 14 Mai - 16:35

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Ma fonction m’offrait quelques privilèges : comme sortir en dehors du couvre-feu, du moment que je gardais une preuve de mon travail. Ce fut donc avec le papier dans ma poche que je sortis de l’enceinte du château : j’avais une idée très précise d’où je voulais aller. Je voulais retourner, pour la énième fois, mon ancienne maison. Ce fut donc d’un pas décidé que je traversais la ville. Les gens me saluaient, et je leur rendais, pour la plupart : le fait de protéger la ville m’avait attiré beaucoup d’amis. Et des ennemis certes, mais je n’en prenais pas compte. Je passais mes mains sur mon visage, essayant de retrouver un semblant d’humanité. Parce que oui, la fatigue avait pris le dessus sur tout. Je ne devais plus dormir que quelques heures maintenant. Mais je ne devais rien lâcher : j’allais retrouver l’homme qui avait fait ça. Et j’allais le tuer de mes propres mains. Ou alors le livrer au roi pour qu’il le tue. Je ne savais pas encore, j’y réfléchissais encore.

En arrivant devant mon chez-moi, je vis la porte entrouverte. Je fronçais alors les sourcils : pourquoi, comment, et qui avait osé pénétrer dans mon intimité ? Je me pinçais les lèvres en avançant dans la pénombre : le couvre-feu était maintenant lancé, et quiconque serait dehors à cette heure-là verrait son corps ramener au roi. Je poussais alors la porte qui couina un peu, et m’arrêtais dans l’entrée. Rien, à première vue, jusqu’à ce qu’une ombre apparu dans mon visuel. Je plissais les yeux pour essayer de voir qui était-ce, et rien qu’à ses courbes je la reconnus : c’était la demoiselle que j’avais « prise en otage » pendant quelques jours. Et merde, il ne manquait plus que ça. Je soupirais alors fortement et la laissais sortir de chez moi. Et alors je sortis à mon tour. Et je me retournais pour la regarder. Et alors que son regard croisa le mien, je sentis qu’elle prit peur : je savais très bien que je n’aurais jamais dû la séquestrer comme ça… Mais si seulement elle avait daigné me donner des indices sur sa condition…

Je soupirais en l’entendant, et alors je sentis une odeur de brûler derrière moi. Et en me retournant, je voyais carrément ma maison partir en fumer. Et en voulant l’engueuler, je la vis courir. En deux pas, à peine, je rattrapais son bras. « Me laisse pas, attends ! » Je la fis faire volte-face. Et je fermais les yeux. Ce que je m’apprêtais à faire était sérieusement risquer, mais je n’avais pas le choix : je ne pouvais pas laisser partir en fumer ce qui me restais de mes parents. « Tu regardes, et tu te tais » Je lui tournais le dos, en espérant qu’elle ne fuit pas, et vérifiais qu’il n’y avait personne. Alors, de la pluie commença à tomber, et le feu s’estompa. Doucement mais sûrement. Un mouvement de bras, et la pluie s’intensifia, pour ne laisser que de la fumer s’échapper de la maison. Alors, je fis arrêter la pluie et me retournais vers elle : j’étais clairement en rogne contre cette gamine qui, non seulement était pénétrée dans ma maison, mais en plus qui l’avait mise en feu.

« T’es culottée franchement ! Déjà, tu te permets de rentrer chez moi, puis tu y fou le feu. Viens avec moi » Des oreilles indiscrètes autour de nous, je le sentais. Je la pris par le bras, pas très délicatement et la tirais jusque l’intérieur de la maison. Je refermais la porte derrière nous, et la contournais pour faire l’état des lieux : rien. Comme si le feu n’avait jamais existé. Je soupirais de soulagement : finalement, peut-être que ce don me servirait avec le temps. Je revins alors à l’entrée, et la vis planté là, comme une paumée. Et je levais les yeux au ciel. « Un problème ? » Je soupirais et avançais vers elle, jusqu’à être très proche de la demoiselle. « Tu vas tout m’expliquer maintenant. Je ne te laisse pas le choix. »
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Lyana L. Lungwen

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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyMer 14 Mai - 17:41

Lyana ∞ Charlie
>I see Fire, Burn the tree.
Je savais que ce n’était pas une bonne idée de me lever ce matin. Je courrais pour essayer d’oublier ce qui venait de se passer, pour me dire que non, je l’avais pas fais, non je n’avais pas mit le feu à cette maison et que non, il n’était pas là. Tout me revenait, son visage, sa force, sa beauté… Mais je revins vite à la réalité  lorsque sa main s’empara de mon bras. Mince, il m’avait déjà rattrapé, après tout comment pourrais être assez rapide contre un soldat comme lui ? J’étais stupide, et j’allais le payer une nouvelle fois. « Me laisse pas, attends ! » Sa voix était forte et puissance et je n’avais pas le choix de me stopper dans mon élan. Il m’obligea à regarder mon désastre, à regarder la maison brûlée sans rien pouvoir faire. Je n’avais pas la force de bouger, et mon cœur ne cognait plus contre ma poitrine. J’avais l’impression de perdre pied. Qu’est ce qu’il voulait encore ? Il me dit de regarder et de me taire. Je m’exécutais, pensant qu’ainsi je regagnerais ma liberté et qu’il me laisserait tranquille. Au début je ne vis rien. Puis, une petite pluie commença à tomber sur la maison. Seulement sur la maison. Pas sur moi, ni sur lui, non seulement là. Il tendait son bras et la pluie s’intensifia, et mon incendie se stoppa. J’étais totalement sous le choc. J’avais déjà vu Sofia utilisé son pouvoir, mais elle était loin de faire autant de choses ! C’était impossible. Totalement impossible. Il métrisait totalement son élément alors que moi je n’étais qu’une gamine qui devenait incontrôlable lorsque mes émotions dépassaient ma pensée.  Je voulus m’exprimer mais aucun son ne réussit à sortir. J’étais totalement sous le choc. « T’es culottée franchement ! Déjà, tu te permets de rentrer chez moi, puis tu y fou le feu. Viens avec moi » Je repris un peu mes esprits face à cette remarque. Chez lui ? Il vivait vraiment dans une maison abandonnée ? Alors qu’il était soldat au château ? Non mais qui se fichait de qui là ? Je voulu prendre la parole mais je fus entrainer par l’homme vers la maison redevenue comme neuve… Enfin comme je l’avais plutôt trouvée.

Il me fit entrer dans sa maison et referma la porte. Je préférais aussi, histoire d’éviter d’alerter tout le quartier qu’un incendie avait eu lieu et que d’un coup plus rien. C’était aussi important pour lui que pour moi de garder ce pouvoir en secret. Je voulus rentrer dans la maison, mais d’un coup je ne me sentis pas à l’aise. J’avais l’impression d’être enfermée à nouveau et que je n’allais plus sortir. Ce n’est que quand je sentis son souffle sur mon visage que je relevais les yeux. « Tu vas tout m’expliquer maintenant. Je ne te laisse pas le choix. » Mes yeux criaient non. Je ne pouvais pas, je n’arriverais pas. Je ne pouvais tout simplement pas. J’avais toujours refusé d’en parler, de nommer ce phénomène, de parler du soir où tout avait basculé. Mais je compris que de toute façon j’étais bloquée ici jusqu’au levé du soleil et que la nuit risquait d’être longue. Je respirais plus doucement et relevais ma tête jusqu’à plonger mes yeux dans les siens. Mais par où commencer ? « C’est arrivé comme ça. Un soir où il y avait une tempête et où il faisait froid. Je suis sortie j’ai vu une fille se faire agresser et la maison d’en face sait mise à brûler. C’était involontaire. C’est toujours involontaire. » Incapable de rester là, en parlant de tout ça, je le poussais légèrement pour rentrer dans la maison. C’était une vieille maison comme je l’avais vu toute à l’heure. J’avais l’impression que le feu avait un peu séché les moisissures.   « Cette fille que j’ai sauvé avec aussi un truc spécial. Elle avait un don avec l’eau. Comme toi, mais en moins fort. » Je repensais à la première fois où j’avais vu Sofia et comment tout avait commencé. J’avais l’impression que cela faisait des années que nous étions devenues des êtes différents et que cela faisait des années que l’on nous traquait.   « Quand on a vu qu’ils nous recherchaient on a décidé de vivre le plus normalement possible. Et pour éviter de trouver toute trace de moi dans ce quartier, j’ai du faire brûler ma maison. » . Je fronçais les sourcils me rappelant trop bien de ce moment douloureux. C’était la seule fois où j’avais pleinement conscience de mon pouvoir, et que cela pouvait être désastreux. .   « On a décidé de retrouver le plus de personnes comme nous et de nous… » Malgré son pouvoir il servait le roi. Appuyée contre une poutre je me mordis les lèvres. Comment lui dire que l’on voulait la tête du roi sans l’énerver un petit peu ? De toute façon je n’étais pas sur de sortir vivante de cette conversation alors autant continuer. .   « Rebeller. A deux nous n’avions pas de chance, aussi nous avons pensé à voir si le roi n’avait pas des documents sur des personnes comme nous… Sauf que je n’en ai pas eu le temps.  » Faute à cet homme qui se tenait devant moi. Je me rapprochais de lui en lui faisant face. .   « Je voulais pas les lui voler ! Juste les emprunter, les emmener à mon amie, qu’elle les lise… Je les aurais ramenés ! » J’étais furax. A chaque fois que je voulais faire quelque chose je n’y arrivais jamais. C’est comme cette maison ! Je ne voulais pas la brûler juste la visiter ! .   « Je ne comptais pas mettre le feu dans ta maison, en plus je le savais même pas, mais quand je t’ai vu j’ai paniqué, j’ai encore eu peur que tu me mettes dans un cachot et qu’un jour tu viennes me chercher pour mettre ma tête sur une pique comme signe d’avertissement… » La faim, le froid, la soif ça n’avait pas été le pire calvaire. J’ai cru que la mort venait me chercher c’est tout. Je respirais un bon coup. Voilà il savait tout. J’avais fini l’interrogatoire. Maintenant est ce que j’avais le droit d’en savoir plus sur lui ? .   « C’est tout. Mais par contre, toi je ne te comprends pas. Et je ne comprends pas pourquoi tu vis ici alors que tu es un soldat.  » Après tout, il était comme moi, il devrait fuir comme moi, avoir peur comme moi… Mais non. Il ne connaissait rien de ce qu’il était rien de qui il était finalement. Il ne savait absolument rien et c’était affolant. Le jour où le roi apprendrait qu’il était différent des autres, c’est sa tête qui se trouverait coupée plus la mienne. .   « Au fait, c’est Lyana. Pas "toi" mon prénom. »

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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyMer 14 Mai - 18:06

Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. Rainfi10

Ok. On allait parler. Maintenant, là tout de suite : de toutes façons, on allait passer la nuit ici alors autant discuter. Je la laissais vagabonder à travers la maison, parler de la première fois, de tout ce qui s’était passé ; de ses projets futurs et de la rébellion qu’elle voulait mener, avec sa coéquipière. A deux, c’est sûr, elles n’allaient pas aller loin. Je soupirais en l’entendant se plaindre que je l’avais empêché de voler ces fichiers. Je levais les yeux au ciel, les bras croisé sur mon torse, mon dos appuyer sur un mur à l’opposé d’elle. Bon, nous voilà tous les deux avec des pouvoirs. Et après ? C’était quoi la suite ? Je secouais la tête. « Votre plan est complètement débile. » Au moins, ça avait le mérite d’être clair.

En l’entendant me dire son nom, je hochais la tête positivement. « Charlie. Ou Quatre, comme tu veux. » Oui, j’avais plus l’habitude d’entendre mon nom de soldat que mon vrai prénom. Et pourtant, j’aimais bien mon prénom. Mais trop de mauvais souvenirs s’y rapportaient sûrement. Je soupirais de nouveau et m’approchais d’elle, m’appuyant sur un autre mur, les mains dans les poches cette fois-ci. « Je ne vis pas ici. » C’était vrai. Elle avait pu croire ce cas-là, mais non. J’aimais bien dire que c’était chez-moi car, après toutes ces années, c’était l’endroit où je me recueillais. Donc autant dire que je n’aimais pas trop que l’on pénètre dedans. « J’y ai vécu toute mon enfance. C’est tout. Et j’y tiens. » Je n’allais pas lui en dire plus. Il était hors de question que je me confie à une inconnue.

« Donc, votre plan est totalement stupide, et vain » Oui, il fallait revenir sur l’histoire de la rébellion, et des documents qu’elle voulait voler ce soir-là. « Et à ce propos d’ailleurs. » Oui, je lui devais quelques explications. Je me pinçais les lèvres, passais ma main dans mes cheveux, la remis dans ma poche et posais mes yeux dans les siens. « Désolée pour le cachot. J’étais… Persuadée que tu avais un don, alors je voulais être sûr. Mauvaise tactique je sais, et pas très gentleman de ma part. Enfin bref, on s’en fou. » Oui, j’étalais un peu ma vie pour tout dire. Et c’était chiant qu’elle m’extirpe des informations rien qu’avec son regard.

