La patrouille..

PV : Edward & Naïla

♦ ♦Enfant je me demandais dans quel monde on m'avait lâcher, sous les coups de ma mère alcoolique ou même sobre je subissais tous les jours et toutes les nuits. Pour elle j'étais qu'une larve et personne ne bouger le petit doigt pour moi. J'osais plus espérer qu'elle arrête de me frapper, je n'en pouvais plus, je n'avais personne pour en parler j'étais seul. Et un jour j'ai mis enfin une fin à ses cauchemard interminables, je souffrais tellement, c'est sa faute elle a fait de moi ce que je suis. Mon cas était une urgence je développer des sortes de pulsions de violence au fur et à mesure des coups de bâton que je me recevais dans la face ou dans d'autres parties de mon corps. Et une nuit j'ai eu cette pulsion qui m'a aidé à mettre fin à ma souffrance en lui redonnant les coups qu'elle me donnait jusqu'à sa propre mort. Quand mes pulsions se calmèrent j'avais réalisé que j'étais malade psychologiquement je devais tout avouer afin qu'on m'enferme à tous jamais dans les geôles du château et ainsi d'arrêter mes pulsions meurtrières.

Mais il y a toujours quelqu'un, quelqu'un qui tend une main pour vous redonner une chance de vous racheter et ainsi de vous aider. Cette personne qui a payé ma libération je ne sais pas qui c'est... Je sais juste que la reine Reponce comme je fais partie de l'armée m'a longtemps écouté pour avoir des explications sur le meurtre que j'ai commis. Impossible que soit elle c'était elle qui m'a jugé...

Maintenant je suis libre et j'ai de nouveau intégré les forces militaires du royaume. Je marche sous une pluie battante posant une main sur la poignet de mon épée prêt à le sortir de son fourreau en patrouillant dans les rues seul. Je surveuille la pace centrale d'un oeil attentif regardant chaque individu stoppant au passage une bagarre en pleine rue entre le boucher et le boulanger à cause de charrette mal garer. Comme je représente Sa Majesté je n'ai pas trop de problèmes à calmer ces deux personnes qui continuent ce qu'ils ont à faire sans se taper dessus.Parfois je me demande si ma réputation de meurtrier fait encore peur à certaine personne pour avoir de très bons résultats comme celui-là... D'autres me pointent au contraire du doigt me regardant de travers éloignant leurs enfants de mon passage. Je continue ma ronde sans rien dire tant que personne ne me met des claques pour réveiller mon problème colérique.

(désolé c'est petit TT)

Edward ∞ Naïla

Don’t know we were releated.

Westphalie. Ville de ma naissance, de mon enfance. J’avais tout vécu ici, j’avais tout eu. J’étais fille de noble, une fille avec un nom, une fille à marier, une fille qui avait un avenir tout tracé. Et voilà que tout c’était effondré. Un fiancé, un mariage forcé. Une vie qui me priverait de liberté et de tous ce que j’aimais. Une prison dorée qui m’enfermerait dans un rôle que je ne pouvais pas tenir. C’est ainsi que l’histoire aurait du être écrite. Mais ce n’est pas ainsi que cela s’est passé. Avec le recul, j’aurai préféré mieux valait être marié que prostituée. Mise au service des autres pour combler le moindre de leur désir, je revenais à Westphalie comme un pantin manipulé par un marionnettiste.
Ne portant plus les vêtements somptueux que je pouvais me permettre auparavant, j’étais à peu prêt sure que personne ne me reconnaîtrait… Personne ne verrait sous cette chevelure flamboyante et derrière ces yeux éteints Naïla Aryë. Ils ne verraient que ce qu’il y avait à voir. Une fille paumée, pauvre, qui n’avait pas d’autres choix que de laisser son honneur à la porte pour pouvoir survivre. C’est tout ce que j’étais à présent. J’en étais même venue à devoir accompagnée des hommes durant leur voyage de longue durée, pour leur tenir compagnie. Ce qui expliquait d’ailleurs la raison de ma présence dans cette ville qui me manquait chaque jour.

