Alexis Rose Scalis

Comment es tu ?

Mademoiselle Alexis ? Et pourquoi donc vous voulez lui parler à Mademoiselle Alexis ? Vous savez, elle est très occupée. La reine (la grande, la belle : Raiponce.) lui a donné une mission très importante. D'ailleurs, c'est vrai que Mademoiselle Alexis était la mieux qualifiée, et... Non, je ne peux pas vous dire quelle mission ! Ah... Pourquoi ? Mais, mon bon p'tit monsieur, on voit que vous ne la connaissez pas !
Mademoiselle Alexis, c'est la douceur incarnée. Enfin, je veux dire, chez les nobles, on voit pas d'ça tous les jours, ça non. Elle donne beaucoup au peuple, son temps, comme ses biens. Tenez, moi, j'étais à la rue encore, et un matin, elle est passée d'vant moi en m'jetant un regard pensif, et hop ! L'après midi, j'me retrouvais dans sa chambre, où mademoiselle Alexis m'demandais de choisir la robe qui m'plaisait l'plus parmi toutes les siennes. « Il vous faut bien une tenue qui vous plaise pour travailler ici ! » qu'elle avait dit. J'm'en souviens encore. C'est comme ça qu'j'suis devenue servante au manoir Scalis. Si c'esti pas d'la bonté, ça ! Et puis, c'que c'est rafraichissant de servir quelqu'un qui sourit tout l'temps !
Hein ? Ah, on vous a dit que... Oh non, pas du tout ! Mademoiselle Alexis n'est point renfermée sur elle même, au contraire, elle est très ouverte aux autres. Seulement, elle est très discrète et secrète, et aussi un peu méfiante, dans ses mauvais jours. Vous savez, mon bon monsieur, c'est quelqu'un de très intelligent et réfléchi. Elle ne prends aucune décision à la légère, c'est c'qui fait sa diplomatie légendaire.
Ben oui, évidemment qu'elle a des défauts, c'est une personne comme tout l'monde Mademoiselle Alexis ! Par exemple, elle très susceptible, et elle peut s'montrer rancunière, ça oui. Pas méchamment, non, non elle fait plus dans le sarcasme Mademoiselle Alexis. Oh, et puis, Dieu c'qu'elle est bornée ! Ah non, j'vous assure, elle est pas déterminée, elle est réellement bornée. C'est pour ça qu'la Reine a confiance en elle (enfin, outre le fait qu'elles soient amies d'enfance, hein!) : ça la rend d'une loyauté sans faille, qu'ce soit envers son royaume, ses amis ou même l'élu d'son cœur. D'ailleurs, j'sais bien qu'c'est une caractéristique qu'toutes les femmes ont, mais elle est particulièrement jalouse... Hein ? Non, elle ne voit personne en ce moment, pourquoi c'te question ? Faîtes attention, mon p'tit monsieur, vous approchez pas trop d'Mademoiselle Alexis.Comment elle est ? Physiquement, vous voulez dire ? Ah, ça m'rassure, si vous l'avez jamais vu, vous d'vez pas lui vouloir bien grand mal !
Bien, faut avouer qu'elle est pas bien grande, Mademoiselle Alexis. Mais aussi, elle a pas besoin de ça pour se faire remarquer. C'est vrai qu'elle est belle. Elle est élancée, ses courbes sont toutes en douces rondeurs, elle a un visage si enfantin, et pourtant des yeux si bleus, si sages... Vous savez, elle a tout pour elle, Mademoiselle Alexis : elle est belle, intelligente, drôle, gentille, elle a beaucoup d'argent, c'est une Alchimiste réputée...
Tiens, je n'vous avais pas dit qu'elle était Alchimiste ? Et bien si. Il paraît même qu'elle est douée, mais moi, je peux rien vous dire, j'y connais rien ! C'est d'là que vient son imagination et sa créativité.
Ah, ça ? C'est son « chapeau d'Alchimiste », comme elle l'appelle. J'suis d'accord, c'est qu'un vulgaire morceau de tissu avec une chaine même pas en or dessus, mais bon, elle y tient, alors...
Au fait, Mademoiselle Alexis est très occupée, mais j'peux lui transmettre un message d'vot' part, si vous voulez ? Que j'lui dise que Monsieur Léonard est passé ? C'est tout ? Vous êtes sûr ? D'accord, c'est noté, je lui dirais. Au revoir alors, Monsieur Léonard !

Ton Histoire

-Azelma ?
-Oui Mademoiselle Alexis ?
-Tu pourrais venir, s'il te plaît ?
-J'arrive tout de suite, Mademoiselle !