« Vous n’obtiendrez jamais ces documents. Alors votre idée de rébellion tombe à l’eau. » Sur ces mots, j’ai souris en coin, comme si je venais de sortir une bonne blague et que tout le monde était mort de rire. En l’occurrence, ce n’était ni une blague, et elle n’était pas non plus plier de rire. Au contraire, quelque chose me disait que je venais de la froisser. Je levais les yeux en l’air, et balançais « Évite de foutre le feu à la maison : on est dedans je te rappelle. » Je pouffais de rire, histoire de détendre l’atmosphère qui était, à mon goût, un peu trop tendu.
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Lyana L. Lungwen

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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyMer 14 Mai - 18:31

Lyana ∞ Charlie
>I see Fire, Burn the tree.
C’était bizarre d’être là, seule avec lui avec l’impression qu’il allait me tuer si je ne répondais pas à ses questions. [b« Votre plan est complètement débile. » [/b]Je levais les yeux au ciel face à cette remarque. Je savais très bien qu’il était impossible, et non pas débile, mais quand même. Ca aurait été sympa un petit mot du genre « C’est un peu débile mais bonne chance ». Il n’avait pas l’air très sociable. « Merci du soutien quand on crèvera et que toi tu seras tranquillement entrain de faire ta garde pense à nous. » Je ne savais pas pourquoi je lui parlais comme ça, mais j’avais pas besoin d’entendre des choses comme ça. C’était déjà compliqué de tenir le coup face à toutes les personnes contre nous, si un de notre espèce s’ajoutait dans le lot… [b« Charlie. Ou Quatre, comme tu veux. » [/b] Pourquoi quatre ? Charlie encore c’était normal. Un prénom tout simple pour un homme complexe certes mais quatre je ne voyais pas. Ma curiosité était piquée au vif. Il était étrange et je ne comprenais pas pourquoi, mais il avait quelque chose qui me faisait penser à moi. Comment il m’envoyait bouler, comment il était. . « Pourquoi Quatre ? Un, deux et trois étaient déjà prit ?» C’était méchant et petit, et de très mauvais goût et je ne savais pas pourquoi je lui avais dit ça. Je baissais les yeux, honteuse. . « Pardon, c’était nul et pas forcement très gentil.. »

« Je ne vis pas ici. Je relevais les yeux vers lui sans trop comprendre. Pourquoi tenait-il tant à une maison où il ne vivait pas ? « J’y ai vécu toute mon enfance. C’est tout. Et j’y tiens. » J’hochais la tête, comprenant les sentiments qu’il pouvait un peu ressentir. Mais au moins il avait encore leur maison, ainsi que les souvenirs qu’il pouvait y trouver dedans. Il pouvait rester ici aussi longtemps qu’il le voulait sans que personne ne le dérange. « Tu les as perdu depuis longtemps ? » C’était indiscret mais il fallait bien discuter. Et puis je me doutais que si elle était abandonnée c’était pour une bonne raison.
« Donc, votre plan est totalement stupide, et vain » Je relevais les yeux au ciel en croisant les bras comme il faisait. C’était exaspérant d’entendre toujours la même chose. Si il ne tenait pas à sa peau ça le regardait. Je n’avais pas spécialement envie de mourir à dix-neuf ans à peine. « Tu ne dois pas connaitre ce que c’est l’espoir. J’ai de l’espoir parce que je suis jeune et même si c’est stupide et débile, et suicidaire, j’y crois parce que tu veux que je me rattache à quoi à part ça ? » Je savais que je n’allais pas le faire taire ainsi. Il avait l’air d’être monsieur je sais tout, qui avait réponse à tout, sur tout, et qui trouvait toujours des solutions merveilleuses. « Désolée pour le cachot. J’étais… Persuadée que tu avais un don, alors je voulais être sûr. Mauvaise tactique je sais, et pas très gentleman de ma part. Enfin bref, on s’en fou. » Je lui souris un peu surprise. Il n’était peut-être pas si stupide, ni trop brute qu’il en avait l’air. Il pouvait presque faire gentil comme ça.« Toi tu t’en fou mais pas moi. Et effectivement niveau galanterie il te reste des points à revoir. » Même beaucoup de points mais je préférais me taire. Je ne savais pas jusqu’ou je pouvais aller avec lui, ni où était ses limites de « gentil ».
« Vous n’obtiendrez jamais ces documents. Alors votre idée de rébellion tombe à l’eau. » J’haussais les épaules, et m’assis par terre. Effectivement il avait raison on n’avait pas spécialement de chance de les avoir. Mais je n’allais pas me répéter. On savait ce qu’on faisait et surtout on savait qui on était. « Évite de foutre le feu à la maison : on est dedans je te rappelle. » Il rigola et je souris incapable de me retenir. Il semblait vraiment stupide, mais trop méchant finalement. « Puisque tu es si doué tu l’éteindras. » Après tout il avait éteint mon incendie d’une main, une simple flamme devait être encore plus facile. Pourtant il y avait une chose qui m’intriguait. « Comment tu arrives à maitriser ? C’est incontrôlable pour moi . » . Je pensais alors à une chose. Il devait bien plus vieux que moi. C’était peut-être pour ça, il était plus calme, posé, plus sage non ? « Est-ce que c’est parce que tu es vieux ? . » Mes joues s’empourprèrent. Enfin non pas vieux, mais plus âgé que moi. Il devait bien avoir une dizaine d’année de plus, et quand son visage n’affichait aucune expression je lui en donnerait quinze de plus…


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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyMer 14 Mai - 18:53

Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. Rainfi10

« Quatre, nom de soldat. On nous a demandé si on voulait changer de nom, et j’ai dit quatre. » J’ai haussé les épaules, un sourire aux lèvres : elle avait de la répartit, et j’aimais ça. Mise à part le fait qu’elle pouvait nous faire cramer à n’importe quel moment, elle avait l’air sympa comme fille. Je m’assis alors par terre, l’écoutant. Elle louait des louanges à sa rébellion, comme si ça allait me faire quelque chose. Mais elle avait raison de croire en quelque chose : après tout, on doit s’accrocher à quelque chose si on veut pouvoir vivre. Moi je m’accrochais à mon désir de vengeance, et…

« Moi je crois au Roi. Et même s’il ordonne des actes monstrueux aux gens comme nous, je crois que ça pourrait changer. Tu vois, on a deux visions opposées, je crois qu’on sera jamais d’accord. » Je crois même qu’on est condamné à se prendre la tête parce qu’on a des idéaux différents. Je souris en coin, et la regardais me parler, me poser des questions, toutes plus bête les unes que les autres : et je me suis même demandée, à un moment, si elle n’était pas une adolescente dans la fleur de l’âge. D’ailleurs, elle paraissait tellement jeune en la regardant attentivement. Oui… Elle devait avoir une dizaine d’année de moins que moi. Peut-être un peu plus. Je ne sais pas vraiment pour tout dire.

« Ce doit être ça. » Je ne le savais pas à vrai dire. Puisque mon don était apparu comme ça, d’un coup, à mes 29 ans, et j’ai appris à le contrôler, parce que j’avais peur que l’on me retrouve. « Je me nourris de mes peurs pour avancer. Je suis quelqu’un de … Spécial. » J’ai hésité à continuer. J’ai pincé mes lèvres : ce serait me confier, et j’ai horreur de ça. Je soupirais alors, et détournais le visage, sans une once de sourire sur mon visage. Oui, j’avais l’expression fermée, comme si elle m’en demandait trop. Mais je lui devais une explication : parce que je ne voulais pas qu’elle se fasse prendre.

« Tout être réagis différemment : mais avec l’âge, je pense que tu apprends à faire avec. Je pense qu’il arrive un jour, quand tu atteins une trentaine d’année, où tu le contrôle tout à fait. C’est apparu l’année dernière pour tout te dire. Bizarre hein ? Mais j’ai su le contrôler, parce que je me nourris de ma peur pour combattre le monde. Ce qui me rend, inatteignable. Mais je pense que tu devrais essayer de te contrôler toi. Tu es jeune, tu as quoi ? La vingtaine, pas plus ? Tu as toute ta vie devant toi, essaie de ne pas te faire chopper. » Je ne savais pas vraiment à quoi ça avançait de dire tout ça.

« Je pense qu’avec quelques cours, qu’en canalisant tes émotions, tu devrais arriver à avoir un certain résultat. Je ne te dis pas que tu vas directement le contrôler non, je dis qu’il te faudra du temps, et de la maturité pour arriver à un résultat pareil que le mien. » Ce que je m’apprêtais à lui dire allait être dangereux, mais je ne sais pourquoi, je voulais l’aider : l’aider à canaliser ce pouvoir, à ne pas se faire prendre. Je voulais qu’elle puisse vivre normalement ; sans la peur au ventre de provoquer un feu à chaque fois qu’une émotion devenait trop puissante. « Je pourrais t’aider. »
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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyJeu 15 Mai - 16:29

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« Quatre, nom de soldat. On nous a demandé si on voulait changer de nom, et j’ai dit quatre. » Je levais un sourcil sans trop comprendre. Pourquoi quatre ? Il n’avait aucunes autres idées à ce moment là ? C’était tout de même un peu bizarre et franchement, si on m’avait proposé de changer de non je n’aurais pas prit un chiffre. « Moi je crois au Roi. Et même s’il ordonne des actes monstrueux aux gens comme nous, je crois que ça pourrait changer. Tu vois, on a deux visions opposées, je crois qu’on sera jamais d’accord. » Je souris malgré moi. C’était sûrement vrai. Mais j’aurais préféré le voir de mon coté. Parce qu’après tout on était un peu pareil. On était un peu seul, un peu perdu dans la foule parce qu’on avait juste un petit déblocage. Je ne parlais pas de chance non loin de là. Si  j’avais pu éviter, je n’aurais pas ce que je suis aujourd’hui. « Et si il te demandait de me tuer moi ? Tu le ferais. Juste pour savoir si je peux te faire un petit peu confiance ou absolument pas. » Je préférais ne pas ajouter que j’espérais qu’il répondrait non. Mais je n’y croyais absolument pas. Je savais qu’il dirait oui parce qu’il croyait en une dictature qu’avait mis en place le roi. Et ça, même moi je ne pourrais pas le faire changer d’avis.
Il parlait de peur. D’avancement. Comment pouvait-on avancer avec des peurs ? Comment ne pas justement avoir peur qu’elles apparaissent au mauvais moment ? Je le vis perdre son sourire, et je compris que j’avais été trop loin et qu’il n’allait pas se confier à moi. J’étais une simple gamine à ses yeux, une autre fille parmi les autres qui n’allaient pas recroiser demain la veille..  « Pardon d’avoir parlé de ça. Je sais que ça t’affecte parce que tu perds toute expression. Et que d’habitude, tu as toujours un petit sourire en coin… » Expliquais-je en essayant de faire son sourire sans trop de réussite. Juste en espérant le faire changer d’idées, je préférais nettement le voir plus heureux, que fermé. Et puis les discussions en étaient tout de suite moins intéressantes.
« Tout être réagis différemment : mais avec l’âge, je pense que tu apprends à faire avec. Je pense qu’il arrive un jour, quand tu atteins une trentaine d’année, où tu le contrôle tout à fait. » Avais-je bien entendue ? Il avait trente ans ? J’avais plutôt bien calculé, mais je préférais ne pas le couper malgré une petite fierté face à cette devinette.  « C ’est apparu l’année dernière pour tout te dire. Bizarre hein ? Mais j’ai su le contrôler, parce que je me nourris de ma peur pour combattre le monde. Ce qui me rend, inatteignable. Mais je pense que tu devrais essayer de te contrôler toi. Tu es jeune, tu as quoi ? La vingtaine, pas plus ? Tu as toute ta vie devant toi, essaie de ne pas te faire chopper. Je souris sans trop de conviction. C’était une réalité, mais il était vrai, qu’il y avait toujours un risque. Par ma jeunesse j’oubliais trop souvent qu’il suffisait d’une fois pour y laisser sa peau. D’une seconde d’inattention et pouf, le monde te tombait dessus.  « Je ne te crois pas quand tu dis que tu es inatteignable. Déjà parce que personne ne l’est. C’est une facette, une façon de se cacher. Mais bon passons, je fais comme si je n’avais pas entendue. Et j’ai eu dix-neuf ans.  » Je me trouvais bien trop jeune pour discuter avec un homme de cet âge. Ma mère m’aurait tué si elle était encore vivante. Déjà, elle ne m’aurait pas autorisé à sortir.

Je n’écoutais plus trop ce qu’il racontait puisqu’il semblait être parti dans de longues explications. A sa différence, je savais que je n’avais aucunes chances de réussir à canaliser. Trop jeune, trop d’émotions, trop de peur.  Mais il réussit à me faire sortir de mes pensées. « Je pourrais t’aider. » Je ne savais pas si c’était une bonne idée. En fait, je savais totalement que c’était une très mauvaise idée. Mais il avait l’air très confiant et sur de lui. Peut-être qu’il avait raison, peut-être que je réussirais. Je le regardais sans vraiment trop comprendre. Qu’est ce qu’il y gagnait à près tout ?  « Au risque de te faire brûler ?   » Je rigolais sans vraiment savoir dans quoi je m’embarquais. Je n’avais aucunes idées de comment il allait s’y prendre, mais si il y croyait, je n’allais pas le couper dans ses espoirs.« Si tu penses que je ne suis pas totalement désespérée, vas-y essaye. Mais dans cette situation tu seras bien le seul qui croit en moi.  » Même Sofia disait que c’était impossible. La canalisation était trop dure, trop forte pour une fille de mon âge, et elle risquait plus de me tuer qu’autre chose.
Je m’approchais de lui ne laissant aucun espace entre nous. Mon corps touchait le sien sans pour autant que je me rende compte de cette proximité. « Mais avant j’ai une question. Après j’arrêterais et tu feras comme tu veux pour essayer de me rendre un peu plus humaine. » Sofia m’avait interdit d’en parler mais j’avais terriblement envie. Elle allait me tuer, mais après tout elle ne le serait jamais non ? Le regardant fixement, tout en me mordant la lèvre, je pris mon courage à deux mains et me lança. « Est-ce que c’est vrai que ton corps est tout froid ? Sofia m’a dit que moi j’étais toujours brûlante, la première fois elle croyait que j’avais chopé la mort.  Elle m’a dit que c’était sûrement un effet secondaire. Mais si tu es mon contraire tu dois être comme congelé …  » . J’avais peur d’être la seule dans ce cas et surtout de passer pour une folle. Mais je voulais savoir. Une nouvelle fois, je voulais savoir si je n’étais pas la seule de différente.