Le temps est pluvieux ici. C’est déprimant. Encore plus étant donné que cette ville me ramène à tout ce que j’aurais pu avoir et à tous ce que je n’ai plus. Malgré le temps maussade et la morosité dont je faisais preuve, je faussais discrètement compagnie à ceux que j’accompagnais sachant pertinemment que je les retrouverais à l’auberge, pour aller faire un tour. Je connaissais ces rues par cœur pour les avoir parcourues maintes et maintes fois. Je me laissais donc guidées par mes pas, couverte par une longue cape noire au capuchon suffisamment large pour me permettre de ne pas finir trempée. Les souvenirs de mon ancienne vie resurgissaient à chaque coin de rue. Je me revoyais sous le soleil m’amusant à charmer tous les hommes que je pouvais, profitant de mes charmes pour obtenir ce que je souhaitais… Aujourd’hui vêtue aussi simplement que je l’étais ce stratagème ne fonctionnerait surement pas… Pourtant je sentais quelques regards insistants s’attarder sur moi… J’en avais toujours eu l’habitude mais avec le passé que je traînais derrière moi, j’étais désormais bien plus prudente. Avant tout en écoutant attentivement ce qui se passait derrière moi, je me faufilais dans des ruelles étroites que je connaissais bien pour y avoir embrassée quelques jeunes hommes.
Comme je le pensais j’étais effectivement suivi. Ralentissant, je sortis silencieusement le poignard que je gardais toujours sur moi, avant de me retourner pour le placer juste sous la gorge de l’ivrogne qui pensait qu’il pouvait faire de moi ce qu’il était. Pris par surprise, il mit un temps à réagir, ce qui me permit de faire perler juste assez de sang pour l’effrayer. L’inconnu recula d’un pas, avant de s’adresser à une autre personne que je n’avais pas remarqué jusqu’à présent. Un garde. C’était bien ma veine. J’allais me faire tuer, emprisonnée ou torturée. Comme si je ne l’avais pas été assez jusqu’à présent.

L’ivrogne réclamait justice au blond qui portait l’insigne de Westphalie, tandis que j’abaissais mon arme doucement. Je ne desserrais pas pour autant l’étreinte autour de la poignée, par convaincue que les gardes valent mieux que les buveurs de bière. « Alors quoi, vous comptez m’arrêter parce que je me défend contre un homme ivre qui cherche à obtenir mes faveurs par la force ? C’est ainsi qu’on rend justice à Westphalie ? ». Ma voix était parfaitement contrôlée pour autant je savais que si je ne parvenais pas à me sortir de cette situation la sanction que le dirigeant du bordel d’Arendul serait exemplaire… Il n’y avait plus qu’à prier pour que je n’ai pas deux meurtres à commettre ce soir pour me sortir de ce pétrin.

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PV : Edward & Naïla

♦ ♦Je continue de vagabonder sur la place centrale tous en sachant que ma ronde est encore loin d'être terminé surtout qu'un homme vient à s'adresser à moi criant qu'une femme la agressait... d'après ce que j'ai compris. Cet homme est sous l'emprise de l'alcool que je remarque tout de suite tous en analysant la situation en gardant une certaine distance entre la scène d'agression et moi.

En laissant échapper un petit soupire pensant que je vais sans doute mettre du temps pour éclaircir ce problème d'ivrogne et de femme qui agresse je m'approche en laissant la poignée de mon épée tranquille. Cette approche que je fais c'est juste pour entendre la version des faits de la demoiselle et ainsi de savoir ou non que c'est vrai surtout que l'état de cet homme se laisse complètement à désirer. Sous l'alcool, nous savons pas ce que nous faisons et nos actes sont la plupart abominables... j'ai réglé des problèmes de personne ivre et croyait moi je n'étais pas tendre envers ces personnes. Je ne suis pas tendre avec eux pour deux raisons, ma mère buvait énormément et moi aussi j'ai toucher à l'alcool.

Je croise les bras écoutant calmement les mots de la catin tous en gardant un oeil sur l'homme totalement pété. Je garde une position neutre face à cette affaire tout silencieux repoussant un peu cet homme qui me montra la petite blessure que la jeune femme lui a faite.

Alors quoi, vous comptez m’arrêter parce que je me défend contre un homme ivre qui cherche à obtenir mes faveurs par la force ? C’est ainsi qu’on rend justice à Westphalie ?

Quoi ?! Je me tourne vers l'homme le regardant en fronçant les sourcils portant de nouveau ma main sur la poignée de mon arme.

Madame, je vous écoute. Que s'est-il passé?

Edward ∞ Naïla

Don’t know we were releated.

