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 Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie

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Charlie James

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Arendul

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MessageSujet: Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie   Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie EmptyJeu 5 Juin - 19:29

Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie 684105tumblrmy19heEIKd1res0oco7250 Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie 710780tumblrmy19heEIKd1res0oco1250

  • J’étais chez moi, je tournais comme un lion en cage. Insupportable vie. Peut-être aurais-je mieux fait de ne pas aller là-bas. Pourquoi avais-je fait ça hein ? Pourquoi déjà, ce meurtre avait-il eu lieu ? Ah oui… Mes parents soupçonnés de sorcellerie. J’ai renversé un meuble de rage, j’ai tourné encore en rond. J’allais devenir fou, cinglé dans cette maison, en sachant ce que je savais. Non, je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas continuer à faire semblant devant cette pourriture, devant ce monstre. Comment pouvait-il se regarder dans le miroir ? Comment pouvait-il me sourire, rire, et me regarder en sachant qu’il a demandé à ce qu’on descende mes parents ? J’ai hurlé de rage, j’ai foutu un coup de pied dans le canapé et je me suis assis par terre, ma tête entre mes mains. Il y avait des jours où je ne pouvais pas vraiment contrôler mon don : c’est pourquoi il se mit à neiger sur ma tête, ce qui me refroidit sans me calmer cependant.

    « Depuis le matin, j’avais tout préparé : j’avais pris soin de ne prévenir personne, pas même ma Lily, de peur qu’elle s’inquiète ou qu’elle veuille venir avec moi. Je me suis levé, j’ai fait comme si de rien était : aujourd’hui, j’étais assigné au château, et ça tombait bien. J’ai eu du mal à me faufiler, mais j’ai réussis quand même à échanger ma place avec un autre : alors je me suis retrouvé à la réserve, tandis que l’autre se trouvait à la porte du château. Je savais alors que je n’avais que quelques minutes pour faire ce que je voulais avant que l’on ne revienne me chercher, et qu’on me ramène à mon poste. Alors j’ai foncé tête baissée, j’ai fouillé autant que j’ai pu là-dedans, j’ai cherché des indices, un nom, un prénom, quelque chose. Et ce qui devait arriver arriva. Alors que je cherchais, j’entendais quelqu’un entrer dans cette partie du château. Je me suis alors planqué derrière une pile de document, tandis que je les entendais pester de ne pas me trouver. Ils ne m’auraient pas aussi facilement. J’ai cessé de respirer, durant quelques secondes, juste le temps qu’ils s’en aillent, c’est-à-dire trente ou quarante seconde. Et je me suis redressé, j’ai continué mes fouilles pour enfin tomber sur le dossier que j’attendais. Je l’ai alors planté sous mon tee-shirt, bloqué par mon pantalon, et j’ai filé, j’ai foncé à la salle du roi, et j’ai pris ma journée. Il n’a pas dû être au courant de ma subite disparition puisqu’il m’accorda sans aucunes questions cette journée, et celle de demain. Je suis alors partit, et je suis rentré chez moi, là où je me sentais le mieux. Arriver là, j’ai fermé la porte, à clé, et j’ai posé le dossier, au sol. Je me suis assis, et j’ai eu du mal à respirer : devais-je l’ouvrir, ou bien le laisser intact et le remettre à sa place ? Ce qui était sûr, c’était que le roi allait se rendre compte qu’il avait disparu bien plus tôt que prévus. J’ai pris alors mon courage à deux mains, et j’ai ouvert le dossier dont l’intitulé était « Famille James ». Et alors, tout est allé très vite dans ma tête : des mots comme sorcellerie, menace, laisser l’enfant vivant, les tuer, mission, finie… Tout apparaissait d’un coup, et j’ai su alors que c’était lui : il avait ordonné à ses hommes de massacrer ma famille parce qu’ils soupçonnaient que mes parents aient des dons. Et je savais maintenant que c’était vrai : que la cheminé et que le vent ne se levait pas pour rien. Je savais que maman ne laissait pas l’air venir sur moi quand j’avais de la fièvre pour rien. Et je savais aussi que papa n’allumait pas le feu de la cheminée par magie : mes parents avaient deux dons, celui de contrôler l’air et le feu. Le feu, comme Lily. Mais ma haine était trop grande pour penser à elle, alors j’ai tout foutu en l’air. »