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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptySam 17 Mai - 9:20

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« Je ne le ferais pas. » J’ai répondu du tac au tac. Je ne savais pas ce qui me retenait de la dénoncer : peut-être l’espoir de voir quelqu’un comme moi. Peut-être que je l’aimais bien dans tout ça. Oui, je ne sais pas vraiment ce qui me retenait, mais une chose est sûre : je serais incapable de la tuer, même sur ordre du roi. Je mettrais au point un plan pour qu’il le croie, mais je ne la tuerais pas. « Ne me demande pas pourquoi, je ne sais pas moi-même. » Oui, elle déclenchait en toi des émotions que tu ne pouvais pas contrôler : c’était au-dessus de toi tout ça. Et tu aurais aimé comprendre pourquoi tu avais, à son égard, ce besoin de la protéger. Non, tu étais juste perdu à ce moment-là.

Et alors, elle a dit quelque chose qui m’a fait froncer les sourcils : elle s’est excusée, en donnant la raison du pourquoi. J’ai relevé la tête vers elle, sans rien dire : elle avait compris lorsqu’il fallait stopper la conversation. Et c’était la première à remarquer ça. La plupart des gens continuait, et j’étais obligé de monter le ton pour qu’ils arrêtent. Mais pas elle. Elle, elle avait vu mon expression changée, mon visage fermé et mon sourire s’envolé. Pas de doute, elle était vraiment différente de toutes celles que j’avais vues jusque-là : unique, et sympathique. Quoi qu’un peu jeune, mais dotée d’une incroyable intelligence. « Pas grave. »

Et puis nous avons parlé du pourquoi j’arrivais à contrôler mon pouvoir. Et surtout, comment je faisais pour arriver à un tel résultat. Alors j’ai parlé. Je crois que j’ai jamais autant parlé de ma vie. Parce que j’enchaînais les explications, les hypothèses. Moi-même je ne savais pas comment j’y arrivais. C’était arrivé d’un coup, et le fait de le contrôler aussi. Je pense surtout que, comme j’avais peur d’être découvert, j’ai tout fait pour le contrôler : et voilà comment j’en étais arrivé ici. Mais tout se mélangeait quand je parlais, quand j’essayais de lui en parler : alors le résultat ne fut pas bien probant. « Probablement. Depuis le temps, je ne sais plus si c’est réel, ou une façade comme tu dis. »

Et alors, j’ai fait une chose improbable, qui ne m’était jamais arrivée avant : je lui ai proposé mon aide. Pourquoi ? Je ne saurais le dire. Mais balancer ça m’a fait un bien fou : j’espérais vraiment qu’elle dise oui. Et qu’enfin… Enfin quoi ? Je ne sais pas non plus. La vérité c’est que je suis perdue maintenant qu’elle est apparue dans ma vie. Nous sommes tellement semblables et tellement … opposés à la fois. Je riais alors à ses paroles, tout en la regardant. « Au risque de me faire brûler oui. » Oui, je crois que j’étais prêt à tout pour l’aider à canaliser ses pouvoirs, et ainsi éviter qu’elle se fasse tuer. J’ai levé les yeux au ciel à ses paroles, complètement débile. « Si tu ne crois pas en toi, je pourrais rien faire pour t’aider tu sais. »

Et c’était vrai : tant qu’elle ne croirait pas en elle, elle ne pourrait avoir confiance et réussir. Alors, elle s’est approchée de moi, un peu trop d’ailleurs : nos deux corps se touchaient, et elle me regardait dans les yeux. De quoi en faire flancher plus d’un. Mais pas moi. Je ne me laissais pas avoir, et je la regardais alors, un petit sourire aux lèvres. Et à ses paroles, j’ai pouffé de rire, et levé les yeux au ciel d’ailleurs. Explications assez rigolote cela dit, si on retire le sous-entendu de ses paroles. J’ai pris alors sa main, et je l’ai posé sur un de mes bras. « Oui, je suis congelé. » J’ai ris, et j’ai laissé sa main sur mon bras, en la regardant dans les yeux, un petit sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptySam 17 Mai - 13:29

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« Je ne le ferais pas. » Mes yeux se posèrent sur lui, surprise. Je ne comprenais rien à cet homme, il était tellement. Illogique. C’était totalement cela, il disait quelque chose qu’il contredisait juste après.  « Ne me demande pas pourquoi, je ne sais pas moi-même. » Mon visage se fit grave. Je n’allais pas lui poser la question parce que de toute façon j’étais dans la même situation. Je ne savais pas pourquoi mais je ne pouvais le toucher. J’avais beau essayer de lui faire mal, ce n’était pas à lui que je m’en avais prit c’était à sa maison. J’aurais pu m’en prendre à lui, mais je n’avais pas réussit. Pour une fois j’avais réussis à me contrôler à tout stopper.

La discussion se stoppa là, pendant qu’il réfléchissait. Plus elle reprit comme avant, cette fois sur son pouvoir et sur le mien. Sur le comment du pourquoi, sur comment arriver à gérer. Pouvait-il réellement faire de moi un miracle ? Car cela ressemblait un peu à un miracle et moi c’était totalement inimaginable.  Mon pouvoir et ma raison étaient deux choses opposés. « Au risque de me faire brûler oui. » Je souris soulagé de savoir qu’il était tout de même assez motivé. Au pire, lui il pouvait se soigner, moi par contre, si je commençais à brûler, cela risquait de ne pas s’arrêter d’un coup. J’avais peur de tout ça. Peur de ne pas être capable et de décevoir. « Si tu ne crois pas en toi, je pourrais rien faire pour t’aider tu sais. » Mon visage s’assombrit et mon sourire habituel s’effaça. Cela me blessait. Mais je savais que c’était la vérité, je savais qu’il avait raison. Mais c’était trop déstabilisant de se trouver face à un homme sûr de lui et sans aucune peur et d’être la gamine stupide et qui avait tout à apprendre de la vie. Je ne savais même pas il m’aidait alors. Je ne savais pas pourquoi il parlait d’apprendre à me contrôler. Je ne me faisais pas confiance tout simplement parce que je ne savais pas faire. Ce n’était pas dans mes cordes, on ne me l’avait offert. Je ne préférais pas répondre, mais j’étais blessée intérieurement. Et comme il semblait lire comme un livre ouvert en moi il le verrait bien assez tôt.

Enfin, j’oubliais cette discussion préférant en apprendre plus sur lui, si il était réellement comme moi. Il posa ma main sur son bras. « Oui, je suis congelé. » Ce fut assez incroyable. Il était froid comme un mort. Comme si on lui avait enlevé toute chaleur en son corps et qu’on l’avait remplacé par de la glace.   « C’est incroyable. Je n’arrive pas à croire qu’on peut être comme ça, moi j’ai l’habitude d’être comme ça. » Je pris à mon tour sa main et la posais sur mon front. Je savais que cela pouvait choquer, mais j’étais certaine que lui non.  Il allait juste trouver ça normal sans aucune surprise. Comme à chaque fois que j’essayais de lui apprendre quelque chose.

« Tu es blessant dans tes paroles. » Je n’avais pas enlevé sa main de mon front mais j’avais besoin de lui dire. J’en avais assez de tout garder pour moi, et c’était bien le premier avec qui je disais tout. Que j’osais dire tout. Sinon j’aurais tout gardé en moi et cela se serait passé. « Tu te rends pas compte qu’entre la gamine de dix-neuf ans et l’homme de trente ans il y a une différence. » J’étais certaine qu’il avait comprit qu’il m’avait blessé. Et je n’avais plus l’intention de me laisser faire. Lâchant son bras et partant vers la sortie de la maison je pris une grande inspiration, et reprit la parole tout en lui tournant le dos. « La confiance en soi on l’a quand les autres nous font confiance et nous apprécie. Et à ta différence j’étais pauvre, fille unique, et mes parents sont morts quand j’avais seize ans. Personne n’a jamais eu confiance en moi, et finalement je ne suis pas sûre que tu sois capable de réussir à faire où les autres ont échoués. » Je respirais doucement, prise malgré moi de chagrin face à cette déclaration. J’avais sûrement raison et pour une fois, lui tord. « Je sais pas pourquoi tu voulais m’aider, mais trouves toi quelqu’un d’autre. » Peu importe le couvre feu, aucun soldat ne viendrait dans les champs. Je resterais là jusqu’à demain matin et après je partirais à Westphalie comme de nombreux me l’avaient conseillés. « Demain je m’en vais. Tu vois je fuis comme les autres. Je ne suis pas comme toi finalement. » J’étais incapable de le regarder en face. Je sentais bien que les larmes me montaient, mais rien ne coulaient. Comme si la brûlure à l’intérieur de moi les stoppait. Serrant les poings je m’en allais vers l’extérieur.
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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyMar 20 Mai - 17:20

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« Tout comme moi j’ai l’habitude d’être comme ça. » J’ai souris, légèrement, juste histoire de détendre l’atmosphère. Mes paroles précédentes étaient loin d’être méchante : je voulais juste lui faire comprendre que sans confiance, je ne pourrais aboutir à rien. Pourtant, tout s’enchaîna : d’abord, elle m’affirma que j’étais blessant dans mes paroles, puis que personne n’avait cru en elle et enfin, qu’elle allait partir. Je fronçais les sourcils et ne comprit que lorsqu’elle prit la décision d’ouvrir la porte que j’avais fait une grosse bêtise en lui disant tout ça. Alors je fonçais vers elle et attrapais son bras avant de refermer la porte en la claquant. « Non reste ! » Je fronçais les sourcils et restais dos à la porte pour ne pas qu’elle parte. Je ne savais pas vraiment pourquoi je faisais ça, mais les mots me vinrent alors tout seul.

« Tu n’as pas le droit de venir tout chambouler dans ma vie puis partir comme une voleuse. » Je fermais les yeux : je n’avais pas dit ça si ? La merde. La grosse merde même. Je venais clairement de lui avouer qu’elle avait une place unique dans ma vie. « Non, je ne voulais pas dire ça. Enfin peut-être que si. Je ne sais pas. En fait, depuis que je t’ai vu, je n’arrête pas de penser à cet incident : je me suis même dit que j’étais peut-être fou. Je me suis dit que tu ne devais pas exister. Mais en fait si. Je ne veux pas que tu partes. » Je levais les yeux vers elle, je la voyais toujours en colère après moi. Que pouvais-je bien donc dire, bien donc faire ? Je ne sais pas. J’étais perdue. Elle me rendait dingue. « Je ne voulais pas te vexer, ou même te faire du mal. Je voulais juste que tu te rendes compte que sans ta confiance, je ne peux rien faire. Parce que ça passe par la confiance avant tout. »

« Mais j’ai confiance en toi, bien sûre. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je sais que je peux te faire confiance. Et … Ne sors pas. Parce que tu vas te faire prendre. Ils connaissent ton visage, tu es soupçonnée de sorcellerie là-haut, alors ne sors pas. Ne te fait pas courir un risque. » J’ai légèrement souris, plus désolé qu’autre chose. J’ai alors pris son bras, et je l’ai fait avancer jusque dans une pièce où était un canapé, un tapis et d’autres babioles sur le sol. Une pièce où je venais souvent pour me souvenir. « Et puis… Je suis désolée pour tes parents. Mais tu sais, les miens… Sont morts aussi. Et pas de la plus belle manière qu’il soit. » Qu’est-ce qu’il me prenait ? Maintenant, je me confiais à elle comme à une vieille amie. Alors que je ne la connaissais pas vraiment. Voir pas du tout. A part qu’elle avait un don, une histoire à faire pleurer dans les chaumières et puis son nom.

Lily… Je me pris à me demander si elle voudrait bien que je l’appelle comme ça. C’était beau Lily, quelque chose de printemps, d’été, une douce mélodie. Je secouais la tête : mais la vache, je devenais un vrai loveur. Mais malgré tout, je ne pouvais cacher le fait qu’elle soit, non seulement jolie mais aussi très jeune. Oui, très jeune. Je m’asseyais alors par terre, l’invitant à s’assoir sur le canapé en face de moi. « Tu devrais dormir un peu, je vais monter la garde. » Oui, il était tard, mais peut-être voudrait-elle en savoir plus sur moi. Probablement même. Je me pinçais les lèvres, passant mes mains sur mon visage, et je baissais la tête. « Ou alors, on parle. Pas forcément de nos dons non, mais apprendre à se connaître. » Et puis après tout, que pourrait-elle sur moi ? Elle ne contrôlait même pas son don, et je pouvais la dénoncer si elle s’amusait de moi. Non, aucuns doutes : je ne craignais rien avec elle.

« Je veux t’aider avant tout pour toi. Et pour ceux comme nous : je ne veux pas notre extermination, je veux juste qu’on résister, jusqu’au changement. » Oui, un changement : soit par nous, soit par eux. Le peuple en avait assez de cette tyrannie, je le voyais tous les jours. Combien de personne m’avait dit vouloir changer ce monde ? Beaucoup, je ne les compte plus. Je me pinçais de nouveau les lèvres, passant ma langue dessus, et je levais les yeux de nouveau vers elle, les ayant précédemment baissés. « Il peut venir de vous, avec votre révolution, comme il peut venir de nous. Je n’ai pas le droit d’en parler, mais je pense que je peux te faire confiance pour ne pas en parler. » J’ai souris, un peu tristement, mais la vérité était devant nous : la révolution était aux portes d’Arendul. Ne restait plus qu’à savoir qui exploserait en premier et renverserait le pouvoir.
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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyMer 21 Mai - 13:50

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« Non reste ! » Son bras me stoppa dans mon élan de furie. Je ne voulais pas qu’il me retienne, je voulais qu’il me laisse partir, qu’il me laisse mourir parce qu’il fallait bien mourir un jour, et bien mourir de quelque chose. Il fit dos à la porte, m’empêchant toute sortie. J’étais bien trop petite et frêle pour lui passer sur le corps, alors je ne fis rien. J’acceptais, et j’attendis. « Tu n’as pas le droit de venir tout chambouler dans ma vie puis partir comme une voleuse. » Je relevais les yeux vers lui. Je n’avais rien chamboulé du tout ! C’était lui qui était arrivé dans ma vie qui m’avait attrapé, qui m’avait posé des questions ! C’était lui le chambouleur et moi la chamboulée ! J’aurais très bien pu continuer ma vie sans cette rencontre. Cela n’aurait été qu’une maison de plus brûlée, qu’est ce que cela aurait-il vraiment changé à ma vie ? Rien. Mais lui, il chamboulait tout. Il me fonçait dedans avec ses paroles et me retournait sans que je comprenne le pourquoi du comment.