Revenir dans cette ville qui avait pendant si longtemps été la mienne était particulièrement éprouvant. Je n’avais pas pensé que cela puisse me conduire à être nostalgique. J’avais toujours cru m’être endurcie après les épreuves que j’avais traversées. Mais visiblement pas assez, affronter la mort de mes parents, la pauvreté et la prostitution n’avait pas été assez pour me rendre plus forte. J’étais toujours quelque part cette gamine immature et insouciante qui croyait qu’elle aurait tout ce qu’elle voulait simplement en claquant des doigts. Mais tout ça c’était du passé. Westphalie c’était du passé. Mon présent se résumait à Arendul et à la prostitution.
Pourtant ici dans cette ville que j’avais toujours connu calme et respectueuse, se trouvait encore des hommes qui croyaient que j’étais à leur disposition. Si j’étais ici, c’était pour accompagner un marchand, j’étais « à lui » comme il avait si bien sur le dire et je savais que si j’étais contraire à me donner à un autre ma punition serait terrible. La violence des hommes n’avait parfois pas de limite… C’était ainsi lorsqu’on n’était plus considéré comme être humain, mais comme vulgaire objet. Nous n’avions pas le choix de nos actes, de nos décisions et parfois même de nos paroles. Pourtant ce soir, dans la nuit noire et sous le ciel étoilé, j’étais déterminée à ne pas laisser cet homme ivre mort à me toucher.

Grâce à quelques rencontres à Arendul, j’avais pu apprendre à me défendre. Lilith m’avait procuré un poignard, et Charlie m’avait appris à m’en servir. Je n’avais pas toujours compris pourquoi il m’était venue en aide, mais sans doute avaient-ils pitié de moi, ou peut retrouvaient-ils une part d’eux même dans mon passé. C’est ainsi que j’avais pu menacer cet homme qui me voulait, j’avais pu placer mon poignard sous sa gorge. J’avais pu faire perler son sang. Et si un garde n’était pas intervenu peut être aurais je même pu le tuer. Cette simple pensée à la fois enivrante et effrayante me donna la chair de poule. Je n’étais pas une tueuse et pourtant je devais apprendre à le devenir. Pour me venger c’était une condition indispensable. Mais ma vengeance ne serait pas pour tout de suite visiblement.
Le garde qu’avait interpellé l’homme que j’avais blessé, c’était approché sans un mot. Bien qu’il était armé, il n’avait même pas la main posé sur son arme. Calme et serein, il croisa les bras écoutant simplement ce que j’avais à dire. J’avais sans doute bien fait de prendre la parole la première sans quoi, l’ivrogne aurait surement tenté de lui faire croire que tout était de ma faute.

La réaction du grand blond ne se fit pas attendre. Je fus d’ailleurs surprise de voir que visiblement il était outré que l’homme ait tenté de profiter de moi. Se tournant vers l’ivrogne, il fronça les sourcils, et cette fois posa la paume de sa main sur la poignée de son épée. Madame, je vous écoute. Que s'est-il passé?. Interloquée par sa considération pour ma version des faits, je mis quelques temps avant de lui répondre. Clairement, j’avais envisagé le pire, en imaginant avoir à les tuer tous les deux. Peut être que les choses pouvaient simplement tourner en ma faveur cette fois. En tout les cas, c’est ce que me laissait croire l’attitude du soldat. « Je me baladais tout simplement dans la rue, lorsque j’ai remarqué que j’étais suivi. L’odeur d’alcool dégagée par cet… homme m’a rapidement fait pensé que si je ne me défendais pas, je finirais violée. ». C’était la stricte vérité et pourtant, je voyais l’homme protesté en précisant que c’était moi qui avait commencé à jouer avec lui, et que j’étais parfaitement consentante pour faire certaines choses avec lui.

C’était parfaitement ce que je craignais, c’était ma parole contre la sienne. Et tout le monde savait que la parole d’une prostituée dans ce genre de situation ne valait rien. Croisant le regard du garde, je tentais alors de le convaincre une dernière fois. « Je vous assure que je dis la vérité. Je ne sais qu’on ne croit pas les personnes comme moi, mais je dis la vérité. Je ne l’aurai pas blessé, si je ne m’étais pas sentie en danger. ». Je ne savais plus quoi faire pour le convaincre. Tout était entre ses mains à présent. Et si il prenait la mauvaise décision, alors je me devrais de tuer un homme pour la première fois. Ce n’était absolument pas ce que je voulais, mais si je n’avais pas le choix alors je devrais le faire. Ce qui serait un véritable gâchis vu la couleur incroyablement profonde de ses beaux yeux.

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