Hélia Rubis Owens

Comment es tu ?

Douce, Fragile, Innocente ? Voilà que de beaux adjectifs tout doux pour me décrire lorsque l'on se retrouve face à mon visage. Que de belles perspectives qui nous sont offertes là à cette vision rêveuse.
Et en effet, on ne peut deviner toute ma vie lorsqu'on me regarde.
J'aime mon visage. Mes traits sont fins, légers. Ma peau est douce, pâle. Mes yeux donnent confiance et s'accordent à la finesse de mon physique. L'on me dit souvent que tout mon visage s'illumine lorsque je souris et mes joues se colorent alors de rouge. C'est une belle ironie de la vie d'avoir pu garder un air si charmant à ce que j'ai vécu, peut être une compensation sinon ? J'aime mon visage.
Je repousse une boucle brune tandis que j'ajuste ma coiffure. Mes cheveux se déversent souvent en torrent bouclés le long de mon dos, encadrant mon visage de petites mèches insolentes. Mon reflet me satisfait tandis que je passe devant mon image. J'ai toujours gardé de mes conditions de vie une ligne superbe et de petites courbes. Je suis femme sans l'être et n'ai cependant jamais appris à me servir de mon corps de cette manière.
Et pourtant... Tous ces attraits charmants cachent bien ce que je suis, au fond. On m'a appris à être forte et à ne jamais renoncer, à me battre pour défendre mes convictions et à ne pas lâcher mes pensées. J'ai la tête bien plus pleine que ce que ne laisse entrevoir mon aspect et je déborde sans cesse d'idées et d'envie d'apprendre. Il paraît également que je parle trop vite, sans calculer mes mots par moment, lorsque tout se mélange dans mon cerveau. Je suis une Érudite et je n'ai pas honte de le dire. Le savoir domine le monde et chaque chose à son explication, j'ai besoin de les connaitre et je suis utile pour plus d'un à bien des écarts.  

Ton Histoire

« Elle a dit qu’elle nous donnerait beaucoup pour l’avoir »
« Mais… C’est notre enfant…»
Un moment de silence s’en suit.
« Regarde la Jude, elle n’est pas nous. Elle parle déjà et se débrouille plus que son âge… Ce n’est pas pour nous ! »
Je n’avais que deux ans alors, tout juste. Je ne comprenais pas les mots qui sortaient de leurs bouches, je ne savais pas ce que ça voulait dire. Assise en plein milieu de la pièce, je regardai ces deux adultes se disputaient à voix basse en me jetant des coups d’œil de temps en temps.
Et voilà comment j’ai été vendue. Tel un objet interchangeable à volonté. Ils avaient décidés que je n’étais plus leur enfant, ils en feraient un autre. Je n’été devenue qu’un vulgaire moyen de gagner de l’argent.
Le plus affreux pour moi est que je me rappelle encore parfaitement tous les détails de la scène ainsi que leurs mots. Quand j’ai été assez vieille pour comprendre leurs paroles, j’ai alors compris que j’avais été vendue en trois mots pour de l’argent. Dans des moments comme celui-ci, je me pris à détester ma mémoire photographique sur développée. Une gamine d’à peine deux ans n’est pas sensée se souvenir plus tard de ce genre de scène…

Je ne fus pourtant pas malheureuse pour autant, il faut bien l’admettre. Mon mentor, qui me voulait à tout prix, m’éleva comme si j’étais sa propre fille et me donna tout son amour en plus de ses connaissances. Cela faisait longtemps déjà qu’elle cherchait à transmettre son savoir lorsqu’elle entendit parler de moi. Elle se présenta sans gêne chez mes géniteurs pour leur offrir de l’argent en échange de ma personne. Elle savait que les paysans comme eux ne pouvait pas élever correctement une surdouée, ils allaient vite être débordés et m’en vouloir d’être plus intelligente qu’eux. C’est les mots exacts qu’elle m’a dit.
Alors que j’étais parfaite pour elle. Elle commença mon apprentissage dès le premier jour. Je m’émerveille encore par moment de l’étendue de ses connaissances.
Oui, j’étais parfaite pour elle. Assoiffée de connaissance, bon élève, oreille attentive, fille aimante.