« Non, je ne voulais pas dire ça. Enfin peut-être que si. Je ne sais pas. En fait, depuis que je t’ai vu, je n’arrête pas de penser à cet incident : je me suis même dit que j’étais peut-être fou. Je me suis dit que tu ne devais pas exister. Mais en fait si. Je ne veux pas que tu partes. J’avais du mal à me calmer mais j’écoutais sans tout comprendre. Je savais qu’une seule chose. Qu’il n’était pas fou et que dans cette histoire, c’était moi la plus folle de nous deux.  C’était moi qui croyait qu’une révolution était possible… Moi qui croyais à tout et à rien qui espérait… « Je ne voulais pas te vexer, ou même te faire du mal. Je voulais juste que tu te rendes compte que sans ta confiance, je ne peux rien faire. Parce que ça passe par la confiance avant tout. » Je baissais les yeux, calmée. Comment pouvais-je avoir confiance en moi ? Je n’avais jamais réussis à avoir confiance en qui ce soit. Je ne faisais aujourd’hui, confiance quand une seule personne. Mon père. Et il n’était plus là pour faire quoique ce soit pour moi. Il m’avait abandonné, envolé.   « Mais j’ai confiance en toi, bien sûre. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je sais que je peux te faire confiance. Et … Ne sors pas. Parce que tu vas te faire prendre. Ils connaissent ton visage, tu es soupçonnée de sorcellerie là-haut, alors ne sors pas. Ne te fait pas courir un risque. » Je n’en cru pas mes oreilles. Soupçonnée de sorcellerie ? Moi ! Mais je n’avais rien fait, rien du tout ! Je ne faisais que de me cacher pour éviter d’attirer les regards et j’arrivais tout de même à être repérée ? Mais comment ? Je ne comprenais plus rien du tout. Je ne comprenais rien du tout à cette ville, à cette vie…

Il avait toujours mon bras dans sa main, et il m’emmena avec lui dans une autre pièce, loin de la porte. C’était une petite pièce avec des meubles abandonnés mais pourtant de bonnes qualités, peu touchés par le temps. Il s’assit par terre, et je prenais place en face de lui, tout en reprenant mes esprits. « Tu devrais dormir un peu, je vais monter la garde. » Je fis non de la tête. Pas question de dormir, je n’en avais pas l’envie. Je voulais parler avec lui. En apprendre plus. Mieux le cerner. Je ne savais pas pourquoi et ça me rendait dingue, mais ce n’était pas grave. « Ou alors, on parle. Pas forcément de nos dons non, mais apprendre à se connaître. »  Je m’allongeais sur le canapé, mais était beaucoup plus d’accord pour faire comme ça. Et de toute façon je ne voulais plus parler de mon don. Ni du sien. Je verrais ça un autre jour pour le contrôler. J’allais prendre la parole, mais il expliqua qu’il y aurait du changement. Je relevais la tête, surprise. Du changement à Arendul ? Laissez-moi rire. C’était impossible. Personne n’avait jamais voulu de changement, alors pourquoi aujourd’hui ? « Depuis quand les habitants d’Arendul se rendent enfin compte que leur roi est timbré ?  » Je n’étais pas vraiment désolée d’utiliser ce genre de vocabulaire quand c’était le cas. Il était totalement fou depuis un certain temps, comme si de mauvais esprits le contrôlaient…

Je repensais à ce qu’il avait dit… Parler de nous. Après tout, pour passer le temps ce n’était pas une mauvaise idée. « Tes parents sont morts depuis longtemps ?  » Je me doutais que c’était un sujet sensible. Mais pour moi aussi ça l’était, puisque je n’en avais encore jamais parlé à personne. Je trouvais de bonnes excuses pour dire qu’ils étaient plus là. Peut-être que si il ne voulait pas en parler c’était parce qu’il attendait que je commence. « Si tu veux, je commence à en parler . » Je pris une grande inspiration, sans vraiment trouver le courage de tout lui avouer. J’attrapais sa main pour essayer d’en trouver un peu dans sa peau froide et électrisante.  « Ma mère était vraiment détestable… Non en fait c’est pas ça, elle était ignorante. Mais pour la petite fille que j’étais, c’était exactement la même chose. Mon père et moi ont a toujours été très proche. Il m’emmenait à la boutique d’apothicaire pour me cacher quand il sentait qu’une crise allait éclater à la maison et il me faisait croire qu’on jouait pour pas que j’en sorte. Enfin, du coup j’ai jamais été à l’école. Dans le quartier je fus surnommée « l’analphabète ». Mais encore ça, ce n’était pas très grave. Quand j’ai eu quinze ans, ma mère a décidé de me marier à un homme de quarante. Plus vieux toi tu te rends compte ? Mais, comme il était riche ça l’arrangeait. Elle se fichait bien de l’amour et de toutes ses choses.  » Je me souvenais encore clairement comment elle me l’avait annoncée. Si simplement pendant un repas, « demain tu rencontres ton mari ». C’était stupide mais elle était tellement fière de son coup.. « Mon père n’était même pas au courant de ce qu’elle avait fait. Enfin, à la fin, elle est morte d’une peste. Et mon père la suivit.  » Et j’aurais peut-être du les suivre pensais-je. J’aurais peut-être du mourir en même temps que mes parents, tout aurait été plus simple. Plus de Lungwen à Arendul.  « Au moins je suis pas mariée.  » dis-je en souriant.  Il fallait bien relativiser après tout c’était un mal pour un bien. «  A ton tour. J’ai déjà bien trop parlé sur mon passé et je n’aime pas ça du tout.  » J’entrelaçais mes doigts aux siens aimant bien ce contact. C’était doux et fluide. Je relevais mes yeux vers les siens en les croisant. « Mais je te fais confiance.  »

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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyMer 21 Mai - 17:13

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« Depuis qu’ils ont appris ce que le roi ordonnait de faire aux gens qui n’obéissaient pas. » Oui, tout s’était enchainé suite à ça : les habitants avaient fait des minis révoltes qu’on avait dû faire taire au plus vite ; et cela ne m’étonnait pas qu’elle ne soit au courant de rien. Seuls les proches du Roi le savaient, dont moi. Oui, je faisais partit d’un des gardes qui avait la sympathie du roi : et c’était grâce à toutes mes capacités et mon imperméabilité aux émotions que j’avais su passer au-dessus de tous. Imperméabilité ? Euh… J’ai zappé le mot qui allait bien. M’enfin, vous m’avez compris non ? C’est le principal.

Et puis le sujet arriva sur le tapis : mes parents, leur mort. Et un pincement au cœur me fit grimacer : je n’avais pas envie d’en parler, mais je n’avais pas envie non plus de la laisser partir une autre fois. Pourquoi ? Que des pourquoi dans cette relation. Trop de pourquoi. Il fallait que je songe à ne plus me poser trop de questions : non seulement ça allait ruiner l’instant, mais en plus, à la longue, elle allait finir par croire qu’elle était inintéressante à mes yeux. Alors que c’était tout le contraire. Elle était importante pour moi : pour une raison ou une autre, je ne sais pas trop. Elle avait réussi à développer en moi des sentiments de protecteur. Elle avait tout chamboulé.

Et puis alors, elle captura ma main, après m’avoir affirmé qu’elle commencerait par parler. Non seulement ça m’arrangeait, mais en plus, ça me laissait le temps de rassembler mes idées. Ce geste, si intime et si doux me fit frémir, et je la laissais faire en me rapprochant d’elle, toujours assis sur le sol. Je la fixais alors, un petit sourire aux lèvres, histoire de l’encourager. Et elle débuta, jouant avec ma main : ces caresses me procuraient un bonheur en moi incontrôlable, et je me pris à rêver de passer mes journées et mes nuits comme ça, avec elle, elle parlant. Parce que sa voix était magique. Mais son histoire l’était moins.

En effet, elle me racontait comment sa mère l’avait piégé, étant fille unique : elle voulait la marier à un homme encore plus âgé que moi. J’ai alors froncé les sourcils en entendant comment ils étaient morts : la peste, classique quand on vient d’une famille pauvre. Mais la mort de son père, dans sa voix, montrait à quel point elle avait toujours été attachée à lui. J’ai alors serré doucement sa main dans la mienne, pour lui montrer mon soutient : je savais la douleur que produisait la perte de ses parents, alors je ne pouvais que comprendre ce qu’elle traversait. De plus, elle était encore jeune, et c’était tout frais, comparé à moi.

D’ailleurs, en parlant de moi. Elle me demandait alors de faire pareil qu’elle. Je ne savais pas vraiment si j’en étais capable : après tout, je n’avais jamais fait ça auparavant. J’étais toujours resté très secret sur mon histoire et ce que j’avais vécu, alors me lancer comme ça… Je pris une inspiration, lâchant sa main mais posant ma tête sur le bord du canapé : il fallait mieux que je ne croise pas son regard pendant que je parlais. Non seulement elle allait me perturber, mais en plus, il était sûre que je n’allais pas le finir. Le discours bien entendu. Je suis resté silencieux, un long moment, peut-être un peu trop d’ailleurs, et j’ai fini par fermer les yeux et me lancer à mon tour.

« J’ai toujours vécu ici. J’étais très proche de mes grands-parents qui sont décédés à cause de leur vieillesse. J’étais fils unique et le seul petit-fils qu’ils n’aient jamais eus. J’étais… Souriant, serviable, joueur, drôle. J’étais un vrai rayon de soleil pour eux. Et mes parents ont toujours été très fiers de moi. » J’ai poussé un soupir : les souvenirs remplissaient mon esprit, un peu trop vite, et c’était dur à gérer. Mais je réussissais quand même. « J’ai toujours su que je voulais devenir soldat : j’ai toujours eu le tempérament à protéger les gens qui m’entourait. Et la mort de mes grands-parents a commencé à forger ma carapace d’aujourd’hui. »

« Et puis, une dizaine d’année plus tard, alors que je dormais, j’ai entendu du bruit. Mais bien trop fatigué de faire le con, et sûrement jeune encore –j’avais vingt ans, je me suis rendormie. A mon réveil, j’ai retrouvé mes parents dans une mare de sang : quelqu’un les a assassinés. Et je ne sais toujours pas qui est-ce. » J’ai rouvert les yeux, j’ai fixé un point, j’ai respiré doucement : j’ai rien laissé paraître de la tristesse qui m’avait envahis. « C’est pour ça que je reviens ici, tout le temps. Pour avoir des indices sur l’homme ou la femme qui les a tués. » J’ai souris, un peu mélancolique de tout ça. Un peu trop même.

« Voilà, tu en sais pas mal sur moi maintenant. » J’ai ris légèrement, pour détendre l’atmosphère, et je me suis redressée pour la regarder. J’ai posé sur elle, un regard trop tendre sûrement, mais je ne pouvais m’en empêcher : elle était pour moi, une chose fragile à protéger. Enfin non, pas une chose. Quelqu’un. Enfin, je ne sais pas trop. Non mais quand je vous dis que je suis complètement paumer. Je secouais alors la tête et la regardais, d’un petit regard, avant de sourire encore. Elle avait quelque chose cette fille, quelque chose que personne d’autre n’avait : elle était jolie, jeune, mais avec quelque chose d’autre. « Tu n’as pas trop froid, ça va ? »
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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyMer 21 Mai - 17:52

Lyana ∞ Charlie
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Le roi était donc finalement bien en danger et pas que par nous Si même le peuple se soulevait qu’est ce qu’il pourrait faire ? Tuer tous les hommes ? Et quand les hommes ne seraient plus là, les femmes et enfants ? Etait-il si fou que cela ? Si inefficace et incapable ? Il fallait croire que oui, et que finalement, je ne mettais pas trompée sur son compte. Nous serions tous, bien mieux sans lui. Et avec un nouveau roi plus jeune, moins fou et plus fort.

Mes pensées revinrent vers Charlie quand ma main toucha la sienne. C’était un contact si simple et si doux. Mes paroles se firent naturellement et elles étaient toutes simples. Moi qui m’attendais à être encore dans de très grandes explications. Non, pour une fois,  j’allais droit au but, et je résumais mon passé le plus simple possible. Ce n’était jamais simple de parler de moi, encore moins à un inconnu, surtout quand je n’avais jamais expliqué ma vie à personne. C’était le premier, le seul au courant de tout cela. Et à dire vrai, c’était un poids en moins. Des paroles m’avaient parus m’enlever toute une partie de moi-même. En parler ne m’avait pas donné envie de pleurer ou quoique ce soit. Juste, me libérer un peu plus. Me sentir un peu mieux.