    Incontrôlable, j’étais incontrôlable. J’allais le tuer, le massacrer. J’allais le faire payer ce qu’il m’avait fait, ce qu’il avait fait à mes parents. Et puis, ça a fait tilt dans ma tête : pourquoi ne pas me tuer avec mes parents ? S’ils avaient tous deux un don, c’était sûr que j’en avais un aussi. J’ai ouvert alors le dossier, et j’ai cherché d’autres choses, des indices. Et ce qui devait arriver, arriva : j’ai regardé les motifs de mon vivant, et j’ai lâché le dossier d’un coup. « Il faut qu’il apprenne à grandir seul, et une fois son don développé, on s’en servira d’exemple : on le tuera devant tout le monde, une fois que le peuple l’appréciera. » J’ai serré la mâchoire, j’ai respiré fortement, je me suis levé et la pluie à commencer à tomber par flot, comme une inondation. Et puis j’ai tout cassé, tout. La table, les chaises, le canapé a volé, et j’ai frappé dans le mur jusqu’à m’ouvrir le poing. Et je suis tombé par terre, la pluie cessant, mais l’eau stagnant au sol. Il était inhumain. Je n’étais là, il m’avait protégé rien que pour pouvoir me tuer ensuite. J’ai pris ma tête entre mes mains, tandis que la température intérieure frôlait les -5.
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Lyana L. Lungwen

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MessageSujet: Re: Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie   Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie EmptyVen 6 Juin - 17:15

Charlie ∞ Lyana
>Kitchen meeting
Cela faisait deux semaines. Deux semaines que je ne cessais de cauchemarder. De me réveiller en pleine nuit pleine de frissons et de sueur froide. Je n’arrivais jamais à me rendormir. Je restais sur mon lit, à regarder le ciel étoilé, et à penser, à réfléchir.
C’est depuis deux jours que mon état c’était empiré. J’avais ses fourmillements au niveau de mon dos qui me dérangeait. Mais depuis deux jours, c’était devenu une brûlure, j’avais l’impression de brûler. C’est Sofia qui m’a apprit que j’étais brûlé. Oui j’avais beau être une fille du feu, mon propre feu consumait mon corps. Elle m’expliqua que c’était parce que j’avais réussit à me contrôler. Parce que j’avais retenue le feu en moi, il se vengeait en quelques sortes. Une fine diagonale s’élevait maintenant en plein milieu de mon dos. Comme un coup  de fouet. Je n’avais plus vraiment le choix. Ce don était à double tranchant, pratique, mais incontrôlable, et si j’essayais, je risquais de laisser ma peau.

C’était une après-midi normale, où je cherchais de quoi faire à manger comme d’habitude. Le soleil était à son hauteur la plus forte et je profitais pleinement de ce sentiment de chaleur que je ressentais quand il était présent. Je ne portais qu’une simple robe, comme la plupart des femmes. Il faisait chaud, et nous nous étions habitués à cette chaleur. C’est alors, que le temps changea. Le ciel ne se chargea pas de nuages, non, il n’y avait rien. Mais un immense froid s’installa. Il s’installa en si peu de temps que ma peau n’eut pas le temps de s’habituer au changement. Je dus courir jusqu’à chez moi pour me trouver un châle assez épais pour me réchauffer. Mais en regardant par ma fenêtre je compris que ce n’était pas normal, il y avait quelque chose de pas logique. Pas de nuages. Je voulais bien croire que le froid ainsi que la neige étaient revenus, mais il manquait des nuages pour cela.  Et non pourtant, dans le ciel, le soleil brillait comme à son ordinaire. Comme si il n’y avait rien.

Alors je compris, je du retenir un cri, je savais très bien d’où cela venait. Je ne pris pas le temps de me changer, remit à peine mes bottes et partir en courant. Il s’était passé quelque chose. Quelque chose de grave et je n’avais qu’une idée dans la tête. Charlie.

Je n’avais pas une seule idée d’où il pouvait être. La seule chose que je connaissais de lui c’était la maison de ses parents. Et je ne voyais pas où il pouvait se trouver autrement. Alors, je me lançais là-bas avec l’espoir de le retrouver, vivant…

Quand j’entrais dans la maison j’eus l’impression d’être dans un congélateur du château royale, c’est grande boitte grise où l’on rangeait la nourriture. Le froid était tel, que je croyais qu’il allait me transformer en glaçon à mon tour. L’entrée était bouchée par une épaisse couche de neige que je dus braver comme je pouvais. Ce que je vis m’enleva un petit sursaut de surprise. La neige avait été remplacée par une inondation qui m’arrivait déjà jusqu’à la cheville. Les meubles avaient volés sans dessus dessous, et Charlie était dos à moi, son poing contre le mur d’en face. Je vis alors ce qu’il avait mit dans cet état. Au dessus de l’eau, flottait un dossier maintenant inutilisable mais qui avait du sûrement être bien lu. Les pièces du puzzle se rassemblèrent dans ma tête. Il était allé au château, il s’était rendu aux archives et il avait découvert son dossier. Et les secrets qu’il contenait. Un secret sûrement très lourd et qui apprenait bien des choses.