Elle habitait en forêt, ouverte à tous et pourtant recluse au monde.
Elle ne rêvait plus que de me laisser ses connaissances. Le monde l’avait bien assez fait souffrir me répétait elle souvent. Elle avait trop donné pour ne pas recevoir en retour sinon quelques rares miettes. Il était temps de penser à elle dorénavant et à personne d’autre.
Je me souviens de la douceur de ses mains lorsqu’elle remettait une mèche de mes cheveux derrière mes oreilles. Je me rappelle des rides aux coins de ses yeux lorsqu’elle me souriait. Elle aimait me prendre sur ses genoux et, assises tous les deux, elle passait des heures à me parler de tout et n’importe quoi et m’instruire tout en me donnant tout l’amour qu’elle n’avait jamais pu partager avec personne avant.

Ce jour là reste encore très clair dans ma mémoire, comme tous les jours depuis ma naissance d’ailleurs mais ceux-ci sont des souvenirs que j’aimerai pouvoir brouiller, effacer ou même cacher dans un coin de mon cerveau. Mais rien à faire.
Le feu avait prit toute la maison. Les flammes n’épargnaient rien, absolument rien. Comment un tel feu avait il pu prendre ? Comment en si peu de temps ? Je n’étais partie que quelques minutes.
Je suis restée un long moment immobile devant la maison qui se consumait. Je ne pouvais rien faire, il était trop tard, bien trop tard. Le brasier me léchait le visage et la chaleur me brûlait presque la peau mais je ne pouvais pas bouger, je ne me résolvais pas à bouger. Je ne voulais pas. Je suis restée jusqu’à ce que la dernière flamme ait fini de ravager ma vie, jusqu’à ce que tout ne soit plus que cendres. Mes larmes avaient tracées des sillons glacés sur ma peau brûlante mais je ne les ai pas essuyées. J’ai même laissé la suie accrocher ma peau sans réaction. Voilà comment pour la seconde fois de ma vie, je perdais ma famille.
Lorsque tout fut redevenu calme et que plus un bruit de perça le silence, j’ai enfin réagit. J’ai détournai mes yeux et j’ai commencé à faire un pas. Mécaniquement, j’ai avancé, je me suis éloignée. Je ne réfléchissais pas, je m’éloignai juste définitivement de tout ceci. J’ai marché longtemps, droit devant. La forêt, c’était terminé pour moi, je me suis promis de ne plus jamais devoir séjourner dans un bois. J’avais 21 ans, il était alors venu le temps pour moi de quitter les arbres et de commencer une nouvelle vie.

Je me suis présentée à la cour d’Arendelle peu de temps après. J’ai été accueilli très chaleureusement par la reine, je me souviendrai toujours de son sourire et de sa gentillesse. On ne rencontre pas tous les jours des Alchimistes jeunes et douées. Je suis dès lors devenue l’Alchimiste du royaume et je n’ai jamais quittée Arendelle.
Je suis une Alchimiste. Rien ne me fait peur. Ni les guerres, ni les sorts ne peuvent m’atteindre. Tous ont besoin de moi. Je ne risque rien, peut importe ce qu’il se passera.

Les portes s'ouvrent !

Superbe histoire , j'adore sa me fait penser à un manga ^^

OUUUI T'ES VALIDE ! .
Bravo ! On est heureux de te voir parmi nous ! Tu vas maintenant pouvoir RP et faire tes fiches ! Tu peux garder ton avatar dans la partie du bottin où Olaf va l'enregistrer rien que pour toi . Si tu as un super pouvoir va aussi le ranger dans Ici pour éviter que tu le perdes !
Tu peux aussi aller te faire un scénarios et même faire ta mimi-guilde pour avoir pleins de copains ! . Va aussi créer ta fiche de liens !
Va donc un peu flooder ! Fonces directement au FLOOD ou viens avec nous sur la CB, pour pouvoir t'amuser avec les autres membres !
Et voilà c'est terminé ! Bon jeu parmi nous, si tu as la moindre question le staff est toujours à ton écoute ♥