Il lâcha ma main et je fus, à ma grande surprise, un peu déçue. J’aimais bien ce contact, c’était un point de repère, de réalité. Mais je me rendis compte que pour lui c’était tout aussi difficile de parler de ses parents. Et que comme moi, c’était sûrement une grande première. Il posa sa tête contre le canapé et je le regardais sans chercher son regard. Je comprenais à quel point cette étape était compliquée autant mentalement que émotionnellement. « J’ai toujours vécu ici. J’étais très proche de mes grands-parents qui sont décédés à cause de leur vieillesse. J’étais fils unique et le seul petit-fils qu’ils n’aient jamais eus. J’étais… Souriant, serviable, joueur, drôle. J’étais un vrai rayon de soleil pour eux. Et mes parents ont toujours été très fiers de moi. » Je l’imaginais alors comme il se décrivait. Et je trouvais que ça lui allait plutôt bien. Qu’il devait sûrement être mieux avant, quand toute sa famille était autour de lui. Quand il était tout simplement aimé. [b« J’ai toujours su que je voulais devenir soldat : j’ai toujours eu le tempérament à protéger les gens qui m’entourait. Et la mort de mes grands-parents a commencé à forger ma carapace d’aujourd’hui. » [/b] Cette carapace parlons en. Elle était froide, elle était dur et elle m’avait parut impénétrable. Pourtant, j’avais réussis à le faire parler, sourire. Il devait bien avoir quelque chose en dessous. Et j’étais certaine que c’était tout ce qu’il était entrain de me dire. C’était tout ça, sa faiblesse à lui c’était son passé.  « Et puis, une dizaine d’année plus tard, alors que je dormais, j’ai entendu du bruit. Mais bien trop fatigué de faire le con, et sûrement jeune encore –j’avais vingt ans, je me suis rendormie. A mon réveil, j’ai retrouvé mes parents dans une mare de sang : quelqu’un les a assassinés. Et je ne sais toujours pas qui est-ce. »   Je me doutais qu’ils étaient morts. Mais pas comme ça. En fait, j’espérais que ce n’était pas comme ça. Je n’arrivais pas à croire à cela. C’était insensé.   Les meurtres étaient la pire chose qui pouvait existée, et certainement la plus stupide. Pourquoi tuer quelqu’un qui n’avait rien demandé ? Je sentais que c’était dur pour lui, qu’il s’en voulait de ne pas avoir pu faire quelque chose. Mais égoïstement, je préférais qu’il en soit ainsi. Qu’il soit là, et avec moi à me parler. « C’est pour ça que je reviens ici, tout le temps. Pour avoir des indices sur l’homme ou la femme qui les a tués. » Je posais ma main sur sa joue sans savoir pourquoi. C’était naturel, comme pour lui montrer que j’étais avec lui dans son combat. J’avais la chance de savoir de quoi mes parents étaient morts. Alors que lui, non. Cela faisait dix ans qu’il était dans l’ignorance.  « Tu n’as pas trop froid, ça va ? » Le froid ne m’atteignant pas, je ne savais pas quoi lui répondre. Je sentais ce frisson dans tout mon corps mais je n’avais pas froid. C’était juste un frisson bizarre qui semblait inexplicable.  « D’habitude j’aurais dit non. Mais c’est bien la première fois que je frisonne depuis longtemps.  » Et ce n’était pas une sensation si désagréable.
Tout en posant mes mains sur mon ventre, je réfléchissais. Son histoire était trop poignante pour que j’en reste à coté. Il devait bien avoir une solution à son problème.  « Dans les archives ? Au château, il n’y aurait rien là-dessus ?  » Je savais juste que les archives contenaient plus de papiers avec des écritures indescriptibles. Il devait bien avoir quelque chose sur un assassinat. Surtout si quelqu’un avait survécu. C’était assez fréquent à Arendul les meurtres, et personne n’était réellement à l’abri. « Je sais qu’ils gardent tous sur les assassinats, parce qu’ils font leur enquête par derrière. » J’avais beau réfléchir à m’en faire mal à la tête c’était le seul endroit pour moi qui détenait quelque chose. Et certainement plus d’informations que dans cette maison.
Un silence s’installa quelques temps .Perdues dans mes pensées je repensais à fuir. A ce qu’il m’avait dit, sur les soupçons du roi.  « Est-ce que je dois vraiment partir à Westphalie ? .  » Je repris une grande inspiration. C’était ce qui était convenue avec Sofia. Quand cela devenait trop dangereux, on prenait nos valises et on allait demander refuge auprès de la reine. Et jusqu’à ce soir j’étais prête à partir. Mais maintenant, avec lui qui avait tout chamboulé, je n’en savais plus rien. Ce n’était qu’une soirée sur autant d’années à se cacher et à faire attention aux moindres gestes ou paroles. Mais alors, pourquoi cette nuit comptait tellement ?  « Parce que je n’ai vraiment pas envie de partir.  » Ma respiration était saccadée, je sentais encore de nombreuses émotions remontées en moi. C’était comme une impossibilité de respirer. « Mais je ne veux pas non plus mourir.  » Je ne savais pas ce qui se passait, mais je sentais que ça brûlait dans tout mon corps. Etait-ce la douleur, la souffrance, la peur ? Ou bien le feu ? Etait-ce une sorte d’alerte pour me prévenir que j’allais exploser et tout faire brûler ? Je n’en savais trop rien, mais j’avais très très peur de ce qui se passait en moi, à ce moment précis…

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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyJeu 22 Mai - 15:24

Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. Rainfi10

Des frissons … Tout comme moi. Mais avait-elle vraiment froid ou était-ce comme moi ? Je l’ignore. Je me pinçais les lèvres, et baissais les yeux : à mon avis, elle n’avait pas froid, sinon elle l’aurait dit. Elle posa alors ses mains sur son ventre, en fixant un point au plafond, et je me pris à l’observer, avec attention : elle avait de jolis traits de visage, presque angélique, presque divin qui aurait pu en faire chavirer plus d’un. Et peut-être moi par la même occasion. Je me mis alors à caresser sa peau du bout des doigts, m’extasiant de la chaleur qui en émanait : il y avait bien longtemps que je n’avais pas eu aussi chaud qu’elle. Je souris légèrement, les yeux sur sa peau, tandis qu’elle évoquait des idées pour retrouver l’assassin de mes parents. Et je me mis alors à rire, légèrement, mais gravement.

« J’ai déjà essayé. » Je soupirais : oui, je me rappelais de ce jour comme si c’était hier. On m’avait arrêté alors que je regardais dans les archives, et j’aurais dû en payer de ma vie. Mais le roi, prit d’une certaine sympathie à mon égard, me fit confiance lorsque je lui promis de ne plus recommencer. Apparemment, même si j’étais un de ces gardes personnel, je n’avais aucunement l’autorisation d’aller fouiller dans les archives. « Je me suis fait prendre avant de découvrir quelque chose. Même si j’attire la sympathie du roi, je ne suis pas autorisée à aller fouiller là-haut. » Elle comme moi n’étions pas si bêtes : nous savions bien qu’il cachait quelque chose dans ces archives, et que c’était donc pour ça que j’étais presque le seul à ne pas avoir l’autorisation d’aller regarder ces dossiers.

« Je sais ce que tu penses. Je pense la même chose ne t’inquiètes pas. Je retournerais là-bas un jour, mais il faut que je fasse profil bas pour l’instant. » Je lui souris, toujours mes caresses sur son bras. Ce contact m’était vital, je ne savais pas vraiment comment l’expliquer : et peut-être que ça la dérangeait après tout. Mais là aussi, elle me l’aurait dit. Et alors, elle parla de partir : peut-être l’avais-je effrayé avec tout ce qu’on disait au château sur son cas. Je me pinçais les lèvres et secouais la tête négativement. Non, elle ne devait pas partir, elle ne pouvait pas partir. Pas en me laissant là, sans elle, sans ce point de repère. En me laissant seul alors que je sais que nous sommes similaires. Je l’entendis dire qu’elle ne voulait pas partir non plus. « Je n’ai pas envie que tu partes. » C’était sorti de ma bouche impulsivement, comme si je ne pouvais pas le contrôler.

« Je ne veux pas que tu meurs non plus. » Elle ne mourrait pas, j’en faisais le serment : de ma vie, de mon vivant, personne ne lui ferait de mal. Et alors, je la vis ne pas aller très bien, et je sentis que je devais faire quelque chose. « Hey… » Je me redressais alors, posant ma main sur son front, puis sa joue, avec un sourire aux lèvres. « Je ne sais pas toi, mais j’ai pas envie de finir en barbecue. » Je ris alors légèrement et je la regardais toujours de ce regard tendre. « Calme toi, ça va aller, on va trouver une solution je te le promets. » Je souris, caressant sa joue brûlante, mes yeux dans les siens. Non, il était hors de question que je finisse brûler dans ma propre maison. Il fallait qu’elle se calme : parce que la voir comme ça, aussi mal, me faisait mal aussi. Sans vraiment savoir pourquoi. J’ignorais tout de ce qui se passait : j’agissais comme ça, parce que je sentais que c’était le mieux pour elle.

« Je fais le serment que personne ne te touchera tant que je serais en vie, d’accord ? Tu n’as rien à craindre, personne ne te fera de mal. Calme-toi. » Je lui souris, et me levais alors en direction de la cuisine. Un verre, de l’eau, et je revenais vers elle pour la redresser un peu. Je lui donnais alors un verre d’eau, et de mon don, je fis apparaître un peu de neige pour refroidir son corps qui était sur le point de faire une crise. Mais pas trop de neige non plus. Le but n’était pas de la congelée hein ! Et je lui souris, arrêtant au bout d’un moment mon cirque. Je la vis se calmer, petit à petit, et je fus assez content de moi d’avoir eu les bonnes réactions pour une fois. Je me rassis par terre, la fixant droit dans les yeux. Et alors, je sortis en riant. « Tu viens de contrôler ta première crise. Bravo, je suis fier de toi. » Je lui fis un clin d’œil et me remis à rire.
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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyJeu 22 Mai - 16:55

Lyana ∞ Charlie
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Je ne savais pas pourquoi je me creusais autant la tête pour lui. Pourquoi c’était tout aussi important pour moi de l’aider ? Peut-être parce qu’il fallait que je lui rende ce qu’il faisait pour moi ? Non c’était différent… Je voulais juste l’aider, être avec lui. L’aider comme je pouvais même si ce n’était pas grand-chose à ses yeux. Ses doigts se posèrent alors sur mon bras et un nouveau frisson me parcourait. Je l’ai aimait bien ses frissons, ils canalisaient mon énergie.   « Je me suis fait prendre avant de découvrir quelque chose. Même si j’attire la sympathie du roi, je ne suis pas autorisée à aller fouiller là-haut. » J’acquiesçais comprenant qu’il était compliqué de ruser face à un fou comme lui. Et même si il était fort, il était impossible de gagner contre lui, parce qu’il n’y avait personne qui le connaissait réellement. « Je sais ce que tu penses. Je pense la même chose ne t’inquiètes pas. Je retournerais là-bas un jour, mais il faut que je fasse profil bas pour l’instant. » Je retournais mon visage vers le sien, avec un sourire. Effectivement je pensais exactement à cela. Je me replongeais dans mes pensées, repensant aux menaces dont j’étais menacée. J’avais peur, et je pensais que c’était normal. Ce n’était plus un jeu, on parlait d’une vie. De ma vie. Il était peut-être tant que je fasse profil bas. Que je m’en aille.   « Je n’ai pas envie que tu partes. »   J’eus un pincement au cœur. Pourquoi étais ce si difficile de le quitter ? Je ne le connaissais pas depuis si longtemps après tout. Mais j’étais accrochée, je voulais rester près de lui, à coté de lui… Et il était l’unique raison de mon non départ. Parce que je voulais tout savoir sur lui. Que je voulais le connaitre, rire à ses côtés.   « Je ne veux pas que tu meurs non plus. »  J’avalais difficilement ma salive. Je ne voulais pas mourir, pas maintenant, pas comme ça. Pas tant que je n’avais réussit ce dont pourquoi j’étais ici. Tant qu’on ne nous acceptait pas, je ne pouvais pas partir, ni mourir. Mais  j’étais tiraillée entre ses deux idées. Je pouvais toujours revenir dans longtemps… Mais il ne serait plus là. Il serait peut-être parti lui aussi. Une vague de chaleur m’enveloppa. D’ordinaire, j’aimais cette chaleur, mais celle-ci était désagréable, elle brûlait mon corps au lieu de le réchauffer. Elle emportait avec elle ma respiration et mes émotions, j’étais loin, j’étais très loin de mon propre corps comme si j’allais exploser, tout brû… « Hey… » Un simple mot qui me permit de reprendre pied avec la réalité. Pas beaucoup mais assez pour chercher un poing d’accroche. Une image floue, mais une main glacée qui me rendit tout froide. Je n’arrivais pas à distinguer les mots,   mais j’essayais. Pourtant la première fois, je me battais contre moi-même. J’entendis le seul mot de « solution » qui me fit mine de rien, au plus profond de moi, sourire. Il y avait vraiment une solution à cette douleur interminable ? Ce fut son regard qui me calma, qui me fit respirer. Il n’était pas parti en courant, non il était resté. « Je fais le serment que personne ne te touchera tant que je serais en vie, d’accord ? Tu n’as rien à craindre, personne ne te fera de mal. Calme-toi. » J’essayais de dire un mot, n’importe quoi sans succès. Rien ne voulait sortir de ma bouche, mon corps entier était brûlé. Puis tout ce calma petit à petit. J’acceptais l’eau qu’il me donnait sans vraiment la sentir dans toute ma pagaille. Et puis après ce fut la neige. Elle était froide et cette fois, elle me fit réellement frissonner de pur froid malgré le peu de quantité. Ca disparut de mon corps petit à petit. Sans que je sache réellement comment j’avais fais. Il s’éloigna de moi ce qui me rendit triste. J’avais besoin qu’il reste là. Même si il était plus très loin, c’était trop loin.  Il se mit alors à rire tout en me félicitant. Je souris tout en me calmant malgré le froid continu dans mon corps. Peut-être un effet secondaire.