Prenant mon courage à deux mains et malgré la peur et la douleur qui m’animait, j’avançais comme je pouvais même si l’eau ne m’aidait absolument pas. Je poussais quelques meubles qui trainaient et arrivait derrière Charlie. Je passais mes bras autour de sa taille, ne trouvant pas les mots. Que lui demander ? J’étais déjà certaine qu’il savait qui était l’assassin de ses parents. Et que d’un, soit il le connaissait, de deux, il était étroitement lié au royaume. Je ne savais même pas si il voulait m’en parler, où s’expliquer. Mais, je ne pouvais pas le laisser ainsi, je ne pouvais pas. C’était au dessus de mes forces. Mais il devait se calmer. Car bientôt, ils allaient comprendre. Il allait savoir que quelqu’un utilisait son pouvoir et ils allaient lui tomber dessus. Il fallait que je le calme, que je le distrait. « Je suis là. J’ai tout de suite su… Tu n’es pas très discret dans la ville. Ta neige tombe partout Charlie. Il fait grand soleil, sans nuage, mais la neige tombe. » Je l’obligeais à se retourner vers moi, ses yeux étaient fermés comme si il essayait de se contenir. « Je ne sais pas ce que tu as lu, mais s’il te plait, essaye de te concentrer.  » Je prenais sa main et la posait sur mon cœur pour qu’il entendait ses battements les plus réguliers possibles. « Met ta respiration au même rythme que mon cœur... Calme toi je t’en prie. » Je posais ma seconde main sur son front qui était en sueur. Mais bon sang, qu’est ce qu’il avait lu pour se retrouver dans cet état ? J’étais très inquiète, lui qui était si souriant d’ordinaire. J’avais bien peur qu’il est changé face à  cette vérité.
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MessageSujet: Re: Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie   Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie EmptySam 7 Juin - 10:25

Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie 684105tumblrmy19heEIKd1res0oco7250 Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie 710780tumblrmy19heEIKd1res0oco1250

  • Je le sentais, je sentais que mon don prenait trop de place : peut-être qu’au dehors il faisait froid, peut-être même que la neige tombait, mais j’étais incapable de m’arrêter, la fureur prenant une grande partie de mon corps. Je fermais les yeux, et j’attendais : j’attendais quoi au juste ? Un signe, quelque chose pour me dire de me battre ? Quelque chose qui dirait quoi faire ? Je ne sais pas vraiment, mais j’attendais, dos à la porte, le poing dans le mur, en sang. Je sentais l’eau montée, petit à petit, sur mes chevilles. Qu’avais-je fait comme autre dégâts ? J’étais incontrôlable. Et je savais que si je n’arrêtais pas maintenant, les gardes allaient venir pour me tuer sur la place, comme tant d’autres avant moi. Et pourtant, mon corps entier tremblait de colère, et mes yeux ne voulaient plus s’ouvrir : dans ma tête, les mots de ce dossier dansaient, encore et encore, en se jouant de moi. Et si ça continuait, j’allais péter un plomb.

    Je sentis alors des bras autour de ma taille, et la chaleur inhabituelle qui émanait de ce corps m’indiquait qu’il ne pouvait s’agir que de Lily. Et alors, petit à petit, les tremblements disparaissaient, mais j’étais toujours incapable de bouger de là. Alors, je sentis qu’elle me retournait, et elle prit ma main qu’elle posa sur son cœur, m’indiquant de calquer ma respiration sur la sienne pour me calmer : j’avais eu raison, dehors, mon don prenait possession de la ville. La neige tombait, et le froid était là malgré le grand soleil. Je restais là, à me calmer petit à petit, tandis qu’il cessait, au dehors, de neiger. Puis la chaleur revint au dehors, tandis qu’à l’intérieur, il restait ce froid polaire, qui me rassurait d’une certaine manière. Je me mis à respirer calmement tandis que mes yeux s’ouvrirent, petit à petit. Et alors, la vision de son visage m’apaisa complètement, comme si elle était le remède à toute cette colère.

    Alors, je la pris contre moi, fort, sans cependant lui faire de mal. Et je fermais les yeux pour savourer cet instant. Heureusement qu’elle était là, heureusement qu’elle avait su, heureusement que je l’avais auprès de moi. Je lui murmurais un merci, humant son odeur, me délectant de sa présence à mes côté. Et puis, mes pensées revinrent au dossier : savaient-ils qu’elle était l’une des personnes les plus chères à mes yeux ? Si c’était le cas, ils avaient un moyen de pression. Il fallait partir, il fallait qu’elle parte le temps que j’accomplisse ce que je devais faire, à savoir tuer cette pourriture. Je m’écartais douloureusement d’elle, et je la regardais : non je ne pouvais prendre le risque de la perdre. Je caressais alors sa joue, un regard torturé dans les yeux, la tête penchée sur le côté. Et alors, mes lèvres vinrent se poser sur son front, tandis que ma main allait dans ses cheveux. Non, elle ne devait pas mourir à cause de moi.

