« Tu n'as pas à manier l'épée Loka. Ce n'est pas pour une fille comme toi. » « Non Loka, tu es beaucoup trop fragile » Pff...Qu'ils aillent tous au diable ! Moi fragile ? Je vais leur montrer qui c'est qui est fragile ici ! Mes frères. Ils se croivent tellement supérieur ou me prenne pour une de ces petites pierres précieuses. A les écouter, je pourrais me briser en mille morceau au moindre petit coup. Je ne suis pas faîtes de porcelaine moi ! Il faut arrêter. Bon, il est vrai que mon  physique peut faire croire que je suis toute adorable et fragile, comme un ange, mais c'est faux ! Je leur montrerais moi ! J'ai beau être petite, menue et une fille, je ne suis pas si fragile que ça, au contraire. Je n'ai pas la force non plus...Certes, mais je suis maligne. Personne ne me contredira là dessus. Sûre et certaines, avec tous ces plans que j'ai déjà élaborer lors de mes petites farces...

Pour ce faire, il n'y a qu'une seule personne qui peut m'aider. Une seule personne qui sait aussi bien manier les armes que le langage...Lilith. Cette fille...Que dire ? Je l'admire. Du plus profond de mon être, elle est comme mon mentor, même si pour le moment, elle ne m'enseigne rien. J'espère cependant qu'elle m'accordera cette faveur. Je veux me défendre. Savoir manier l'épée et devenir une maître d'arme aussi renommée qu'elle. Elle est exactement ce genre de femme forte, de celle qui, en un regard peut vous faire comprendre à qui vous avez à faire. Le respect qu'elle inspire est juste magique. C'est donc après avoir fait tout Arendul à sa recherche, que finalement, un homme me renseigne sur son emplacement. Ni une , ni deux, je me précipites pour aller la voir, arrivant au Port. Deux hommes se tiennent là et la courageuse brune au milieu. Bien que de loin je ne voie rien, je me doute qu'il doit être très stricte, car les hommes ne bronchèrent pas et se remirent au travail chacun de leur côter. Je vous le dis ! Cette fille est magique...

Avec un énorme sourire, je la rejoins rapidement et je sautes sur elle pour la serrer contre moi, car bien plus qu'un modèle, elle est aussi une de mes très rares amies. C'est vrai, en général, les filles me détestent et moi, j'en ris.
 « Lilith ! Je suis heureuse de te trouver enfin ! Je te cherches partout depuis ce matin ! Comment vas-tu ?