« Merci. D’avoir réussit à me contrôler.  » Je n’avais pas fait ce travail toute seule. J’avais eu besoin d’aide, et il m’avait porté secours. Il m’avait un peu sauvé la vie une nouvelle fois. Mais avoir cette crise m’avait fait réfléchir. Avec toute cette haine en moi, je pouvais aussi brûler. Et surtout je risquais ma vie tous les jours. Alors j’avais pris une grande décision.  Descendant du canapé et me m’asseyant en tailleur comme une enfant, je me décidais à enfin parler. « Laisse moi aller aux archives.  » Je n’avais pas osé lever les yeux vers lui, mais sans hésitation je le regardais fixement. « Je peux arriver jusqu’à là-bas. Laisse-moi essayer. » Il n’était pas question qu’il refuse, et qu’il y aille seul au risque d’être encore une fois surpris, mais cette fois pour de bon. « Je sais où elles sont. Je sais comment y aller. Je ne sais peut-être pas lire, mais je sais reconnaitre des lettres. Je peux le faire je le sais. » Etais-ce ça d’avoir confiance en soi? Je n’en savais rien, mais j’étais prête à le faire. Et j’étais prête à courir les risques malgré le danger devant moi. Si c’était pour l’aider, ça m’allait.  « Et si je me fais attraper… Au moins, ils auront une vraie raison. Et je préfère ça que d’être attrapée pour mes pouvoirs. » J’étais prête à me défendre, et à le défendre qu’importe le prix. Je devais le faire, car pour lui c’était un problème depuis dix années.  « Je ne dis pas que ça parce que j’ai réussis à me contrôler. Je te dis ça parce que je veux réellement le faire, pour toi.  » Je n’aimais pas voir les autres souffrir et encore plus lui. Il y avait quelque chose, quelque chose qui c’était créer cette nuit. Une sorte de lien indestructible, malgré les obstacles. Je m’approchai à nouveau de lui en rampant jusqu’à pousser ses jambes et passer entre jusqu’à pouvoir me mettre assise en tailleur, juste près de son visage et attraper ses mains. « Fais moi confiance. Et puis tu sais, même si tu m’interdis, j’irais quand même. » dis-je en souriant. C’était vrai, je n’allais pas me laisser faire. J’allais me battre pour une fois. Me battre pour lui.

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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyVen 23 Mai - 17:49

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« C’est toi qui a fait tout le boulot. » J’ai souris, je l’ai regardé, et je me suis rendue compte qu’elle était un petit rayon de soleil à elle seule. Enfin… Un grand rayon de soleil à elle seule. J’ai souris donc, heureux, mais je me suis reculée, un peu apeuré à l’idée de m’accrocher à quelqu’un. Oui, car m’accrocher à quelqu’un, éprouver un quelconque sentiment était un moyen de me faire avoir par le roi, ou mes ennemis ; dès lors que je commencerais à l’aimer, d’une quelconque manière, ils s’en serviraient pour m’atteindre, et je deviendrais atteignable. J’ai froncé les sourcils alors, légèrement et je me suis reculée d’elle. Mais je voyais bien que ça l’attristait, je n’étais pas si stupide : observer les gens étaient dans mes cordes, et encore plus de les découvrir entièrement. J’ai alors baissé les yeux.

J’ai sentis qu’elle descendait du canapé, et c’est ce qui me fit relever la tête : face à moi désormais, en tailleur, elle a soumis l’idée la plus débile du monde, à savoir aller aux archives pour trouver ces documents. J’ai froncé les sourcils, et j’ai secoué la tête négativement. De un, elle ne savait pas lire, de deux, elle courrait un danger, et de trois, je ne lui permettrais pas. Je me suis pincé les lèvres, tandis qu’elle continuait à me donner ces arguments pour y aller. Elle était complètement malade, folle alliée même. Je soupirais bruyamment, voulant mettre un terme à tout ce qu’elle disait. Non, elle n’irait pas, jamais de la vie : à moins qu’elle veuille la mort, ce que je doute puisque tout à l’heure, elle m’a affirmé ne pas la vouloir. Elle se contredisait toute seule, et c’était assez agaçant ce joli sourire qui me suppliait de dire oui.

Et puis, elle s’approcha, se mettant entre mes jambes, mes jambes relevées des deux côtés de son corps. Mes mains dans les siennes, et ce contact me fit sourire. Tout comme le sourire qu’elle me donnait maintenant. Elle avait dit ne vouloir que ça pour mon bien. Se sentait-elle redevable envers moi ? Envers ce que je voulais faire pour elle ? Je ne sais pas, mais elle ne me devait rien, et surtout pas la mort. Avait-elle conscience du danger qu’elle encoure ? Non, je le doute. Si ce soir-là, elle n’était pas tombée sur moi, elle serait sans doute morte : soit dans un cachot, soit sur ce pic de la mort. Non, jamais elle n’irait là-bas, du moins pas toute seule, pas sans moi. Et pendant quelques minutes, je fus contre son idée. Non, en fait la vérité, c’est que j’étais complètement subjugué par elle, par ses yeux, et son sourire.

Mais je ne devais pas chavirer, je ne devais pas dire oui à cette opération suicide. Et même si elle m’affirmait y aller sans mon aide, si besoin, je ne pouvais pas lui permettre. « Tu cherches les ennuies ? Tu cherches la mort ? Si tu as des tendances suicidaires, merci de ne pas mettre ça sur mon compte. » Se rendait-elle compte de ce qu’elle me demandait ? Mon cerveau bouillait de toute cette immaturité, de toute cette insouciance que j’avais eue par le passé. Mais tout cela était désormais fini, et je me devais de la raisonner. « Ecoute-moi. » J’ai pris ses mains, je les ai serré, et je les ai porté vers mes lèvres, pour qu’elle sente mon souffle chaud. « C’est trop dangereux. Je sais, tu es jeune, tu as besoin d’adrénaline, d’un objectif pour vivre. Mais je ne veux pas risquer ta vie plus que ton don ne le fait déjà. »

« Je ne veux pas que tu risques ta vie pour moi d’accord ? Et quand bien même on irait tous les deux, ce serait trop risquer : moi je m’en fou de ma vie, mais faire courir un danger à la tienne ? Non. Je ne le ferais pas. » Je la vis qui voulus répliquer et j’ai posé un doigt sur ses lèvres. « Chut, je n’ai pas fini » Je lui ai souris, peut-être un peu trop tendrement, peut-être un peu trop intimement ; mais je l’ai fait, et voilà tout. « Je ne sais pas vraiment ce qui nous lie, mais il y a quelque chose. Et je sais que, même s’il y a quelques semaines tu étais une étrangère pour moi, te perdre serait bien trop douloureux. Peut-être même aussi douloureux que de perdre mes parents. Je ne veux pas revivre ça une troisième fois. Je n’ai jamais vraiment su protéger ce qui était important pour moi : ça m’échappait et je ne savais pas comment faire. »

« Mais je ne veux pas faire les mêmes erreurs avec toi. Si je te l’interdis, ce n’est pas contre toi et tu le sais. C’est juste que… Que je ne veux pas te perdre. » Cela étant dit, je déposais sur ses mains, un doux baiser, suivis d’un sourire. Il aurait fallu que je me recule, que je parte, que je m’éloigne d’elle parce que c’était bien trop dangereux ce qui se passait entre nous : mais je suis juste restée là, en lâchant ses mains, elle entre mes jambes. (Pas de pensées perverses hein !) Je lui ai souris, un peu triste d’évoquer sa probable mort si elle essayait d’entrée dans le château. Non, je ne pourrais jamais me résigner à voir sa tête sur ce clou. Jamais. Et ce depuis notre rencontre, depuis que la maison avait pris feu, depuis ce soir. Et même, depuis qu’elle hantait mes pensées. Je baissais alors la tête, comme sûr de ma décision.

« Et je ne reviendrais pas là-dessus. »
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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyVen 23 Mai - 19:05

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« T u cherches les ennuies ? Tu cherches la mort ? Si tu as des tendances suicidaires, merci de ne pas mettre ça sur mon compte. » Ce n’était pas du tout ça ! Je ne voulais pas mourir, mais si je pouvais l’aider j’étais prête à assumer mes actes. Il  n’était pas question de le laisser dans cette détresse qui durait depuis si longtemps. Je voulais riposter et lui faire comprendre que c’était à moi de choisir mes décisions. Mais je n’en eu pas le temps  puisqu’il reprit aussitôt la parole. « Ecoute-moi. »   Il serra doucement mes mains, sentant son souffle brûlant sur mes doigts. Je les serrais entre les siens pour essayer de mieux comprendre ce qu’il voulait me dire, mais j’étais à cet instant incapable de lire en lui.   C’est trop dangereux. Je sais, tu es jeune, tu as besoin d’adrénaline, d’un objectif pour vivre. Mais je ne veux pas risquer ta vie plus que ton don ne le fait déjà. » Ce n’était pas du tout ça ! Il se trompait totalement sur mes attentions et mes idées ! Si je le faisais c’était pour lui, pas pour moi. Je n’avais pas d’objectif dans ma vie, juste l’aider, parce qu’il était comme moi et que j’éprouvais l’irrésistible envie de faire quelque chose pour lui. De lui prouver, que je pouvais être quelqu’un d’important dans sa vie.   « Je ne veux pas que tu risques ta vie pour moi d’accord ? Et quand bien même on irait tous les deux, ce serait trop risquer : moi je m’en fou de ma vie, mais faire courir un danger à la tienne ? Non. Je ne le ferais pas. » J’avalais difficilement ma salive. Je ne comprenais pas pourquoi. Après tout je n’avais rien de spécial. J’étais juste une fille parmi les autres, un peu perdu dans toute cette pagaille qu’on appelait la vie. Et pour une fois, pour une seule et unique fois, j’avais trouvé une idée qui pour moi n’était pas stupide.  Je voulais répliquer, lui crier dessus, mais il me devança une nouvelle fois. « Chut, je n’ai pas fini » Il me sourit, un sourire que lui seul avait le secret. Celui que j’aimais, qui était sincère et doux comme ses mains qui caressaient les miennes. Mon cœur s’accéléra face à ses paroles. J’avais l’impression qu’il pouvait lire en moi comme si j’étais un livre ouvert. Comme si me décrypter était facile et que je n’y mettais aucune interdiction. « Mais je ne veux pas faire les mêmes erreurs avec toi. Si je te l’interdis, ce n’est pas contre toi et tu le sais. C’est juste que… Que je ne veux pas te perdre. » Il lâcha mes mains et tout mon corps semblait tomber avec. J’étais toute recourbée sur moi-même, déçue de mon idée, de son refus, mais surtout déçue de moi-même. Je n’avais pas d’idées qui lui plaisaient assez, ou alors elles étaient toute stupides. Je ne devais pas être douée. Et puis sa puissante voix m’empêchait d’espérer quoique ce soit dans cette discussion. Je n’avais même plus la force de le contredire.
Etais-je résigner à rester la gamine à ses yeux ? La petite femme fragile qui n’allait jamais réussir quelque chose de sa vie ? Qui avait continuellement besoin de protection car elle perdait trop vite les pédales ? « Déjà je voulais pas te mettre ma mort sur ton dos, et ensuite non je n’ai pas besoin d’adrénaline. Et tu te tais, maintenant je parle. » J’avais besoin de toute autre chose qui ne semblait pas lui avoir traversé l’esprit une seule seconde, mais qui semblait pourtant très facile à deviner. Qui était visible à chaque moment de cette discussion et à chaque moment depuis notre rencontre. Je reposais mes mains sur mes jambes les fixant tout en continuant de parler. « J’ai juste besoin de toi. » C’était dit. C’était inexplicable. C’était juste présent en moi, et impossible à enlever. Et j’avais mes raisons de vouloir aller à sa place. C’était plus simple et je préférais voir ma tête sur un pique que la sienne. Ca, il en était hors de question. « Tu es le seul qui semble croit un tant soit peu en moi. Qui sourit à ce que je dis même si c’est stupide, même si c’est n’importe quoi. Je ne sais pas pourquoi tu es comme ça, mais tu l’es et j’aime bien. Ca change des autres. » Je soupirais, sans vraiment savoir comment je pouvais continuer. C’était comme vider son sac mais en mieux. Je vidais ce que ressentait un peu mon cœur. Rien qu’un peu. « Avec toi, je me sens toute petite. Tout minuscule et trop impulsive. Je te sors des choses qui devraient rester à l’intérieur de moi-même. » J’étais incapable de relever les yeux vers lui. J’avais trop de peur de le voir se rire de moi, ou de voir un regard qui ne comprenait rien. Ou qui faisait semblant de ne pas comprendre. J’avais peur qu’il se lève et qu’il prenne la fuite comme si j’avais la peste.  « Je suis désolée… » Et là, il avait lever les yeux au ciel parce que je ne faisais que de m’excuser. Je ne faisais que ça tout le temps.  « Je veux juste pas que tu partes, parce que je sais qu’après ce soir on ne se reverra plus jamais, du tout.  » Et ça, je n’en avais pas du tout envie. J’avais envie de lui parler comme j’avais pu lui parler depuis ce soir. De rire, comme j’avais rit, et de le toucher, parce que son corps était brûlant. Et j’avais froid. Ce frisson qui m’avait envie depuis cette crise qui refusait de partir. Qui me collait à la peau comme pour me punir d’avoir résister. J’haussais les épaules, sans oser en dire plus.  « Et s’il te plait, n’ajoute pas un je serais toujours là. Mon père avait dit ce genre de phrase et je ne crois pas que cela lui a réussit.  » Ce ne fut pas qu’un frisson cette fois-ci, mais un tremblement fort, qui fit réagir tout mon corps. J’avais vraiment froid. J’étais un peu congelée, comme de la glace. Mais je ne voulais pas croiser son regard, il en était hors de question. «  Par contre je serais pas contre une couverture et un mouchoir.  »


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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyMar 27 Mai - 19:27

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Elle était directe avec moi : elle ne prenait pas de pincette de peur de me froisser, de peur que je sorte de mes gongs. Elle n’avait pas peur de moi, et ça faisait du bien de voir que je n’étais pas simplement un soldat au cœur de pierre pour elle, mais un peu plus que cela. Et elle m’avoua alors que j’étais unique en mon genre : le premier à vraiment la voir comme elle est. Intéressante, joyeuse, dynamique et magnifique. Oui, elle était quelque chose d’incroyable et de doux à la fois, une fille de feu mais tellement de douceur émanait de ses paroles et de ses actes… Je ne saurais dire ce qui nous reliait, mais c’était fort, et magique. Et c’est pour ça qu’à la moindre de ses paroles, j’avais envie de sourire, j’avais envie de rire, même si ce n’était pas drôle. Oui, j’avais envie qu’elle croit en elle parce qu’elle était quelqu’un de sublime. Trop de compliment dans ma tête, trop de chose se passait. J’ai souris à ses paroles, plutôt flatté de me démarquer des autres, et je m’apprêtais à parler lorsqu’elle continua.