    « Tu dois partir. Je sais que je t’ai dit le contraire il n’y a pas longtemps, mais depuis il y a eu ce dossier. » Je soupirais et regardais alors l’étendue des dégâts : la neige à l’entrée, l’eau sur le sol, et les meubles flottant à la surface. « Tu crois que tu pourrais réchauffer la pièce ? Plus pour toi, et pour limiter les dégâts : faire fondre la neige et faire évaporer l’eau ? Tu pourrais, tu crois ? » Je l’ai regardé, parce que je savais qu’elle en était capable. Et quand elle s’y apprêta, je remis les meubles en place, ramassant le dossier au passage. Il était désormais inutilisable, et j’allais devoir lui en parler. Je levais mes yeux vers elle, qui était au milieu de la salle, et je pris sa main pour l’emmener sur le canapé. Je devais lui dire, je lui devais bien ça après qu’elle m’ai évité une mort certaine. Je m’assis alors, près d’elle, et je me laissais aller au fond du canapé, l’entraînant avec moi, pour la serrer contre moi.

    « C’est le roi… Il a ordonné de tuer mes parents car ils avaient tous deux des dons. Et … Il m’a gardé vivant pour que je puisse être aimé de tous, et me tuer sur la place, devant tout le monde. L’exemple tu vois ? Et aujourd’hui, s’il sait pour toi et moi, il va vouloir te faire du mal pour m’attraper, et mettre son plan à exécution. Et je ne veux pas que tu cours le moindre risque. Alors je t’en supplie, va-t’en Lily, avant qu’il ne soit trop tard. » C’était une des premières fois où j’osais vraiment tout dire, et évoquer ma peur de perdre les gens. Je l’ai serré contre moi, comme si j’allais la perdre d’un instant à un autre. Oui, j’avais peur : peur qu’il m’arrache ce que j’avais de plus précieux dans ma vie d’aujourd’hui. « Je ne veux pas te perdre, tu es ce que j’ai de plus précieux » J’espérais qu’elle comprendrait, et qu’elle n’omettrait aucunes objections à mes dires…
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MessageSujet: Re: Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie   Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie EmptyDim 8 Juin - 20:47

Charlie ∞ Lyana
>Kitchen meeting
Ce fut comme des lames de rasoirs. Un coup porté trop fort en plein cœur. Mais d’abord ce fut une étreinte, une sensation de chaleur dans tout mon corps. Je n’avais jamais été aussi proche et rassurée par quelqu’un. De se sentir protégée et aimée de quelqu’un. Mais ce moment ne dura pas. Peut-être ne voulait-il pas rester près de moi. Préférait-il se remettre doucement de ses émotions. Sans moi. « Tu dois partir. Je sais que je t’ai dit le contraire il n’y a pas longtemps, mais depuis il y a eu ce dossier. » Ce fut un couteau sur ma gorge. Une sorte de mal intérieur qui me chauffait qui me brûlait. Je ne réussis pas à réagir. Je n’étais pas capable de réagir. Ca faisait mal c’était une plaie qui ne voulait pas se fermer. Il s’éloigna de moi et commençait à remettre les meubles à leur place. La neige s’était calmée au dehors. Il n’y avait plus qu’un grand soleil. « Tu crois que tu pourrais réchauffer la pièce ? Plus pour toi, et pour limiter les dégâts : faire fondre la neige et faire évaporer l’eau ? Tu pourrais, tu crois ? » Je n’avais pas envie. Je n’avais pas envie de faire des efforts pour lui. De l’aider en quoique ce soit. Pourquoi je le ferais ? Lui il voulait bien me laisser seule, comme si il n’avait existé. Je devais vraiment le laisser partir ? Je m’attachais pour la première fois, pour la première fois je ressentais quelque chose d’autre pour quelqu’un. Je m’attachais, pour une seule et unique fois. Et il m’avait promit, promit de ne pas partir. « Non c’est bon. » Je m’assis à coté de lui pendant qu’il cherchait ses mots pour m’expliquer ce qu’il avait lu. Mais à dire vrai je n’écoutais pas. Je me fichais de ses problèmes, maintenant après tout, je devais prendre mes distances, fuir, partir, parce qu’il me repoussait. Il m’expliqua ce qu’il avait lu, ce que le roi avait fait contre sa famille et pourquoi. Pourquoi il l’avait gardé en vie, pour finalement le tuer après. « Je ne veux pas te perdre, tu es ce que j’ai de plus précieux » Je levais les yeux au ciel. Il me donnait envie de rire, de lui rire au nez. Si j’étais vraiment ce qui comptait le plus au monde pour lui, il ne me dirait pas de partir, il m’aurait rassuré et protégé. Ce n’était pas vrai. Je n’étais pas cela pour lui.  « D’accord, je vais partir alors.  » Si c’était réellement ce qu’il voulait... Mais moi je ne voulais pas. Je me faisais violence pour ne pas pleurer, pour ne pas lui en vouloir. Mais au fond de moi, je lui en voulais de me laisser partir, de me laisser m’en aller vers d’autres horizons.

