Raiponce S. Fitzherbert

Comment es tu ?

Je suis une personne simple qui a souvent changé de coiffure. Pendant toute ma jeunesse j’ai eu la chance d’avoir les cheveux très longs, très lisses et très blond. Depuis qu’on me les a coupé ils étaient châtains et très court. J’aimais bien ce style un peu garçonne, mais avec l’âge on vieillit. Je les laissés repousser à leur vitesse et aujourd’hui ils sont plus ou moins mi-long. Cependant, depuis quelques temps, ils ont tendance à un jour être châtain et le lendemain blond. C’est à ne plus rien comprendre !
Mes yeux quand à eux reste entre le vert et le marron,  même si je dirais que l’été ils sont plus verts et l’hiver plus marron, mais après je ne suis pas certaine. J’ai la chance d’avoir une taille moyenne, pas trop grande, mais qu’on réussit tout de même à retrouver dans la foule. Je ne porte pas souvent ma couronne, trop lourde et trop volumineuse pour ma tête. Je n’accepte pas spécialement de mettre de bijoux non plus. Je l’avoue moi-même, je ne fais pas très « princesse » à première vue. On me voit plus souvent très dans la rue, ou dans l’auberge que dans le château et j’ai parfois bien du mal à me retrouver dans les comptes du royaume. Eugène est beaucoup plus doué que cela pour ça, aller savoir pourquoi…  Je sais tout de même m’habiller comme une reine doit le faire. Je sais porter une robe, un collier, des broches dans mes cheveux, mais j’aime totalement mon coté naturel. Cependant, lors d’un invité officiel il faut bien faire efforts.

Ton Histoire

Mon histoire, vous la connaissez tous. La jeune fille sauvée par la fleur du soleil, fille de parents trop vite arraché d’eux par une vieille sorcière. Vieille Gothel qui n’osait pas me laisser sortir de peur que je sois volée et qu’elle ne puisse plus garder sa jeunesse éternelle. Enfin, si vous connaissez cela, je ne vais pas vous la racontez une seconde fois ! Je suis sûre que vous aimeriez savoir, ce qui sait passer après que vous m’ayez quitté ? Et bien, rien ne sait réellement passé comme prévu…

Suite à nos retrouvailles, je me suis mariée avec Eugène. D’ailleurs nous avons faillit perdre les alliances à cause de nos deux anciens compagnons, Maximus et Pascal. Anciens, car malheureusement Pascal nous a quitté (je ne vous dirais jamais où il est enterré !) , et que Maximus est bien trop faible pour tenir sur ses pattes ! Lui aussi commence à avoir de l’âge et reste le plus souvent dans l’écurie à manger et compter les pommes. Mais derrière eux, ils ont laissés des descendants, et j’ai un nouveau caméléon depuis. Il s’agit de Pascal, second du nom.
Depuis maintenant une année ma mère nous a quittés. Mon père est vieux et remplit de chagrin alors, il m’a laissé le trône car à mon tour je dois régner, à mon tour je dois prendre le royaume dans mes mains et ne pas le laisser tomber. Je dois le protéger des vents et des marées, des guerres des autres contrées, tout en n’oubliant jamais la devise de notre maison « L’hospitalité est maitre », j’aime cette devise et je la protège. Je conduis mon royaume comme mon père et ma mère l’ont fait avant moi et comme mes enfants le feront après moi. Westphalie est un royaume d’amour et d’amitié, j’ai décidé de garder cette idée. Ici, nos lois sont simples, nous vivons près du peuple, et c’est avec plaisir que nous festoyions tous ensemble lors de grandes fêtes installées dans toute la capitale.
Mais depuis quelques temps, nos jours s’assombrissent. Le soleil que je chéris tant se voile par de lourds nuages noirs qui n’annoncent qu’une seule chose : une sombre nouvelle, un destin bouleversé. C’est l’inquiétude qui m’a rongé pendant de nombreuses nuits sans sommeil où je regardais au dehors de ma fenêtre la longue étendue de forêt devant mes yeux. Que ce passait-il donc dans nos voisins pour que je ressente une inquiétude si forte, pour que mon peuple si joyeux, si gentils, se retrouvent soudain tristes, plein de rancœur et de haine. J’avais beau cherché mes erreurs et essayé de les corriger rien ne changeait, je tombais dans un sombre destin, un destin maudit, j’avais si peur de ne pas me sortir de cette honte. Honte sur moi, sur Eugène, sur la famille royale..
Et enfin, je reçus cette lettre apportée par les mains d’un grand page d’Arendelle. Enfin je sus la vérité après des mois de peur et de nuits sans sommeil. Délivrée, je découvris l’horrible vérité. Anya, Reine d’Arendelle avait été assassinée, tuée puis retrouvée volante au dessus de la fontaine gelée d’Arendelle. Le froid avait recouvert à nouveau leurs terres et d’étranges pouvoirs étaient apparus dans les mains de personnes anodines. Bien que j’eus un choc à lire tant de nouvelles je fus encore plus démunie de voir la demande de ma parente lointaine : Retrouver et pendre chaque personne ayant un don car ils étaient la cause de la mort d’Anya, ils avaient tout fait pour l’assassinée et aujourd’hui ils devaient être punis.  Chaque personne cherchant refuge devait être renvoyée à Arendelle avec le signe de mort sur son front. Choquée par ses mesures démentes je pris la décision de mentir à mon peuple et de ne rien dire. Seul Eugène fut au courant et ensemble, nous décidâmes de prendre soin de ses personnes. De nous occuper d’eux, de faire attention à eux et de les protéger des dieux d’Arenelle, en espérant que les notre nous protégeraient à leurs tours.
Avec mon mari, nous avons décidé de rendre visite à Elyana seule reine pouvoir accéder au trône. Cependant aucune réponse ne vient à nous. Nous étions comme coupés du monde, piégé par cette forêt et cet océan qui nous empêchait de découvrir la vérité.
Il y a à peine deux lunes que j’ai appris qu’Elyan, fils d’Arendul venait d’atteindre le trône d’Arendelle. Folle de rage, je me suis rendue compte que j’avais tout perdu, et que je risquais de tout perdre. Arendul et Wesphalie n’avait jamais eu de bonnes relations, et maintenant qu’Arendelle leur appartenait, je risquais de perdre à mon tour mon royaume. Cela, il n’en était pas question. Au fil du temps, je me rendais compte que la méchanceté des hommes et de leurs haines chacune plus forte que l’autre. Mais je suis décidée, c’est mon royaume, mon peuple.

A mon tour de montrer que ma haine est plus forte que la leur.