Enfin, toutes mes affaires sont prêtes. Moi ? C'est une autre question. Et puis, je me suis engagée ; j'ai promis. Ce n'est pas comme si j'avais le choix. Pour la énième fois, je soupire, m'assoit sur la plus grosse de mes valises en regardant le plafond bleu. Il y a quelques années, j'avais demandé au peintre cette couleur pour m'imaginer voler dans un nuage -en vérité, c'était simplement dans un lit à baldaquin blanc. Azelma rentre dans la pièce, me sort d'un flot de pensées tumultueuses. Sa robe verte bruisse au gré de ses moindres mouvements, tandis que ses souliers noirs claquent sur le sol. Je lui souris, une habitude prise il y a quelques mois maintenant.. Elle a son air des jours de -trop- grande bavasserie.
Inquiète, je fronce les sourcils et lui demande :
-Tout va bien ?
-Ou... Oui...
-A qui as-tu parlé ? Soupirais-je en levant les yeux aux ciels.
Un sourire franc et chaleureux se dessina sur son visage.
-Ah, vous m'connaissez trop bien, Mademoiselle Alexis ! Pour sûr que j'ai parlé à quelqu'un, d'ailleurs, 'semblerait qu'il vous connaisse !
-Comment ça ?
J'étais intriguée. Si la personne me connaissait, Azelma l'aurait laissé venir. A moins qu'elle ne la connaisse pas. En ces cas là, cela voudrait dire que la dite personne vient tout droit de mon passé, puisque Azelma connaît tous mes contacts... Je me saisis d'une robe et la tends devant moi, hésitant à la prendre. Je décide finalement de la remettre dans l'armoire.
-Ben, en partant, il a dit « Vous direz à Mademoiselle Alexis que Monsieur Léonard est passé. » !
Je suis stoppée dans mon élan. Le vêtement pends au bout de mon bras sans que je fasse quoique ce soit pour y changer grand chose. D'eux-mêmes, mes yeux s'écarquillent, ma bouche s'entrouvre. Un hoquet d'une stupéfaction mal contrôlée m'échappe. Non. Non, c'était impossible. Il avait dit que...
-Mademoiselle Alexis ?
Encore trop abasourdie, je ne réponds pas, mais tente de comprendre tant bien que mal. Mes yeux se fixent sur le lointain. Une vague d'idées menace de me submerger. Azelma me sauve de la tempête qui fait rage en moi, m'y arrache avec toute sa ferveur.
-Vous êtes sûre que ça va ?
Lentement, je me tourne vers elle.
-Oui, je murmure, la voix encore rauque. Oui, tout va bien.

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C'était il y a très longtemps. Il y a 22 ans et des poussières d'étoiles, dans une nuit comme une autre, dans les cris et les larmes, que je naissais. Je me retrouvais projeter dans un monde de lumières et de sons, sous le regard d'un homme intrépide et malicieux et dans les bras d'une femme forte et sage.
Ma mère était issue d'une famille très aisée et était première conseillère de l'ancienne dirigeante de Whestpalie. Cependant, je ne la connut que très peu. Un jour, on l'envoya en mission dans un quelconque autre royaume ; elle n'en revînt jamais. Je ne la connaissait presque pas, le choc fut minime. J'étais un dommage collatéral, comme on dit. Mon père, par contre, fut beaucoup plus touché. Il était au centre de l'explosion.
Quant à lui, lorsque je lui demandais pourquoi je ne connaissait pas mes grands-parents -ses parents, donc-, il me répondait simplement qu'il se subsistait tout seul. Il était très intelligent, et avait un grand sens de l'honneur. J'imagine que je le voyais alors avec des yeux d'enfants, mais c'était un héros ; mon héros. Il était commerçant. Je m'en souviens clairement, parce que quand j'étais petite, il partait à Arendelle pour vendre, acheter et négocier. Je restais avec ma nourrice pendant deux semaines, parfois un mois. Il a commencé à m'emmener avec lui à mes onze ans. La première année, tout se passait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Évidemment, j'étais une enfant, tout cela m'ennuyait. Mon père eut alors une idée brillante. Une idée brillante qui changea ma vie.
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J'avais onze ans, lorsque mon père me fit rencontrer Léonard. Je me souviens encore de ses mots : « Alexis, je te présente Léonard. Il est Alchimiste. Je lui ai parlé de ton imagination et de ta créativité, et il m'a proposé de s'occuper de toi pendant que je négociais. » Je hochais la tête sans réel enthousiasme. Je voulais rester avec mon père, moi ! Il avait même ajouté avant de partir « Mais attention, ne rigole surtout pas à ses blagues, il va se croire drôle après. » J'avais éclaté de rire en regardant mon père partir en me faisant un clin d'oeil. Puis le silence s'était installé sans gêne -pour lui!- et beaucoup pour nous. Nous nous dévisagions l'un comme l'autre, sans trop savoir quoi dire. Soudain, un homme grand comme une montagne et sûrement taillé dans le même matériau s'avança vers nous sans nous voir. Il bouscula Léonard qui ne se rattrapa de justesse qu'au dernier moment. Quand enfin son regard sembla se poser sur nous, il s'exclama avec toute la mauvaise fois possible :
-Vous pourriez faire gaffe !
Une expression outragée se dessina sur mon visage tandis que Léonard serrait poings et dents avec une colère non -ou très mal- dissimulée. Il attendit encore quelques instants avant de se détendre, puis se tourna vers moi avec une grimace qui se voulait sûrement être un sourire.
-Je hais les gens plus grands que moi.
J'éclatais de rire en même temps que lui. Il me tendit la main avec un sourire rassurant.
-Tu viens ? Me chuchota-t-il avec u  air complice. J'ai beaucoup de choses à t'apprendre.
Voici l'arrogance de l'adulte : vouloir définir ce qui égal et ce qui ne l'est pas. A deux âges aussi éloignés que la Lune et le Soleil, les réponses seront-elles les mêmes ? J'espère que non. Toujours est-il qu'on avait à cet instant précis réduit mon avenir à un simple geste ; étoile guide dans le chaos de mes pensées.
Alors je fis la chose la plus insensée et la plus inconsciente qui soit.
Je scellai mon destin.
Je pris sa main.