Je me levais en soupirant. J’avais cruellement besoin de lui. Il permettait à tout mon être d’être mieux, en accord avec mon esprit. De me sentir sereine et attentive. D’être tout simplement moi. Mais si il partait qui m’aiderait à cela ? Qui me calmerait quand je ne me sentirais pas bien, quand je perdrais les pieds ? Personne. J’étais énervée, ma respiration devenait irrégulière. J’avais gros sur le cœur et je comptais bien avouer. Avouer que si il m’obligeait à partir, ce serait pour ne pas revenir. Car ce serait sûrement un voyage sans retour. « Tu avais promis. Promis de ne pas partir, de ne pas laisser seule. De trouver une solution et de me protéger. » Mes yeux étaient pleins de larmes, et je sentais une grande colère monter en moi. Je lui en voulais, jusqu’au sentiment du détestable. « Mais tu es comme tout le monde. Tu dis que je compte, mais au final, derrière c’est un au revoir. » J’avais bien du mal à respirer, je n’arrivais pas à penser que je disais tout cela. Quand si peu de temps j’étais devenue une autre. Le même visage, la même voix mais une inconnue dans le corps de Lyana. Dans mon corps. Et c’était une force, une force de pouvoir s’exprimer. De pouvoir se libérer. « J’avais besoin de toi. J’ai toujours besoin de toi. Tu ne comprends pas, que si je m’en vais, je ne reviens pas. Qu’on ne se reverra plus. Que tu n’entendras plus jamais parler de moi. Je pensais compter assez peu à tes yeux pour que ça te fasse quelque chose. » Mes mots étaient certes blessant mais certainement véridique et clairs. Ils étaient là pour faire mal. Pour lui faire comprendre ce que je ressentais. « Si toi tu pars, qui est ce qui va m’apprendre à me contrôler ? Qui va m’aider à calmer ce feu qui est incontrôlable ? . » J’enlevais mon châle, le laissait tomber dans l’eau, puis ouvrait la fermeture de ma robe par le haut. Il pouvait voir la cicatrice qui se prolongeait le long de mon dos encore rouge vive, comme si elle n’arrivait pas à se calmer. « Si je me contrôle c’est moi qui brûle, c’est moi qui prend feu.. » Je me retournais face à lui. Je plongeais ses yeux dans les miens sans trouver ce qui je recherche. « Je ne veux pas de pitié, ni d’aide. Tout ce que je veux c’est que tu me laisses rester avec toi. » J’en avais mal. Mal de courir après. Je savais bien que ça ne faisait pas longtemps qu’on ne se connaissait pas depuis longtemps. Mais il y avait quelque chose. Quelque chose de très fort et d’imprévisible. Et je n’arrivais pas à oublier ce baiser que nous avions partagé. Malgré l’âge, malgré les dons. Il était tout. Il m’aidait en tout. « Et je n’arrive pas à oublier ce baiser. J’ai essayé mais j’aurais préféré recommencer. Mais ce n’est certainement plus avant longtemps.. »

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MessageSujet: Re: Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie   Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie EmptyMer 11 Juin - 16:37

Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie 684105tumblrmy19heEIKd1res0oco7250 Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie 710780tumblrmy19heEIKd1res0oco1250

  • Tout allait à flot : les cris, cette fille aux cheveux blonds debout au milieu de ce qui devrait être un salon. Et puis ses paroles, crues, fortes, beaucoup trop pour moi, à ce moment même. Je me serais écouter je serais partit, la laissant là, au milieu du salon à pestiférer sur des faits incongrus, inconnus, des choses qu’elle invente et qui me blesse profondément. Je n’ai rien dit d’abord, étant là à la regarder, comme si elle était folle. Parce que oui, à ce moment précis, elle l’était : ce n’était pas Lyana, c’était quelqu’un d’autre. Quelqu’un que je ne connaissais pas, et que je détestais du plus profond de moi-même. Pour qui se prenait-elle ? Elle n’était qu’une fille de 19 ans, elle pensait m’apprendre la vie ? Je ne crois pas. Cela ne serait jamais possible. Alors je suis resté silencieux, un grand moment après qu’elle eut fini de parler. Et ce silence reposa ma tête. Je me taisais pour éviter de sortir des mots que j’allais regretter. Alors j’ai posé ma tête en arrière les yeux fermés, et j’ai réfléchis. J’ai laissé ce lourd silence en suspens, histoire qu’elle pense à ce qu’elle venait de me balancer dans la figure.