Et alors, elle annonça de but en blanc qu’on ne se reverrait plus après cette nuit, et ça me fit froncer les sourcils : en quel honneur ? Pourquoi ne pourrions-nous pas nous revoir, repasser des moments comme ça, parler, rire, et jouer ensemble ? Ne voulait-elle plus que je l’aide ? Je ne sais pas vraiment ce qui se passait derrière ces paroles. J’avais peur, peur que plus jamais je ne la revois, peur de perdre cet équilibre qui, tout doucement, prenait place en moi grâce à elle. Oui, c’était quelque chose d’unique et de merveilleux, quelque chose dont je ne pourrais plus me passer désormais. Je baissais les yeux, incapable de soutenir son regard : ce petit morceau de femme allait me rendre fou. Presqu’autant que lorsque j’ai découvert mes parents. Enfin, sauf que là, ce n’était pas dramatique non, juste … Un truc de dingue. Et unique. Je n’arrêtais pas de me répéter et j’avais l’impression de devenir cinglé à force de penser tout le temps la même chose. Peut-être finalement fallait-il qu’on s’éloigne ?

Et puis, silencieux, elle me demanda des mouchoirs, une couverture. Je fronçais les sourcils : était-ce la neige que j’avais fait tomber qui la rendait malade ? Je me mordis la lèvre inférieure et me relevais pour aller chercher ce qu’elle me demandait. Après avoir fait le tour de ma petite maison, j’ai trouvé une fine couverture, et des mouchoirs qui devraient faire l’affaire ne serait-ce que pour cette nuit. Je me suis avancé vers elle, j’ai retiré ma chemise et je l’ai posé sur elle. Je l’ai recouverte de la couverture, j’ai posé les mouchoirs à côté d’elle, et je me suis assis par terre. On pouvait voir un peu de mon énorme tatouage dans le dos, mais elle ne l’avait pas vu entièrement. « Je suis désolé. » soupirais-je. Oui, je n’aurais pas dû déposer de la neige sur elle, même si c’était pour calmer la crise qui venait. « Je voulais juste que tu canalises ta crise, pas que tu tombes malade. » Je passais ma langue sur mes lèvres, la tête baissée. « Remarque, c’est assez drôle : une fille de feu qui tombe malade. »

Je souris légèrement, avant de poser ma main sur son front gelé. Alors, je me dis que c’était une mauvaise idée, parce qu’elle avait déjà assez froid comme ça. Et moi qui étais gelé, je n’allais pas arranger les choses avec ma main. Alors, je posais ma tête sur une de ses cuisses, et je restais là, silencieux, pendant quelques minutes, le temps qu’elle se réchauffe un peu. En y pensant, nous étions tellement opposés : elle le feu, moi la glace. Deux opposés et pourtant, tout semblait nous réunir : le début de sentiments inconnus, de quelque chose d’incroyable j’en étais sûr. Je fermais les yeux alors, certain qu’elle irait bientôt mieux. Et alors, je me mis à repenser à notre conversation, à ce qu’elle m’avait dit précédemment. Je n’étais pas d’accord avec elle. Pas du tout même. Elle disait que nous n’allions pas nous revoir, mais je ferais tout pour lui montrer que si la vie nous avait mis sur le même chemin, ce n’était pas pour rien. Mais nous devions rester ensemble. Nous ne devions pas nous séparer.

« Et quand bien même il est mort, il reste toujours là. Déjà, dans ton cœur, dans les souvenirs, dans le ciel. Partout. Il est partout. Il ne t’a jamais quitté. » Je souris. Oui, son père, même mort, ne cesserait jamais de l’aimer. Il continuait de vivre dans les pensées de Lili, et de ce fait, il serait toujours présent dans sa vie. « Alors oui, je vais te dire la même chose : je serais toujours là. » Je savais bien que, dans le fond, ça lui faisait du bien d’entendre ça de la voix de quelqu’un qu’elle, je supposais, aimait bien. Et j’ouvris alors les yeux, me redressant légèrement pour pouvoir capter son regard. « Et je ne compte pas partir. Je ne veux pas qu’on ne se voit plus. Je veux continuer à t’aider, te voir, te parler. Ne jamais partir. Je ne vois même pas ce qui te dit que je vais m’en aller. Je ne partirai pas. Je ne te laisserai plus jamais seule. » Je souris alors, je la regardais sourire. Même si elle avait l’allure d’un cadavre, elle restait vraiment jolie. Trop jolie sûrement pour me laisser indifférent.

Non, je ne pourrais pas me résigner à la laisser partir de nouveau.
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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyMer 28 Mai - 19:54

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Lorsque je sentis une couche supplémentaire sur mon dos je me sentis tout de suite plus réchauffée ; Ce ne fut pas par la couverture mais bien par sa chemise que je sentis sur mon corps et qui fit monter une bouffée de chaleur dans tout mon corps. Ce fut comme une explosion de feu en moi qui m’arrivait trop rapidement et qui me montait aux joues. « Je suis désolé. » Je secouais la tête négativement. Il n’avait pas être désolé, grâce à lui j’avais été sauvé et j’allais beaucoup mieux malgré le froid qui m’entourait. Je n’osais pas lever les yeux de peur de croiser son regard mais je rigolais malgré moi face à sa remarque. Il était vrai quand étant fille du feu, mon corps aurait du être préparé à une telle attaque, mais il semblait que c’était tout le contraire. [b
« Et quand bien même il est mort, il reste toujours là. Déjà, dans ton cœur, dans les souvenirs, dans le ciel. Partout. Il est partout. Il ne t’a jamais quitté. »  [/b] Je souris malgré moi. Il avait totalement raison là-dessus. Même mort, je le sentais toujours avec moi, toujours à me protéger et à faire attention à moi. Il était comme le vent, je ne pouvais pas le voir mais je pouvais le sentir.   « Alors oui, je vais te dire la même chose : je serais toujours là. » Je relevais les  yeux vers lui sans trouver son regard mais je savais qu’il disait vrai. Je savais au fond de moi qu’il serait là, qu’il m’aiderait, et qu’il ne partirait pas. Qu’il serait peut-être pas éternellement à mes cotés, mais au moins une bonne partie de ma vie, en tout cas, je l’espérais.   « Et je ne compte pas partir. Je ne veux pas qu’on ne se voit plus. Je veux continuer à t’aider, te voir, te parler. Ne jamais partir. Je ne vois même pas ce qui te dit que je vais m’en aller. Je ne partirai pas. Je ne te laisserai plus jamais seule. » Mes yeux croisèrent les siens et je sus qu’il disait vrai, que je ne devais plus avoir peur. Je n’étais plus seule, nous étions deux. C’est alors que je remarquais son torse nu. Je savais qu’il n’avait plus rien sur le dos, mais je n’avais pas vu comment il était physiquement. Je savais déjà qu’il était beau par son visage, mais son corps dégageait une toute autre énergie. Une force inexplicable qui émanait de lui. « Je savais que tu étais aussi…. » Cela ne se disait pas, en tout cas pas dans une conversation normale. Je n’avais pas à lui dire qu’il était beau, il avait sûrement nombreuses prétendantes à ses pieds qui lui couraient derrière comme des petits toutous. « J’allais te dire que tu étais beau. Mais bon, comme je pense que tu es un homme qui trouve une femme comme il veut, fait comme si je n’avais pas parlé.  » Je souris en resserrant la chemise contre ma peau. Déjà je sentais la chaleur qui revenait en moi et qui me réchauffait doucement. Je remarquais alors un trait noir sur son épaule. Fronçant les sourcils, je me demandais bien ce que cela pouvait être. Une cicatrice ? Mais ce n’était pas noir ! . « Tu es le seul qui semble croit un tant soit peu en moi. Qui sourit à ce que je dis même si c’est stupide, Tu voudrais pas, juste te tourner, deux secondes ?. » Voyant qu’il ne semblait pas vouloir bouger, je me mordis la lèvre. Il abusait tout de même. Je posais mes mains sur sa taille et l’obligeait à faire un demi-tour sur lui-même. Je voulais voir, j’étais curieuse et j’avais envie de savoir. Je réussis finalement à mes fins et découvrir des signes, des traits gros ou fins sur le long de son dos. C’était… J’avais l’impression que c’était irréel. J’étais totalement hypnotisée, je n’avais jamais rien vu de pareil, je ne pensais même pas que cela existait ! Hébétée, je posais mes doigts froids sur ses marques, en suivant les lignes de chaque dessin. « Qu’est ce que sait ? Ce n’est pas une cicatrice c’est encrée dans ta peau. » Je suivais les contours, me rapprochant un peu plus de son corps, collant mes jambes contre ses hanches. Je n’avais pas remarqué ce contact beaucoup trop près, mais je m’en fichais. J’étais tellement fascinée, je n’arrivais plus à bouger. Il y avait quelque chose derrière ce dessin, quelque chose de précieux.  « On dirait qu’on t’as brûlé très fort, mais que ça a très bien cicatrisé. » Mon souffle se posait sur son dos, je sentais cette soudaine proximité. J’avais envie de toucher bien plus que ce dessin mais je n’en avais pas le droit. J’avais peur qu’il se braque ou qu’il m’en veuille. Qu’il est peur, et qu’il fuit. Mais ce n’était pas un homme à fuir. C’était un homme fort et puissant sur lequel on pouvait se poser.   « Charlie, j’ai une question .  » Je n’aimais pas son nom de soldat. Charlie c’était plus simple, plus doux, moins exagéré.  « Qu’est ce que les gens veulent dire par « aimé »  ?   » Je savais que ma question pouvait être totalement stupide. Je savais en soi, ce que ça voulait dire « aimer ». L’amour parental, fraternel, je connaissais, mais que ressentais les personnes envers leurs conjoints ? Qu’est ce qui se passait dans leurs têtes ? Je ne comprenais rien à tout cela, parce que je n’avais jamais été amoureuse comme il disait. Mais lui, il avait réponse à tout, alors j’étais certaine qu’il me trouverait une réponse précise et bien claire…


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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyVen 30 Mai - 21:21

Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. Rainfi10

J’ai levé les yeux au ciel à sa remarque : genre, genre j’étais le genre de mec qui avait toutes les filles qu’il voulait à ses pieds. Je soupirais, secouant la tête, légèrement gêné par ce qu’elle pensait de moi. J’avais vraiment cette apparence ? Non, je ne crois pas. Enfin, je ne crois pas. Cependant, je n’ai rien dit : parce que déjà, ça n’en valait même pas la peine, et puis pour répondre quoi au final ? Ah non, arrête de dire ça, pour l’instant la seule qui m’intéresse est la seule que je ne peux pas avoir ? Non, je ne lui dirais jamais, et puis je n’en vois pas l’utilité. Je me suis donc contenté de sourire, la tête baissée, une main sur ma nuque, appréciant tout de même ces compliments qui, sortant de sa bouche, avait plus l’air d’aveux qu’autre chose. J’ai redressé la tête finalement, pour la regarder droit dans les yeux : elle avait l’air sincère en plus, c’était ce qui me plaisait chez elle, vraiment. Elle me plaisait pour tout dire. Et j’allais avoir du mal à me séparer d’elle, si un jour je le devais.

Et puis, l’inévitable finit par arriver : elle remarqua la trace noire sur mon épaule, et je dû grimacer à sa demande. Je n’ai pas bougé, je ne me suis pas retourné non plus. Et pourtant, ce n’était pas faute de me l’avoir demandé. Mais je n’avais pas envie d’en parler. Oui, je parlais bien de la marque sur tout mon dos. Je n’avais pas envie d’en parler parce que c’était trop personnel pour le lui dire. Je soupirais alors lorsqu’elle me força à me retourner : à croire qu’elle ne lâcherait jamais. Cela pouvait être aussi mignon que chiant. Et là, c’était plus chiant que mignon. Cependant, je la laissais faire, ses doigts se baladant sur mon dos, à la recherche de signes pouvant tout lui faire comprendre. Mais elle ne comprendrait pas : c’était mon histoire, mes marques, mes cicatrices. C’était juste … Moi, et juste moi. Et je ne pouvais tout lui dire en une nuit. Sinon, que nous resterait-il pour la vie ? Rien.

Elle me demanda alors ce que c’était, je ne pus ouvrir la bouche pour le lui dire. Elle était là, à faire des suppositions, certaines plus vraies que les autres : oui, c’était des brûlures, des brûlures à vie qui représentaient mon passé, mon présent, et mon avenir. J’appartenais à chacune des catégories marquées sur mon dos. Ou peut-être n’avais-je simplement pas eu le cran de choisir ? Je ne le sais encore, mais ça ne saurait tarder. J’ai baissé la tête, j’ai soupiré, mais je n’ai pas dit un mot. A vrai dire, je ne savais pas vraiment comment le lui expliquer : sois elle serait trop jeune pour comprendre, sois ça déboucherait sur un millier de questions à me poser. Et je ne voulais, ni l’une ni l’autre. Aucunes de ces solutions ne me convenaient. Alors je n’ai rien dit, je l’ai laissé imaginer. Comme si elle ne se parlait qu’à elle-même. Comme si je n’existais pas. Comme s’il n’y avait qu’elle.