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C'est ainsi que j'appris à utiliser mon imagination, ma créativité, et ma prudence. Aussi fascinant que puisse être cet apprentissage, il n'était pas sans danger. Heureusement pour moi, j'avais -selon mon professeur- un sixième sens pour repérer les éléments qui pourraient apporter la mort -ou pire. Il m'avait -apparemment- sauvé de nombreuses fois, mais je pris la précaution de m'acheter un carnet de cuir dans lequel noter soigneusement chacune de mes recettes -malsaines ou non.
J'étais devenue une Alchimiste.

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J'avais quatorze ans. Mon père était entré dans ma chambre où mes malles prêtent attendait d'être envoyées à Arendelle. Il a pleuré, je le remarque immédiatement. Ses traits sont tirés, ses yeux emplis d'un chagrin fraternel. Il s'assoit sur le bord de mon lit et murmure doucement, le regard irrésistiblement attiré par le sol :
-Alexis... Léonard... Léonard a disparu, et...
Sa voix se brise. Je veux répliquer, crier, hurler, demander, pleurer, murmurer, m'étrangler, mais tout ça reste bloqué au fond de ma gorge. Je laisse mon père continuer.
-Et nous avons plusieurs raisons de penser qu'il.. Qu'il est... Mort...
Mon monde s'effondre. Vole en milliers de petits morceaux étincelants. Je ne veux pas. Je refuse. C'est faux. Suis-je encore trop choquée pour admettre que tout cela est vrai ? Je venais de perdre mon protecteur, mon mentor, mon conseiller.
Les larmes coulèrent doucement, lentement.
Je ne pouvais plus vivre.
La voix de Léo me chuchota à l'oreille : « Alors, survit. ».

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Quelques années plus tard, Raiponce, mon amie d'enfance et probablement meilleure amie actuelle devient reine, se marie, est heureuse, etc. En même temps, je deviens sa première conseillère. Le manoir Scalis m'est restitué tandis que je reviens à la cour. Mon père a arrêté son activité depuis longtemps à ce moment là. Il aura enfin un endroit sûr dans lequel s'occuper et se reposer.
Le vide qu'a laissé Léo en disparaissant n'a toujours pas été comblé. J'ai toujours refusé de croire qu'il était mort. Il ne pouvait pas l'être, pour la bonne et égoïste raison que j'avais encore besoin de lui. Comme professeur, comme ami, comme plus, peut être ? Rien n'a jamais été défini. Rien ne le sera jamais. Aider les autres m'aide à rester dans le droit chemin. Sur quels sentiers dangereux me serait-je aventurer sans certaines personnes pour me rattraper ? Je préfère ne pas y penser.
Je dois penser aux prochains mois.
Je ferme les yeux, plisse les paupières aussi fort qu'il le faut pour ne pas pleurer. Raiponce, je sais que ce que je vais faire ne te plaît pas, mais je t'ai donné ma parole. Prends en soin, je n'en ai qu'une.

Les portes s'ouvrent !

J'aime beaucoup ton histoire . J'aime bien l'idée qu'elle ne soit pas dans l'ordre ça me plait beaucoup !

OUUUI T'ES VALIDE ! .
Bravo ! On est heureux de te voir parmi nous ! Tu vas maintenant pouvoir RP et faire tes fiches ! Tu peux garder ton avatar dans la partie du bottin où Olaf va l'enregistrer rien que pour toi . Si tu as un super pouvoir va aussi le ranger dans Ici pour éviter que tu le perdes !
Tu peux aussi aller te faire un scénarios et même faire ta mimi-guilde pour avoir pleins de copains ! . Va aussi créer ta fiche de liens !
Va donc un peu flooder ! Fonces directement au FLOOD ou viens avec nous sur la CB, pour pouvoir t'amuser avec les autres membres !
Et voilà c'est terminé ! Bon jeu parmi nous, si tu as la moindre question le staff est toujours à ton écoute