    D’un sens, elle m’avait avoué avoir peur de me perdre, mais s’était-elle mise à ma place ? Avait-elle pensé à mes sentiments envers elle ? Pas même un instant, et moi je devrais être là, bien gentil, comme si de rien était. Non, je le refuse. J’ai rouvert les yeux, je me suis levé, je suis allé vers elle et je l’ai fait se retourner, dos à moi. Et j’ai regardé la marque : avant que tout cela, le fait de se contrôler, n’arrive, j’avais eu la même marque, mais bleu, pâle, comme si ma peau se mourrait. Et je savais que c’était parce qu’elle était sur la bonne voie. Mais comment le lui expliquer ? Comment lui dire qu’elle devra se consumer de l’intérieur pour pouvoir enfin contrôler son don ? Comment lui dire qu’elle souffrira ? Qu’elle frôlera la mort, mais qu’au final, plus rien ne sera comme avant ? Comment expliquer à la seule qui compte pour soi qu’elle va passer par là ? On ne peut pas, je n’en ai pas la force. Je n’ai plus la force de rien. J’ai remonté sa fermeture, doucement, tout en haut. Et je me suis éloigné d’elle. Je n’arrivais même plus à retrouver la fonction pour parler. Tout ça serait bien trop douloureux pour elle. Elle sera, ou condamner à vivre à la sauvage, ou mourir pour rester un minimum humaine.

    Je lui ai tourné le dos, et alors, comme si quelque chose voulait exploser, je me suis retourné, et je lui ai fait volte-face. « Tu crois quoi ? Que je ne tiens pas à toi ? Que je ne t’aime pas ? Que ce baiser n’a pas compté ? Mais merde, depuis ce soir-là, tu hantes mes pensées : tu comprends ça ? Alors arrête de balancer des choses dont tu ignores la porter. Me balance plus jamais que je ne tiens pas à toi, ou alors va-t’en, là maintenant tout de suite. Je n’ai pas envie de me faire de faux espoirs si tu ne comptes même pas devenir mienne. » Je lui montrais la porte du bout des mains. Et j’ai laissé ma main tomber sur les côtés de mon corps. J’ai fermé les yeux un instant, essayant de me contrôler, mais la chose en elle-même était trop dur, c’est donc pour ça qu’il commença à faire un peu plus froid. « Si je veux que tu partes, c’est pour te protéger. Tu comprends ça, ou t’es trop jeune pour ça ? T’es la seule chose qui compte vraiment pour moi. Et si le roi sait pour toi, pour nous, du fait qu’on soit ensemble, à ton avis, il lui faudra combien de temps pour t’attraper hein ? Toi, si jeune, si naïve, si … Tellement … Jeune. Il lui faudrait bien trop peu de temps. J’ai besoin, je dois le tuer, je dois le massacrer, faire tomber ce merdier. Je dois le faire, tu peux comprendre ? Et je ne pourrais le faire que si je sais que tu es en sécurité. »

    J’ai serré les mâchoires, et j’ai levé la tête vers le ciel. Sur moi seul, j’ai fait tomber de la neige, pour me refroidir, pour calmer cette fureur en moi, dû à son inconscience. J’étais tellement en colère, tellement amoureux, tellement … Tellement accroc à elle. J’aurais aimé faire d’elle la mienne, là tout de suite. (Toujours pas en mode pervers, je te rassure) Mais elle était trop inconsciente. Elle était, de plus, incapable de m’écouter, de se mettre à ma place. Oui, elle était dangereuse, autant pour elle que pour moi. Je serais incapable de faire ce que je devais faire si elle était là, à vouloir jouer au superhéros. « Je t’en supplie, comprends moi. » Je soupirais, et baissais la tête, avant de tomber par terre, assis : j’étais fatigué, épuisé de cette journée, de ces nouvelles, de cette dispute, de tout ça. Et la neige fondait, lentement sur ma peau, continuant de tomber comme par miracle. J’étais tellement bien dans ce froid, j’aurais donné n’importe quoi pour rester là, indéfiniment.
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MessageSujet: Re: Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie   Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie EmptyMer 11 Juin - 18:17