Et puis, elle me posa une question. Une question qui me fit froncer les sourcils : l’amour, qu’est-ce que c’est ? J’ai légèrement tourné la tête vers elle, pour que mes yeux se posent sur elle. Et j’ai légèrement sourit. « L’amour c’est quand notre vie ne nous appartient plus. Mais qu’elle appartient à l’autre personne. » J’ai légèrement rit : j’étais clairement cuit si c’était ça. J’ai secoué la tête, je me suis redressée et je me suis retournée pour la coucher dans le canapé, les couvertures sur elle. « Rallonge toi, tu dérailles. Je ne sais pas vraiment ce que c’est, mais si c’est ce que j’ai vécu, ça fait mal, voilà tout. » Je n’ai pas souris, j’ai pas ris, j’ai juste remonté la couette sur elle, ma chemise sur elle, en dessous. Je l’ai regardé, je me suis agenouillé, et j’ai caressé son front, et sa joue. J’ai poussé une mèche de cheveux de son visage, et tout bas, j’ai murmuré. « Il ne faut pas… »
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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptySam 31 Mai - 10:00

Lyana ∞ Charlie
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La fatigue commençait à prendre sa place dans mon corps. Je ne savais pas quelle heure il était, mais le crépuscule était passé depuis bien longtemps. La lune et les étoiles illuminaient le ciel, et peut-être que bientôt le soleil allait se lever. Je n’en savais rien, je n’arrivais plus à raisonner. Ma tête était lourde et elle me faisait un mal de chien, comme une gueule de bois mal digéré. Je ne savais pas pourquoi je posais tant de questions, mais il me répondait quand même. J’avais raison sur ce point, il essayait toujours de trouver une réponse là où il n’y en avait pas. « L’amour c’est quand notre vie ne nous appartient plus. Mais qu’elle appartient à l’autre personne. » Peut-être, sûrement, pourquoi pas. C’était une belle chose alors. Même si on devenait dépendant, c’était une chose qui devait vraiment être exceptionnel, et imprévisible. Elle devait nous arriver quand on ne l’attendait pas et ne jamais repartir. Et si elle repartait ? Est-ce que ça faisait mal ? Est-ce que l’on souffrait ? Etait-ce pire que la mort ? Je n’en savais rien, je n’en connaissais rien. Lentement, il me releva et m’obligea à me remettre sur le canapé, allongé cette fois. Mais je n’avais pas envie de dormir. Pourtant, quand je sentis sa chemise et la couette sur moi, mes yeux commencèrent à se fermer, mais je résistais. Je le regardais dans les yeux pendant que sa main caressait mes cheveux et ma joue. Je n’avais pas envie de m’endormir, je voulais sentir encore un petit peu cette caresse que j’aimais tant. « Rallonge toi, tu dérailles. Je ne sais pas vraiment ce que c’est, mais si c’est ce que j’ai vécu, ça fait mal, voilà tout. » J’avais raison alors ça faisait mal. J’aurais aimé pouvoir penser ses blessures, ou du moins, les alléger. Qu’il puisse se sentir mieux, qu’il puisse prendre un peu appui sur quelqu’un d’autre au lieu de tout porter sur lui-même. Son passé était lourd et encore secret, comment pouvait-il vivre encore, avec autant de force sans flancher ? « Il ne faut pas… » Je n’arrivais pas à me détacher de lui, je n’avais pas envie de me détacher. Je tournais en rond dans mes paroles, je lui avais donné des signes, mais il n’avait pas répondu. Il n’était peut-être pas dans les mêmes sentiments que moi ? Mais en moi, il y avait autre chose, quelque chose qui ne rentrait pas dans mes cases. Qui me dépassait totalement, et que je n’arrivais pas à contrôler. Ce sentiment qui me rendait bien, posée, calme. Je me sentais normale et importante.

Alors, passant au dessus de ma peur du refus, au dessus des lois, j’effaçais les derniers centimètres entre nous. Je posais mes lèvres sur les siennes sans vraiment savoir ce que je faisais. C’était la première fois, je ne savais pas si c’était une bonne idée. Il avait presque le double de mon âge, peut-être était-il marié, ou pas, mais je n’ne savais rien. J’étais perdue, mais j’osais. J’osais parce que je l’entendais depuis nos discussions, nos rires se mêlant ensemble.

Soudain, j’eus un moment de lucidité. Je défis mes lèvres des siennes, en me rendant compte de l’erreur que je venais de faire. Je m’enfouis sous mes couvertures, rouge de honte. « Je crois qu’il faut que je dorme. » Je ferme les yeux pour dissimuler le trop d’émotions qui se passaient en moi. Il fallait mieux que j’arrête mes bêtises et que je me stoppe maintenant. « Oublie ça, c’est mieux. » Je souris sans vraiment avoir l’envie, mais pour essayer de me cacher derrière ce sourire. Je retirais sa main de ma peau, c’était comme une brûlure maintenant. Ca faisait mal. « Je vais dormir. C’est mieux, t’as raison je divague. Merci de m’avoir protégée, mais si tu veux tu peux partir. » Même si je n’en avais pas envie, mais ce n’était pas grave. Après ce qui s’était passé, je pouvais comprendre qu’il préférait partir.


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MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyJeu 5 Juin - 17:05

Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. Rainfi10

Wow. D’abord, choqué, je n’osais pas trop bouger de peur de la froisser en lui disant de reculer. Alors je n’ai rien fait, j’ai ouvert de gros yeux, et puis, appelé par mes sentiments, je me suis laissé aller dans ce baiser, à la fois doux et sauvage. Etait-ce ça l’amour ? Le fait de ne pas pouvoir être loin, l’un de l’autre, à moins de vouloir se briser ? Je ne sais pas, et je ne saurais jamais : l’amour peut être tellement de choses à la fois, et si peu pourtant. Je continuais de l’embrasser, mes mains trouvant le chemin pour se faufiler sur ses reins, et je la collais contre moi, doucement. Je savais… Je savais que ce n’était pas bien, que nous étions trop opposés, et que j’étais trop âgé pour pouvoir sortir avec. Et pourtant, mon cœur me criait de ne jamais la lâcher tandis que ma raison reprit le dessus l’espace d’un instant.

Je ne pouvais pas faire ça, je ne pouvais pas lui faire ça. Je pourrais être son père. Enfin non. Mais son grand frère au moins. Alors … Elle recula, et ma déception fut assez grande, voir complète, lorsque je sentis ce vide sur mes lèvres. Et puis, elle se terra sous la couette, et je fus forcer de rire en l’entendant dire qu’elle divaguait. « Ah oui ? Pourtant … Tu avais l’air très lucide. » Je me pinçais les lèvres, secouant la tête en l’entendant dire que je devais oublier ce qui venait de se passer. Je ne pourrais pas oublier ça, non. Je ne pourrais jamais me résigner à oublier ce goût sucré, ces douces lèvres et cette passion à travers ce baiser. Non, je ne pourrais pas oublier : autant me demander d’oublier le massacre de mes parents. Et c’était chose impossible. Je la regardais alors, et je su qu’elle ne voulait pas oublier non plus.

Je levais les yeux au ciel en l’entendant : non mais elle me prenait pour quoi sérieusement ? Elle croyait pouvoir m’embrasser, comme si de rien était, et puis me demander de partir ? Il ne faut pas rêver : je suis stupide, mais pas à ce point. « Si tu voulais que je parte, il ne fallait pas m’embrasser. » Je me suis levé, je me suis étiré, et je l’ai regardé, elle, toute petite en dessous de cette grosse couverture. Et j’eu sur elle, un regard des plus tendre. Oui, il y avait quelque chose entre nous, et le fait de vouloir encore et encore l’embrasser signifiait bien des choses : je ne l’appréciais pas en tant qu’amitié, mais en tant qu’… Je secouais la tête. Même en pensée je n’arrivais pas à y croire : je ne la connaissais pas vraiment, et me voilà accrocher à elle comme un panda à son bambou. Vous y croyez-vous ? C’est surnaturel.

« Je vais rester, je vais monter la garde au cas où un soldat arriverait. Dès que je devrais partir, je te réveillerais. Allez, dors. » Je lui souris, légèrement, avant de tourner les talons et de partir vers la porte d’entrée : un petit tour dehors s’imposait, et étant garde du roi, j’avais le droit de sortir. Et c’était tant mieux. J’ouvris alors la porte, m’engouffrant dans le froid : un soupir de plaisir sortit de ma bouche, et je ne pus m’empêcher de fermer les yeux. Le froid me faisait un bien fou, et c’était tant mieux car ici, on ne pouvait pas dire que c’était très chaleureux. Je me suis assis sur les marches, et j’ai fixé droit devant : au loin, on pouvait voir que le soleil se levait déjà, et donc j’en déduis que d’ici une heure ou deux, j’allais devoir reprendre mon poste. Déjà. Et sans heures de sommeil… Cela m’était égal : j’avais passé la meilleure nuit de ma vie.

Elle réussissait à tout me faire oublier : l’épée de Damoclès au-dessus de ma tête, mon boulot on ne peut plus désagréable, et ce don qui me faisait royalement … Enfin vous voyez, il m’enquiquinait plus qu’autre chose. Mais d’un autre côté, sans ce don, jamais nous ne nous serions rencontrés. Jamais nous n’aurions autant parlé. Alors oui, d’un côté, j’étais content d’être avec ce don : mais … Cela nous opposait encore en plus du reste. Oui, c’était compliqué tout ça, mais une chose est sûre, je ne pourrais pas rester loin d’elle très longtemps. Je me levais alors, et rentrais de nouveau à la maison, près d’elle. En arrivant dans la pièce, je la vis les yeux fermés, et je me doutais alors qu’elle était dans les bras de Morphée. Je souris alors, m’asseyant par terre, près d’elle, et je posais ma tête sur son ventre, doucement, bercé par sa respiration. Je fermais alors les yeux, et me laissais aller à une douce somnolence.
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Lyana L. Lungwen

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Arendul

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Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. Empty
MessageSujet: Re: Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you.   Charlie Ϟ Give your all to me,I'll give my all to you. EmptyJeu 5 Juin - 18:25

Lyana ∞ Charlie
>I see Fire, Burn the tree.
J’avais eu envie de ce baiser. Mais c’était peut-être une erreur ? Peut-être m’étais-je trompée ? Mais il ne m’avait pas repoussé, alors je ne mettais peut-être pas égarée de la vérité. J’avais envie de ce baiser et lui aussi, me semblait-il. Mais je me rendais compte de mon erreur, ou peut-être pas, mais en tout cas je me stoppais net. Et je dus me cacher sous sa couette parce que j’avais bien trop honte pour lui faire face. « Ah oui ? Pourtant … Tu avais l’air très lucide. » Mes joues devinrent rouges tomate parce qu’il savait. Il savait très bien que je ne divaguais pas du tout et que tout allait très bien dans ma tête. Je n’étais pas folle, où alors mes sentiments face à lui me rendaient folle. Je ne savais pas, je ne savais plus. J’étais perdue, et la fatigue n’arrangeait absolument rien. Je n’arrivais plus à raisonner clairement. « Si tu voulais que je parte, il ne fallait pas m’embrasser. » Il avait raison. Je l’avais peut-être embrassé pour lui demander de rester, de s’occuper de moi. Mais comment ? Il y avait cet âge, nos âges trop différent, nos esprits qui ne seraient jamais d’accord sur rien parce que nous n’avions pas la même vision des choses. Peut-être que ça marcherait, peut-être pas. Mais étais-je réellement prête à me laisser emporter par la folie de mes sentiments ? N’allais-je pas trop vite, fallait-il que je calme mon pas ? Peut-être, sûrement. « Je vais rester, je vais monter la garde au cas où un soldat arriverait. Dès que je devrais partir, je te réveillerais. Allez, dors. » Je secouais la tête en acceptant sa décision sans rogner. Il s’éloigna de moi et cette simple distance me fit mal au cœur. Lorsque j’entendis la porte se fermer je me redressais du canapé pour reprendre mes esprits. Mais qu’est ce qui m’arrivait ?
Je n’étais pas folle, ça j’étais certaine. J’avais ressentit quelque chose, quelque chose que même dormir ne m’effacerait pas. Et que les jours ou les semaines ne m’enlèveraient pas non plus. Mais j’avais si peur que ce sentiment inconnu prenne le dessus et me ronge, m’attaque, me blesse. J’avais peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas réussir tout ce que je voulais. Et je ne savais pas si je devais le croire. Il m’inspirait tellement confiance et pourtant je ne le connaissais pas. Je m’inquiétais de tout, de la vie, de mon identité, de mon pouvoir. Et lui, il avait réussit à dissiper tout cela, ou les autres avaient échoués. Il m’avait aidé, et il m’avait surtout épargné. J’étais vivante, et j’avais embrassé un homme qui avait onze ans de plus que moi.
La pression retombait soudain et mon corps tomba lourdement sur le matelas. Cette nuit allait bientôt s’achever et demain ne me faisait pas peur. Il arriverait ce qu’il arriverait. A nous de découvrir, si le destin avait voulu que nous nous rencontrions juste pour une nuit. Ou à nous de le bousculer. Enfin, à moi, je ne connaissais pas ses pensées.
A force de réfléchir mes yeux se fermèrent. Je me laissais emporter par Morphée qui m’ouvrait sa porte et je tombais dans un lourd sommeil…

Lorsque je me réveillais, il faisait déjà bien jour. J’avais toujours les couvertures sur moi, et Charlie n’avait pas bougé. Il était à coté de moi, toujours entrain de dormir. Je n’osais pas le réveiller, ne sachant pas quand il s’était couché. J’avais toujours été douée pour la discrétion. Je déposais la couverture sur lui mais gardait sa chemise. Il était encore tôt, le froid se posait sur moi et s’imprégnait de mon corps. Je souris une dernière fois face à son visage, et déposait un baiser sur son front. Puis, je sortis de la maison en marchant, comme si je vivais là. Comme si, cette nuit avait été la plus normale qu’elle aurait pu être. Mais au fond de moi, je gardais bien enfuit les souvenirs, les paroles, les rires. Et ce baiser.


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