Charlie ∞ Lyana
>Kitchen meeting
« T u crois quoi ? Que je ne tiens pas à toi ? Que je ne t’aime pas ? Que ce baiser n’a pas compté ? Mais merde, depuis ce soir-là, tu hantes mes pensées : tu comprends ça ? Alors arrête de balancer des choses dont tu ignores la porter. Me balance plus jamais que je ne tiens pas à toi, ou alors va-t’en, là maintenant tout de suite. Je n’ai pas envie de me faire de faux espoirs si tu ne comptes même pas devenir mienne. » Je ne savais pas si j’étais heureuse, en colère, triste ou encore plus énervée. J’étais plus en état de choc au final. Je n’aurais pas pensé qu’il puisse ainsi tout déballer, qu’il puisse avouer autant de chose à la fois. Je me rendais surtout compte que j’avais joué à l’idiote. Que j’avais cru que pour lui c’était simple alors qu’au final c’était tout le contraire. Je m’étais trompée, j’aurais voulu avouer mes tords mais je n’eus pas le temps. Il reprit de plus belle.. « Si je veux que tu partes, c’est pour te protéger. Tu comprends ça, ou t’es trop jeune pour ça ? T’es la seule chose qui compte vraiment pour moi. Et si le roi sait pour toi, pour nous, du fait qu’on soit ensemble, à ton avis, il lui faudra combien de temps pour t’attraper hein ? Toi, si jeune, si naïve, si … Tellement … Jeune. Il lui faudrait bien trop peu de temps. J’ai besoin, je dois le tuer, je dois le massacrer, faire tomber ce merdier. Je dois le faire, tu peux comprendre ? Et je ne pourrais le faire que si je sais que tu es en sécurité. » Je me mordis la lèvre, me sentant comme partir. D’accord il voulait ma protection mais je souhaitais aussi la sienne. Je voulais qu’il reste à mes cotés, qu’il fasse attention à ce qu’il faisait et foncer dans le tas était tout sauf accidentel. C’était carrément du suicide ! La neige commençait à tomber sur ses épaules comme si il souhaitait se calmer. Calmer par ma faute. Enervé par ma faute. « Je t’en supplie, comprends moi. » Il tombait à terre comme si il était fragile et démunit. Alors qu’il était tout le contraire. Il était certainement l’home le plus puissant que je connaissais. Le plus fort et le plus intelligent. Et aussi le plus sur de lui. Je m’avançais et me laissais tomber devant lui, en remettant mes cheveux derrière mes oreilles. D’une voix douce et sans attaque je répondais.« Alors comprend moi aussi. » Je trouvais le chemin jusqu’à ses yeux et les plongeais de nouveau dans les siens. Ce fut un contact qui e fit reprendre le chemin du calme et de la douceur. Je ne voulais plus m’énerver. Pas contre lui en tout cas. « Comprend que si toi tu ne veux pas me perdre, moi je sais très bien que si tu pars tuer un roi, il y en aura un autre, fidèle à sa couronne, qui te tuera après. » A cette pensée, mon ventre se crispa et une boule se forma dans ma gorge. Je n’arrivais pas à imaginer ma vie sans lui et je ne le voulais pas.

Je ne voulais pas imaginer à nouveau me séparer de lui. Pas après aujourd’hui, pas depuis cette nuit. J’étais certainement trop jeune pour comprendre tout en politique, en histoire, tout ce qu’on apprenait et où j’étais passée à coté. Mais j’étais suffisamment mature pour connaitre les hommes de main du roi. Et de savoir qu’ils juraient fidélité jusqu’à leurs propres morts. «Je sais que tu ne vas pas aimer ce que je vais dire, et que ça fait très nais mais… Si je dois mourir jeune ça ne me dérange pas. Ce qui m’aurait dérangé c’est de ne pas t’avoir connu. » Je baissais les yeux, sentant que la situation m’échappait. Sentant que mes mots ne me sauveraient pas, ne nous sauveraient pas. Est-ce qu’il y avait encore un nous ? Est-ce qu’il y en avait déjà eu un ? Je ne savais pas, je ne savais plus. « Je sais très bien que de te supplier de revenir sur ta décision ne servirait à rien. » Certes j’avouais mes tords. Mais je n’allais pas non plus laisser passer les siens. « Mais ici c’est chez moi. Et même toi, tu ne me mettras pas dehors. J’ai des souvenirs, des amis, pas beaucoup, mais quand même. Je n’ai pas envie de partir, et je prends le risque. » Je savais que ça n’allait pas lui plaire. Oh j’en étais persuadée. Mais il devait comprendre que j’avais aussi le droit de choisir. Choisir ma ville, ma vie, le choisir. « Et tu me connais. Même si je partais, tu sais très bien que je te le ferais juste croire. Je ne serais jamais loin. Je ne peux pas partir. Pas sans toi en tout cas. . » Non je refusais cette option. Je refusais la fuite, la lâcheté, cependant j’acceptais le combat, le courage, la peur, et la difficulté. « Si tu m’obliges à partir, c’est moi qui te tuera. » dis en souriant en espérant que cela calme un peu l’atmosphère épaisse et instable qui s’installait. Comme dans un élan, une folie, je pris mon courage à deux mains, et sautait sur Charlie (pas de pensées perverses !). Pas la surprise je le fis tomber par terre, et je ris, comme cela faisait longtemps que je n’avais pas rigolé. « Tu vois, tu es trop distrait, j’arrive à te prendre par surprise sans souci. » Je le regardais avec cet air espiègle dont j’avais seul secret. Mais je n’avais pas remarqué cette proximité, moi sur lui, front contre front, mes bras à coté de son visage…

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Charlie James

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Arendul

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MessageSujet: Re: Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie   Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie EmptyVen 13 Juin - 12:13

Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie 684105tumblrmy19heEIKd1res0oco7250 Là, c'est un autre moi. ∞ Lily&Charlie 710780tumblrmy19heEIKd1res0oco1250

  • Son raisonnement tenait la route : oui, si je tuais le roi, il y aurait beaucoup trop de gens qui voudrait ma peau. Alors quoi ? Tout était foutu ? Je ne pourrais jamais venger mes parents, sous prétexte que si je le faisais, je mourrais à mon tour ? J’en refusais, j’étais optionnel pour les conséquences, mais je ne voulais pas rester là, les bras croisés, à attendre que quelqu’un fasse le travail à ma place. Je fermais les yeux, la vague de chaleur m’envahissant : son corps, près du mien, avait fait cessé la neige, et avait rempli en moi, une source de chaleur encore inconnu ; alors je pouvais encore ressentir ça ? Malgré mon don ? C’était incroyable : elle révélait tellement de choses en moi, des choses inconnues encore, et ça faisait du bien, mine de rien, de se réchauffer. Je lui souris alors, tristement, sachant pertinemment que je ne la ferais jamais changer d’avis. Et puis, voulais-je vraiment être loin d’elle, l’espace d’un instant ? Je n’en ressentais pas l’envie, ni le besoin. Ce que je voulais, là maintenant, c’était la prendre dans mes bras, me noyer dans ses yeux, et l’embrasser : l’embrasser comme jamais, comme si ma vie en dépendait. J’avais envie de tout et n’importe quoi avec elle, j’aurais pu tout faire pour elle : et si elle voulait rester près de moi, au péril de sa vie, je ne pouvais que l’approuver, lui dire oui et faire de mon mieux pour la protéger. Veiller sur elle, jusqu’à mon dernier souffle. Vivre pour elle, rire pour elle, sourire pour elle. Tout faire pour elle, la rendre heureuse et épanouie à mes côtés. J’en faisais le serment : elle serait à mes côtés, pour le meilleur et pour le pire, afin qu’on vive enfin heureux.

    Alors, elle me sauta dessus, moi la contemplant, un peu trop dans mes pensées sûrement : et à ses paroles, je ne pus m’empêcher de rire. Elle avait raison, en ce moment, je n’avais pas la tête à me battre : je me ferais tuer en quelques secondes dans ce château. J’ai fermé les yeux : elle était si proche de moi, tellement proche. Je sentais son odeur, l’odeur d’une rose tout juste fleurie, l’odeur du printemps, du soleil : l’odeur d’une vie bien trop belle pour la gâcher. Je sentais sa peau, douce et pâle, comme si elle avait cessé de vivre, et son souffle : son souffle qui exprimait la vie, la mort, le besoin de l’entendre. Il évoquait chez moi, la vie nouvelle qu’elle m’offrait. Je souris, posant mes mains au creux de ses reins. Et je l’ai tiré à moi pour l’embrasser, prit d’une passion soudaine : oui, elle était de ces personnes rares, pour qui on ferait tout. J’ai souris contre ses lèvres, ne les lâchant pas : elle ne me repoussait pas, je me doutais donc que c’était ce qu’elle attendait depuis la dernière fois. Comme moi : j’en ai rêvé de ce jour, où je pourrais enfin l’embrasser, de nouveau, officialiser tout ça, me dire que nous sommes ensemble, enfin, et qu’elle ne pourrait pas s’enfuir. Oui, je ne savais pas … Enfin si, je l’aimais, et d’un amour passionnel, mais destructeur. Un amour bien trop grand pour pouvoir être supporter. Et pourtant, j’étais là, à l’embrasser, comme si elle était la seule qui comptait : et elle était la seule qui comptait pour moi.

    Et alors, j’ai reculé ma tête, et je l’ai mise à califourchon sur moi, pour que son corps se colle contre le mien. J’avais besoin de la sentir près de moi, de me dire qu’elle n’était pas un rêve, mais qu’elle était bien réelle. Oui, j’avais besoin de ça, j’avais besoin d’elle. Et rien n’aurait pu changer ça. Je l’ai embrassé de nouveau, avide de ses lèvres au goût sucrées. J’ai passé ma main dans ses cheveux, pressant mes lèvres contre les siennes : j’avais peur, peur de la perdre, peur qu’elle ne me fasse souffrir, peur de ne pas supporter ce qu’implique l’amour. Et pourtant, pour elle, pour nous, j’étais prêt à tout mettre de côté pour ne former qu’un : un couple. Tout simplement. Et j’ai reculé encore mon visage du sien. Et en riant, j’ai déclaré : « je crois que je viens d’officialiser notre couple tu ne crois pas ? » J’ai ris encore, caressant ses cheveux, la fixant droit dans les yeux, avec ce sourire dont j’avais le seul secret. J’ai caressé sa joue, j’ai embrassé furtivement ses lèvres. « Tu vois, moi aussi je peux te prendre par surprise. » Et je lui ai fait un clin d’œil.
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